jeudi 30 juin 2022

covid, le retour

 85 000 contaminations hier 29 juin. Une moyenne de 71 000 cas par jour et en hausse. Un taux d'incidence de 742 pour 100 000 habitants et un R à 1,5. Le Covid19 est revenu en force. Et je suis certain que ce n'est qu'une fraction des cas de Covid en France, car les gens qui ont seulement un rhume ne vont pas tous se faire dépister et c'est sans compter les asymptomatiques. Bien sûr, tous ces gens sont contagieux et ne le savent pas. Je reçois tous les jours des témoignages de gens qui ont attrapé le Covid en quelques instants d'exposition dans un lieu fermé. La plupart des cas sont bénins, mais quelques-uns, souvent les plus âgés, sont bien mal en point, sans pour cela que ça ne les entraîne à l'hôpital ou au cimetière.

Pour ma part je remets le masque partout, je ressors le gel hydroalcoolique et j'évite autant que possible de rester plus de dix minutes dans les lieux fermés où il y a beaucoup de monde qui ne portent pas de masques. Et ce, tant que cette vague durera. Ce n'est pas que j'ai peur d'en mourir mais, vivant seul, je n'aimerai pas être malade comme un chien. Je suis sûr que l'anxiété et la déprime corrélées à la maladie et à la solitude feraient de moi une sorte de zombie tragique et je n'ai vraiment pas envie d'essayer. La dernière fois que j'ai eu une gastro, je me suis retrouvé aux urgences du CHU (heureusement à 500 mètres de chez moi) à deux heures du matin, honteux d'avoir dérangé les soignants en pleine nuit parce que je vomissais et que j'avais mal au ventre.

zoonoses

 On connaît Zika, la dengue, le paludisme, le chikungunya, qui sont transmis par les moustiques. Mais, aujourd'hui, au moins 10.000 espèces de virus, dont la grande majorité circule pour l'heure « silencieusement » chez les mammifères, sont en mesure d'infecter les êtres humains, craignent les auteurs. En effet, en poussant de plus en plus d'animaux à fuir leur écosystème pour trouver un habitat plus vivable, le dérèglement du climat et l'utilisation des terres changent la donne. Ils « créeront de nouvelles opportunités de partage viral entre des espèces sauvages auparavant isolées géographiquement », expliquent les chercheurs.

L'étude a modélisé la manière dont plus de 3.000 espèces de mammifères partagent les virus et révèle un véritable « mécanisme » potentiellement dévastateur entre l'évolution de l'environnement sur Terre et l'émergence de maladies. Les scientifiques estiment que leurs déplacements à venir pourraient entraîner plus de 300.000 « premières rencontres » d'espèces, soit deux fois plus que le potentiel actuel… même si le réchauffement reste inférieur à 2° C, ce qui est un scénario optimiste.

Ces « débordements » redoutés ne sont évidemment pas tous susceptibles de déclencher une pandémie mondiale comme celle de Covid-19, mais le tableau est inquiétant. Les chauves-souris y jouent un rôle central, précisent les chercheurs « en raison de leur capacité de dispersion unique » à travers le monde. C'est d'abord par ces petits mammifères, porteurs de pathogènes comme les coronavirus, que ces derniers pourraient infecter l'homme via un animal hôte. Les chercheurs indiquent que les chauves-souris d'Asie du Sud-Est seront en particulier sujettes à ces transmissions.

Le réchauffement climatique va multiplier les pandémies | Les Echos 

mercredi 29 juin 2022

Leonard

Quand tu écoutes Leonard Cohen en boucle et que les chansons de ce vieil ami chroniquement dépressif te font du bien à l'âme. 

mardi 28 juin 2022

réflexions

Je ne veux pas écrire sur l'actualité ou sur la politique. Il y a beaucoup trop de gens qui font part de leurs opinions, partout. La dernière chose dont ce monde a besoin est une autre opinion. La politique a, ces temps-ci, tendance à me dégoûter, et pas qu’en France. Je n’ai pas de grandes idées vraiment bien établies sur la chose politique, ni sur ce qu’il faudrait faire pour que ça aille mieux, et quand j’en ai, ce ne sont que des opinions, généralement non fondées sur des bases bien solides. D'un autre côté, écrire sur ma vie n’a aucun intérêt. Probablement parce que je fais de mon mieux pour vivre une vie monotone et routinière et qu’étant à la retraite, j’ai de moins en moins d’interactions avec les gens. Je ne m’en plains pas. Je constate seulement sans déplaisir. 

