China admits death row organ use (BBC News) (La Chine admet que les organes des condamnés à mort sont utilisés pour les transplantations):
Selon le China Daily les prisonniers exécutés (par balle, ce qui à part le cerveau laisse les organes intacts) procurent les deux tiers des organes transplantés. Les Chinois sont 1,5 millions à attendre un organe et seulement 10 000 opérations sont faites par an. Le trafic d'organes prospère. Les condamnés à mort exécutés en Chine sont environ 1700 par an selon Amnesty International.
samedi 29 août 2009
navigateurs
À priori ce blog n'a l'aspect que je veux y donner que dans Firefox 3.0 et dans Safari. Les lecteurs avec IE 6, 7 et 8 ne voient pas ce que vois, pas exactement. C'est un peu triste mais tant pis. N'avez qu'à avoir Firefox. Et comme la grande majorité de mes lecteurs lisent ce blog sur un agrégateur, ça ira comme ça.
actualités
Je lis les news ce matin. J'apprends que le PS est toujours aussi lamentable. Que les ravisseurs de la jeune Jaycee en Californie — séquestrée et abusée pendant 18 ans et deux enfants de son ravisseur séquestrés aussi pendant 11 et 15 ans — plaidaient "non-coupables" et qu'un voisins de la maison des ravisseurs disait : "C'est un peu gênant d'être là pendant tout ce temps et de ne pas savoir ce qui se passe" (ce qui me fait penser que si mes voisins séquestraient quelqu'un je ne le saurai sans doute pas non plus). Que les daubes de TF1 ont eu 30% d'audience télé toute la semaine ou presque (franchement, regarder "Joséphine, ange gardien"...!) Que les deux frères Gallagher du groupe Oasis s'étaient battus dans leur loge juste avant leur concert hier soir au festival Rock-en-Seine à Paris et que le concert avait été en conséquence annulé à la dernière minute (ça a une certaine allure rock'n roll tout de même). Que MJ avait été victime d'une dose trop forte de Propofol, un puissant anesthésiant.
Franchement, je devrais pas lire les actualités.
Franchement, je devrais pas lire les actualités.
jeudi 27 août 2009
DFW en français
Rentrée littéraire : paraît en français, publié par Le Diable Vauvert, le premier roman de David Foster Wallace : La Fonction du balai (The Broom of the System) écrit à vingt cinq ans alors que l'écrivain était en fac à Amherst. Traduit par Charles Recoursé. On en reparle dès que j'aurai mis la main dessus.
David Foster Wallace
Toujours annoncé mais à une date inconnue, la traduction de Infinite Jest qui pose, paraît-il, de gros problèmes de traduction (ce qui m'étonne quand je vois qu'on arrive à traduire Pynchon, Vollmann ou Gaddis avec qualité, par exemple).
Toujours annoncé mais à une date inconnue, la traduction de Infinite Jest qui pose, paraît-il, de gros problèmes de traduction (ce qui m'étonne quand je vois qu'on arrive à traduire Pynchon, Vollmann ou Gaddis avec qualité, par exemple).
Top of the Rock
Je ne crois pas avoir publié ces deux images de New York (prises en mai dernier). Elles ont été faites à "Top of the Rock", la plate-forme d'observation en haut du 30 Rockefeller Plaza, la plus haute tour du Rockefeller Center.
Depuis que les tours du World Trade Center ont été détruites, il n'y avait plus à Manhattan qu'une plate-forme d'observation en hauteur, l'Empire State Building. Il y a maintenant le 30 Rockefeller Plaza qui est idéalement situé en plein centre de la forêt de gratte-ciels de Midtown, à deux pas de Central Park et quasiment au centre de l'île de Manhattan.
Cette vue est prise vers l'est de Midtown, dominée par la tour du Citycorp Center (la tour blanche avec le sommet en biseau). On peut y voir aussi le Sony Building, la tour avec le curieux sommet style "chippendale".
Ici c'est la vue vers le sud de Manhattan privée de ses tours jumelles mais dominé par l'immense Empire State Building.
