vendredi 10 juin 2022

armes

 Je connais beaucoup d’Américains et pas que des contacts FB, j’ai été 12 fois dans ma vie aux États-Unis (dont une fois pendant 3 semaines, le plus long séjour). J’ai fait des séjours (pas dormi qu’une nuit ou passer une journée) à New York plusieurs fois, à Boston une fois, à Houston (TX) trois fois, deux fois à Los Angeles et dans d’autres endroits de la côte californienne, une fois à San Francisco, une fois à Denver (CO) et Colorado Springs (CO) (et dans les parcs naturels de l’Arizona et de l’Utah). J’aime et je connais beaucoup de choses sur ce pays. J’aime bien les Américains, dans mon expérience, ils ont tous, absolument tous uniformément, été gentils, amicaux, généreux, bienveillants, très accueillants à mon égard et enrichissants avec qui parler. Jamais je n’ai rencontré un fana des armes à feu (sans-doute parce que je n’ai rencontré que des gens d’une certaine catégorie démographique, c’est-à-dire éduqués, de la classe moyenne, citadins, plutôt cultivés). D’où mon étonnement quand je lis des témoignages de gens qui aiment les armes à feu et sont contre leur interdiction, dans ce pays. Je crois que je comprends que les collectionner soit un hobby, je crois que je comprends que les gens qui vivent dans la wilderness (nous, européens, ne savons pas ce que c’est que la wilderness, les espaces sauvages et l’isolement tant que nous ne l’avons pas vu, il y a très peu d’espace sauvage, sauf en montagne, en Europe), aient besoin d’une arme à feu, ne serait-ce que pour se rassurer. Je crois que je comprends les chasseurs et les gens qui tirent pour le sport (nous en avons aussi en France et ils ne posent pas vraiment de problèmes, sauf de temps en temps les chasseurs). Mais, tout de même, je ne comprends pas complètement ce fanatisme des armes de guerre. C’est une énigme pour moi.