dimanche 26 juin 2022

Manhattan en hiver

 Je me suis dit tout d’un coup : et si tu allais à La Guadeloupe pour Noël et je me suis mis à chercher des AirBnB à la Guadeloupe pour une semaine à Noël. Et puis, après ce brusque engouement, je me suis demandé si je ne préfèrerais pas aller à New York finalement et de rechercher des séjours vol + hôtel pour 8 nuits à New York du 19 au 27 décembre. Ce n’est pas très cher à cette époque-là, en fait, les séjours et les vols. Mais j’hésite. Oui, j’aime New York d’amour et j’ai plus envie d’aller me cailler à Manhattan en plein hiver (pourvu qu’il neige, me suis-je dit) que de me griller à ne rien faire à Basse-Terre. Au moins à New York, on peut marcher dans les rues jusqu’à ce que la fatigue vous achève, on peut dîner avec les amis, on peut visiter des musées ou passer son temps dans les librairies quand il fait trop mauvais ou trop froid pour mettre un chien dehors. Mais finalement j’aime mieux rester ici pour Noël, car Noël me déprime et loin de chez moi dans une ville où tout est fermé (une fois par an), c’est pas vraiment joyeux. Il vaut mieux partir là-bas juste après Noël et passer le premier de l’an avec les amis de là-bas ou même à Time Square, me suis-je dit. Il fera tout aussi froid, me suis-je dit. Et peut-être même qu’il neigera. Et je verrai tout aussi bien le sapin de Noël du Rockefeller Center. Donc c’est envisageable, me suis-je dit. En étant bien couvert bien sûr !

jeudi 16 juin 2022

menteurs

Le nombre de mensonges qui sont proférés par les politiciens en campagne électorale est tout simplement ahurissant. Entendons-nous bien : tous les politiciens mentent. Mais certains ont encore quelques réserves, disons que leurs mensonges sont moins gros… En ce qui concerne la NUPES, qui se voit au bord du pouvoir, les mensonges sont gigantesques et lancés avec une totale absence de vergogne. Et personne, aucun journaliste par exemple, n'ose leur mettre le nez dans leur purin. 

samedi 11 juin 2022

corrida

 Corrida : une mascarade médiévale qui oppose un abruti ridiculement costumé pour l’occasion à un taureau assez stupide pour foncer sur une cape rouge au lieu d’encorner sans autre forme de procès les salopards qui veulent le faire souffrir et finalement le tuer. Si les taureaux étaient moins cons, il n’y aurait pas de corrida. Inutile de dire que je suis à fond pour l’interdiction totale de ce spectacle immoral et dégradant.

vendredi 10 juin 2022

retraite

 Depuis un an et demi, je vis une vie privilégiée, isolée, détendue et sans aucune responsabilité que ce soit pour le bien-être de tout autre être vivant. Et j’en suis heureux la plupart du temps.

london

 J’ai fait mon premier voyage à Londres en 1969, j’avais 12 ans. C’était en hiver, un voyage scolaire, j’avais un gros rhume. J’ai eu le mal de mer à l’aller, je ne me souviens pas du retour (à cette époque-là on prenait un ferry pour aller en Angleterre). J’avais été dans un magasin de disques pour acheter un album des Beatles et un des Moody Blues sur lequel il y avait Night In White Satin. J’avais aussi acheté une chope (aujourd’hui on dirait un mug), avec l’Union Jack dessus. Je me souviens avoir été très impressionné par tous les parcs londoniens et le vert vif des prairies du Kent (pas de labours l’hiver, comme chez nous à cette époque-là).

enjeux

 Les enjeux de l’écologie ne sont ni la décroissance ni la sobriété. On ne peut avoir de décroissance sans un effondrement de l’économie qui serait insupportable. Pour que la sobriété puisse avoir un effet, il faudrait instaurer des mesures insupportables par une grande partie de la population et fortement impopulaires, à base de répression et de punition. Ça n’est pas viable. Préconiser cela est du dogmatisme. Ce qu’il faut, c'est de l’innovation verte, subventionnée massivement et appuyée par les technologies de pointe et la transition énergétique pour abandonner les énergies fossiles et qui produisent des gaz à effet de serre.

armes

 Je connais beaucoup d’Américains et pas que des contacts FB, j’ai été 12 fois dans ma vie aux États-Unis (dont une fois pendant 3 semaines, le plus long séjour). J’ai fait des séjours (pas dormi qu’une nuit ou passer une journée) à New York plusieurs fois, à Boston une fois, à Houston (TX) trois fois, deux fois à Los Angeles et dans d’autres endroits de la côte californienne, une fois à San Francisco, une fois à Denver (CO) et Colorado Springs (CO) (et dans les parcs naturels de l’Arizona et de l’Utah). J’aime et je connais beaucoup de choses sur ce pays. J’aime bien les Américains, dans mon expérience, ils ont tous, absolument tous uniformément, été gentils, amicaux, généreux, bienveillants, très accueillants à mon égard et enrichissants avec qui parler. Jamais je n’ai rencontré un fana des armes à feu (sans-doute parce que je n’ai rencontré que des gens d’une certaine catégorie démographique, c’est-à-dire éduqués, de la classe moyenne, citadins, plutôt cultivés). D’où mon étonnement quand je lis des témoignages de gens qui aiment les armes à feu et sont contre leur interdiction, dans ce pays. Je crois que je comprends que les collectionner soit un hobby, je crois que je comprends que les gens qui vivent dans la wilderness (nous, européens, ne savons pas ce que c’est que la wilderness, les espaces sauvages et l’isolement tant que nous ne l’avons pas vu, il y a très peu d’espace sauvage, sauf en montagne, en Europe), aient besoin d’une arme à feu, ne serait-ce que pour se rassurer. Je crois que je comprends les chasseurs et les gens qui tirent pour le sport (nous en avons aussi en France et ils ne posent pas vraiment de problèmes, sauf de temps en temps les chasseurs). Mais, tout de même, je ne comprends pas complètement ce fanatisme des armes de guerre. C’est une énigme pour moi.