Je trouve que la vue de "Top of the Rock" est encore plus spectaculaire que celle de l'Empire State. Les lieux sont, au contraire de l'Empire State, vastes et sur trois niveaux et relativement peu remplis de monde (le nombre de visiteurs autorisés sur les plate-formes doit être réglé afin que ça ne soit jamais la foule là-haut, je suppose).
Depuis que les tours du World Trade Center ont été détruites, il n'y avait plus à Manhattan qu'une plate-forme d'observation en hauteur, l'Empire State Building. Il y a maintenant le 30 Rockefeller Plaza qui est idéalement situé en plein centre de la forêt de gratte-ciels de Midtown, à deux pas de Central Park et quasiment au centre de l'île de Manhattan.
Cette vue est prise vers l'est de Midtown, dominée par la tour du Citycorp Center (la tour blanche avec le sommet en biseau). On peut y voir aussi le Sony Building, la tour avec le curieux sommet style "chippendale".
Ici c'est la vue vers le sud de Manhattan privée de ses tours jumelles mais dominé par l'immense Empire State Building.
Je trouve que la vue de "Top of the Rock" est encore plus spectaculaire que celle de l'Empire State. Les lieux sont, au contraire de l'Empire State, vastes et sur trois niveaux et relativement peu remplis de monde (le nombre de visiteurs autorisés sur les plate-formes doit être réglé afin que ça ne soit jamais la foule là-haut, je suppose).
superflu à l'âge numérique
Les pratiques changent. Je ne regarde presque plus la télévision, quasiment rien de ce qui y est diffusé m'intéresse. J'ai donc décidé de me déconnecter du câble qui me coûte cher et qui ne me sert à rien. La TNT suffira bien et même ça je songe à m'en passer. À part Koh Lanta (un péché mignon), je ne regarde plus les séries ou les films qu'en DVD ou en téléchargement.
Je n'écoute plus de CD et je n'en ai pas acheté depuis près d'un an. Un CD acheté était immédiatement ripé et rejoignait la pile encombrante, enveloppe matérielle inutile au temps du numérique. Je télécharge de la musique légalement sur iTunes Store ou sur Amazon, ça coûte beaucoup moins cher et tiens beaucoup moins de place. De toutes manières si j'ai envie ponctuellement d'entendre un air quelconque je me connecte à Deezer et je l'écoute. Hier soir par exemple j'ai eu envie d'écouter une chanson de Moby qui me plaît beaucoup, je me suis connecté à Deezer et j'ai eu instantanément satisfaction. En plus j'écoute assez peu de musique en général et j'aime mieux la radio (que j'écoute aussi sur Internet).
Je serai très tenté aussi de me passer de mon téléphone terrestre, mais j'ai besoin de la ligne pour acheminer Internet. Je téléphone peu. Même avec iPhone qui me sert à des tas d'autres choses qu'à téléphoner. Je n'aime pas qu'on me téléphone et je n'aime pas téléphoner. Je préfère les SMS ou les mails sauf en cas de nécessité absolue. Au bureau mon téléphone ne me sert quasiment à rien (il y a des gens qui passent leur vie au téléphone!) sauf en cas d'urgence.
Internet a remplacé tout ça pour moi, c'est dire combien ma connexion Internet est précieuse.
J'attends avec impatience la généralisation des livres sur Kindle ou un autre outil de ce genre là. Dématérialiser le livre comme nous avons dématérialisé la musique, je suis à fond pour.
Je n'écoute plus de CD et je n'en ai pas acheté depuis près d'un an. Un CD acheté était immédiatement ripé et rejoignait la pile encombrante, enveloppe matérielle inutile au temps du numérique. Je télécharge de la musique légalement sur iTunes Store ou sur Amazon, ça coûte beaucoup moins cher et tiens beaucoup moins de place. De toutes manières si j'ai envie ponctuellement d'entendre un air quelconque je me connecte à Deezer et je l'écoute. Hier soir par exemple j'ai eu envie d'écouter une chanson de Moby qui me plaît beaucoup, je me suis connecté à Deezer et j'ai eu instantanément satisfaction. En plus j'écoute assez peu de musique en général et j'aime mieux la radio (que j'écoute aussi sur Internet).
Je serai très tenté aussi de me passer de mon téléphone terrestre, mais j'ai besoin de la ligne pour acheminer Internet. Je téléphone peu. Même avec iPhone qui me sert à des tas d'autres choses qu'à téléphoner. Je n'aime pas qu'on me téléphone et je n'aime pas téléphoner. Je préfère les SMS ou les mails sauf en cas de nécessité absolue. Au bureau mon téléphone ne me sert quasiment à rien (il y a des gens qui passent leur vie au téléphone!) sauf en cas d'urgence.
Internet a remplacé tout ça pour moi, c'est dire combien ma connexion Internet est précieuse.
J'attends avec impatience la généralisation des livres sur Kindle ou un autre outil de ce genre là. Dématérialiser le livre comme nous avons dématérialisé la musique, je suis à fond pour.
mercredi 26 août 2009
Ted Kennedy
Le patriarche Joe Kennedy, homme d'affaires irlando-américain fortuné, eu quatre fils qui marquèrent chacun l'histoire des Etats Unis (il eu aussi 5 filles dont on parla moins). L'aîné des garçons, Joseph Patrick Jr., fut tué pendant la deuxième guerre mondiale. Le second fils, John Fitzgerald, devint président des Etats Unis et mourut dans des circonstances encore mal élucidées sous les balles d'un (ou plusieurs) tueurs à Dallas, Texas en 1963. Le troisième fils, Robert Francis, fut ministre de la justice des Etats Unis sous la présidence de son frère John, puis candidat lui-même à la présidence et assassiné pendant la campagne électorale à Los Angeles en 1968. Le quatrième et dernier fils Kennedy, Edward Moore (Ted) vient de s'éteindre à 77 ans des suites d'un cancer au cerveau. Sénateur du Massachusetts depuis 1963, Ted Kennedy n'a jamais eu le coté brillant de ses deux frères aînés mais il sut naviguer habilement entre bien des écueils et des scandales privés — l'affaire de Chappaquidick failli bien lui coûter sa carrière — pour devenir un sénateur compétent, respecté et extrêmement influent au sein du Parti Démocrate et un père de substitution pour les 13 enfants de ses frères (dont 11 de Robert!). Il fut déterminant dans la nomination de Barack Obama qu'il soutint fermement au détriment d'Hillary Clinton. Il est mort quelques jours après sa soeur Eunice Kennedy Shriver. Son autre soeur Jean Ann Kennedy Smith, née en 1928, est la seule survivante des enfants de Joe Kennedy et de Rose Fitzgerald.
L'esprit de la ruche
La ruche est une entité fascinante à plus d'un titre. C'est une communauté d'abeilles butineuses extrêmement organisée et pourtant elle n'est commandée par personne. Une sorte de main invisible dont le but est la survie et la prospérité de la colonie, la dirige. La colonie s'organise autour d'une reine qui n'a aucun pouvoir et qui est pourtant l'élément le plus important de la colonie, il n'y a qu'une seule reine par colonie et si la colonie perd sa reine elle est vouée à disparaître. En fait, une fois fécondée par un male, la reine passera sa vie à pondre et c'est tout ce qu'elle fera. Mais en pondant elle assure la pérennité de la colonie. Les autres acteurs de la ruche sont les ouvrières. Individuellement elles ne sont rien mais collectivement elle composent la colonie et leur action constante assure la survie de celle-ci et sa prospérité. Les abeilles sont entièrement programmées pour accomplir le destin de la colonie. Leurs interactions reposent sur la communication chimique et gestuelle.
Une ruche est un être vivant composé de milliers d'êtres vivants à un degré de complexité moindre, c'est ce qu'on appelle un super-organisme, un organisme composé d'organismes et qui émerge de l'action collective de ces organismes. L'esprit de la ruche est un super-esprit né des milliers d'esprits qui le composent et personne ne contrôle l'esprit de la ruche.
Tout le fonctionnement de la ruche est analysable grâce au concept d'émergence. L'émergence c'est "l'apparition de nouvelles caractéristiques à un certain degré de complexité". La colonie et sa survie est un phénomène émergent de l'action individuelle des abeilles, et pourtant en étudiant une abeille, même le plus attentivement possible, on ne pourra pas en déduire le phénomène qu'est la ruche. On dira qu'un haut niveau de complexité d'un système ne peut être déduit de ses éléments individuels étudiés séparément. Ces insectes individuellement appelés "abeilles" n'ont en eux aucun élément qui permette de déduire qu'ils vont former une colonie parfaitement fonctionnelle appelée "ruche". La structure de la ruche n'est pas observable à l'état latent dans une abeille. L'abeille n'est pas un être très intelligent, ni même pris individuellement très fonctionnel, elle ne peut pas se reproduire et elle n'est pas du tout autonome mais il émerge de son comportement combiné à celui de ses semblables une entité parfaitement fonctionnelle, productive, reproductive et autonome: la colonie appelée ruche.
Une ruche est un être vivant composé de milliers d'êtres vivants à un degré de complexité moindre, c'est ce qu'on appelle un super-organisme, un organisme composé d'organismes et qui émerge de l'action collective de ces organismes. L'esprit de la ruche est un super-esprit né des milliers d'esprits qui le composent et personne ne contrôle l'esprit de la ruche.
Tout le fonctionnement de la ruche est analysable grâce au concept d'émergence. L'émergence c'est "l'apparition de nouvelles caractéristiques à un certain degré de complexité". La colonie et sa survie est un phénomène émergent de l'action individuelle des abeilles, et pourtant en étudiant une abeille, même le plus attentivement possible, on ne pourra pas en déduire le phénomène qu'est la ruche. On dira qu'un haut niveau de complexité d'un système ne peut être déduit de ses éléments individuels étudiés séparément. Ces insectes individuellement appelés "abeilles" n'ont en eux aucun élément qui permette de déduire qu'ils vont former une colonie parfaitement fonctionnelle appelée "ruche". La structure de la ruche n'est pas observable à l'état latent dans une abeille. L'abeille n'est pas un être très intelligent, ni même pris individuellement très fonctionnel, elle ne peut pas se reproduire et elle n'est pas du tout autonome mais il émerge de son comportement combiné à celui de ses semblables une entité parfaitement fonctionnelle, productive, reproductive et autonome: la colonie appelée ruche.
mardi 25 août 2009
photo animalière
La mare à L'Essart est remplie de grenouilles, certaines énormes. J'ai essayé d'en photographier quelques unes au téléobjectif, pour me rendre compte que photographier à 300 mm sans pied, demandait une immobilité totale très difficile à obtenir, il faut donc avoir la main très sure ou aimer les images floues! J'ai fait une vingtaine de photos et c'est la seule rescapée. Leçon : quand on shoote avec un télé, il faut stabiliser l'appareil photo avec un pied.
Les grenouilles de la mare sont de tailles et de robes variées. Certaines sont très vertes et d'autres plus marrons. Presque toutes ont une bande verte au milieu du dos et de la tête. Les petites jeunes sont beaucoup plus farouches que les grosses vieilles.
Les grenouilles de la mare sont de tailles et de robes variées. Certaines sont très vertes et d'autres plus marrons. Presque toutes ont une bande verte au milieu du dos et de la tête. Les petites jeunes sont beaucoup plus farouches que les grosses vieilles.
promenade dans la forêt de Chinon
Ce weekend j'étais donc en Touraine, comme il ne faisait pas une chaleur étouffante Samedi, à la différence du reste de la semaine, nous sommes allé faire une promenade dans les bois avec mes petites nièces. E. avait décidé de prendre son vélo, qui est en fait un de mes ex vélos datant du début des années 70, un mini-vélo pliable. Je ne me rappelle plus très bien pourquoi j'avais voulu ce genre de bicyclette, assez peu performante, mais à l'époque je me souviens que c'était la grande mode. Aux bons soins de ma soeur aînée et de son mari ce vélo a bien duré. Il est probable que mes neveux et nièces ne s'en sont guère servi. Voilà donc un vélo en parfait état de marche (ou plutôt de rouler) et qui a au moins 35 ans!
Comme nous sommes parti en balade en fin d'après-midi j'ai fait quelques images de la lumière du jour déclinant. Je trouve que c'est difficile de photographier le sous-bois à cause des différences de lumières sombres et claires qui rendent compliqué l'exposition. Mais alors que le soir s'annonce et que la lumière décline c'est plus simple.
La forêt de Chinon est exploitée pour son bois et de vastes coupes claires y sont faites, dans le temps ces coupes étaient replantées de pins, qui poussent vite. Quand il y a des pins le sous-bois est réduit aux ronces et aux fougères.
Ce qui m'intéresse dans la photographie c'est la lumière.
Comme nous sommes parti en balade en fin d'après-midi j'ai fait quelques images de la lumière du jour déclinant. Je trouve que c'est difficile de photographier le sous-bois à cause des différences de lumières sombres et claires qui rendent compliqué l'exposition. Mais alors que le soir s'annonce et que la lumière décline c'est plus simple.
La forêt de Chinon est exploitée pour son bois et de vastes coupes claires y sont faites, dans le temps ces coupes étaient replantées de pins, qui poussent vite. Quand il y a des pins le sous-bois est réduit aux ronces et aux fougères.
Ce qui m'intéresse dans la photographie c'est la lumière.
lundi 24 août 2009
Cartes
Dans la vie professionnelle je dessine des cartes. Je fais de la cartographie et/ou de la géomatique ou les deux. Par bonheur il y a des centaines de ressources intéressantes sur Internet sur ce sujet, en anglais pour la plupart. À ceux qui sont intéressés par ces sujets je recommande le blog Cartastrophe {en} qui met en évidence de façon très intelligente et exemples à l'appui les erreurs que l'on peut faire en fabriquant des cartes. Ces erreurs sont très aisées à commettre et j'en ai commises certaines lors de mes débuts dans cette matière et encore certaines aujourd'hui. Fabriquer des cartes est une discipline très complète qui demande des connaissances en cartographie, certes, mais aussi en graphisme, théorie des couleurs, visualisation de données et esthétique.
jeudi 20 août 2009
une définition de la bourgeoisie
Mon ami RJ Keefe, m'envoie de New York cette citation d'un livre "Les Bourgeois et la Bourgeoisie en France depuis 1815" par Adeline Daumard (Champs Flammarion, 1990) :
Je trouve dans cette caractérisation ce que je cherchais pour définir la bourgeoisie de notre époque au-delà des notions de patrimoine ou de niveau de vie. Et je me retrouve personnellement tout à fait dans cette définition.
La bourgeoisie française apparaît donc comme une société d'élites. Elle mise sur la compétence et les capacités individuelles. Elle repose sur la volonté de faire confiance à l'esprit critique, plus exactement à la raison individuelle appuyée sur l'imagination créatrice.
Je trouve dans cette caractérisation ce que je cherchais pour définir la bourgeoisie de notre époque au-delà des notions de patrimoine ou de niveau de vie. Et je me retrouve personnellement tout à fait dans cette définition.
mercredi 19 août 2009
dog days of summer
Après une journée assez intense, puisque la température est encore de 32°C à 22 heures et qu'elle n'est pratiquement pas descendue en dessous de 20°C cette nuit.
Source du graphique : Météo-Paris
Aujourd'hui a été la journée la plus chaude du mois d'août 2009 à Paris :
Source du graphique : Météo-Paris
La canicule (les "dog days" anglophones, même étymologie), c'est quand la température est élevée et lorsque l'amplitude thermique (la différence entre la température maximum et la température minimum) est faible. Typiquement dans la moitié nord de la France, lorsque la température atteint 30°C le jour et ne descend pas en dessous de 18°C la nuit. Nous sommes donc en situation de canicule en ce moment, ce qui n'est pas anormal en été (c'est le contraire qui serait anormal). Là où la canicule devient problématique c'est quand elle dure. La canicule de 2003 (qui a fait environ 15 000 morts de plus qu'en moyenne, en France, pendant cette période) a durée 15 jours, les 2 premières semaines d'août, avec des pics de température de 39°C à Paris (dont 9 jours supérieurs à 35°C) et des nuits à 25°C.
Rassurez-vous, ça devrait se rafraîchir dès vendredi matin.
dear lazyweb...
Je voudrais trouver un moyen pour que mes tweets du jour passé soient publiés en tant que post, tous les jours à 0 heures, disons, sur Mnémoglyphes, dans l'ordre inverse de publication sur Twitter avec indiqué en titre "Tweets du jour" et sous forme de liste à puces.
Je pourrais faire ça à la main mais ça serait mieux (évidemment) que ça soit automatique.
Je pourrais faire ça à la main mais ça serait mieux (évidemment) que ça soit automatique.
les bourges
Il apparaît que certains membres de ma famille critiquent d'autres membres en les traitant de "bourges" ou "bourgeois". Je me pose la question : qu'est-ce qu'un bourgeois, selon eux et, étant parmi ceux qui sont considérés comme bourgeois, suis-je réellement un bourgeois?
Financièrement je n'ai pas de patrimoine personnel mais j'ai hérité d'un petit patrimoine et si une personne n'avait pas détourné cet héritage par des moyens à la limite de la légalité (mais inattaquables tout de même) ce patrimoine (immobilier en particulier) eut été encore plus grand. Dans la stratification marxiste, pour ainsi dire, il me semble donc appartenir à la moyenne bourgeoisie (bourgeoisie de troisième génération ou plus, ayant débuté dans le commerce, l'artisanat ou les professions libérales -- mon arrière grand père maternel était vétérinaire, mon grand-père paternel était pharmacien, mon grand père maternel était hôtelier - restaurateur). Cette classification est insatisfaisante parce qu'elle ne recouvre qu'un seul aspect de la réalité : financier. Il me semble qu'il faut envisager un autre type de stratification sociale, moins marxisante sans doute. On pourrait regarder du coté d'une perspective non marxiste où les classes seraient divisés en : (1) servitude, (2) couches populaires (3) classe moyenne (4) classe moyenne supérieure, (5) élite. Je suis, bien sûr, persuadé que cette stratification est critiquable, ou du moins discutable, mais je m'y retrouve mieux. Dans ce cadre je crois que je peux me situer dans les classes moyennes supérieures (cadres, professions intellectuelles, etc.).
Mais en l'occurrence, pour les critiqueurs, être ce qu'ils appellent un "bourge" ou un "bourgeois" c'est uniquement une question de mentalité, de culture si l'on veut, qui induit une série de comportements et d'attitudes définis comme tels par opposition à une mentalité, une culture dite "populaire" ou encore "prolo". Dans cette perspective les choix de vie, les comportements, le niveau culturel et les goûts sont plus importants pour définir la classe sociale que les revenus et le patrimoine. Les gens sont alors placés sur une échelle de valeurs qui relie les classes dites populaires aux classes dites bourgeoises. Et c'est par rapport à la classe dite bourgeoise que l'on se place sur cette échelle. Il existe donc ou du moins on peut le supposer, un "bourgeois étalon". Le problème est que ce modèle est assez vague, mal définis et peut varier dans le temps. C'est une sorte d'intuition plus qu'une théorie bien établie. Mais en gros dans la perspective qui nous occupe le "bourgeois" est quelqu'un qui voit la vie et les choses à travers la grille de l'éducation et de la culture de la petite et moyenne bourgeoisie de la stratification marxiste originale avec une mise au goût du jour, si l'on peut dire. C'est encore assez vague et ça mériterait une enquête. Nous y reviendrons.
Financièrement je n'ai pas de patrimoine personnel mais j'ai hérité d'un petit patrimoine et si une personne n'avait pas détourné cet héritage par des moyens à la limite de la légalité (mais inattaquables tout de même) ce patrimoine (immobilier en particulier) eut été encore plus grand. Dans la stratification marxiste, pour ainsi dire, il me semble donc appartenir à la moyenne bourgeoisie (bourgeoisie de troisième génération ou plus, ayant débuté dans le commerce, l'artisanat ou les professions libérales -- mon arrière grand père maternel était vétérinaire, mon grand-père paternel était pharmacien, mon grand père maternel était hôtelier - restaurateur). Cette classification est insatisfaisante parce qu'elle ne recouvre qu'un seul aspect de la réalité : financier. Il me semble qu'il faut envisager un autre type de stratification sociale, moins marxisante sans doute. On pourrait regarder du coté d'une perspective non marxiste où les classes seraient divisés en : (1) servitude, (2) couches populaires (3) classe moyenne (4) classe moyenne supérieure, (5) élite. Je suis, bien sûr, persuadé que cette stratification est critiquable, ou du moins discutable, mais je m'y retrouve mieux. Dans ce cadre je crois que je peux me situer dans les classes moyennes supérieures (cadres, professions intellectuelles, etc.).
Mais en l'occurrence, pour les critiqueurs, être ce qu'ils appellent un "bourge" ou un "bourgeois" c'est uniquement une question de mentalité, de culture si l'on veut, qui induit une série de comportements et d'attitudes définis comme tels par opposition à une mentalité, une culture dite "populaire" ou encore "prolo". Dans cette perspective les choix de vie, les comportements, le niveau culturel et les goûts sont plus importants pour définir la classe sociale que les revenus et le patrimoine. Les gens sont alors placés sur une échelle de valeurs qui relie les classes dites populaires aux classes dites bourgeoises. Et c'est par rapport à la classe dite bourgeoise que l'on se place sur cette échelle. Il existe donc ou du moins on peut le supposer, un "bourgeois étalon". Le problème est que ce modèle est assez vague, mal définis et peut varier dans le temps. C'est une sorte d'intuition plus qu'une théorie bien établie. Mais en gros dans la perspective qui nous occupe le "bourgeois" est quelqu'un qui voit la vie et les choses à travers la grille de l'éducation et de la culture de la petite et moyenne bourgeoisie de la stratification marxiste originale avec une mise au goût du jour, si l'on peut dire. C'est encore assez vague et ça mériterait une enquête. Nous y reviendrons.
dimanche 16 août 2009
Argiope
Je n'ai jamais vu d'araignée aussi grosse sous nos latitudes. Elle fait bien 4 cm de long. Il s'agit d'une Argiope frelon (Argiope bruennichi), appelée aussi Epeire fasciée.
Voici ce que dit Wikipédia des moeurs sexuelles de ces araignées :
La nature c'est vraiment épouvantable!
Voici ce que dit Wikipédia des moeurs sexuelles de ces araignées :
Argiope bruennichi fait partie des espèces d'araignées pratiquant le cannibalisme sexuel systématique avec plus ou moins de succès et la polyandrie. Le mâle, au terme de l'accouplement, abandonne volontairement dans 80% des cas son appareil copulateur ce qui diminue les chances d'un rival de féconder la même femelle et augmente ses chances de la fuir et de survivre après l'accouplement. Il semble que l'appareil génital des mâles de cette espèce soit particulièrement complexe, notamment du point de vue de la structure, qui n'est pas exclusivement destinée au transfert spermatique, mais semble également jouer un rôle important à la fois dans la sélection par la femelle de son partenaire et dans la capacité de fuite du mâle après copulation grâce à des points de rupture prédéterminés.
La nature c'est vraiment épouvantable!
samedi 15 août 2009
hurricane watch {en}
The two first tropical storms of the season in the Atlantic are born, names Ana and Bill. Ana doesn't seem to be very strong and it's unlikely that it gathers hurricane power before landfall, Bill is more serious and is expected to hit Puerto Rico next week as a hurricane. Those two seems to head toward Florida and not Texas but it could change (the reasons I am so interested in hurricanes are : a beloved part of my family lives in Houston, Texas and those mighty meteorological phenomenon fascinates me).
NOAA website. National Hurricane Center
NOAA website. National Hurricane Center
The Nine Eyes of Google Street View {en}
The Nine Eyes of Google Street View: interesting essay about the photography (should we say the art?) of Google Street View. Gives me an idea, looking for and find interesting, unusual or downright beautiful pictures in GSV and publishing it here.
(Via Kottke.)
(Via Kottke.)
Interview project by David Lynch {en}
"Interview project by David Lynch":
The new project of David Lynch: a 70 day road trip across and back the United States interviewing 121 people about their lives.
(Via Kottke.)
The new project of David Lynch: a 70 day road trip across and back the United States interviewing 121 people about their lives.
(Via Kottke.)
Fred {en}
I think of Fred. Today I was looking at the books in my sister's library and I found the book he wrote (very well translated in French) and it reminded me of him. I knew him, I used to meet him and hang around with him whenever I visited New York. No longer. I lost track of him some years ago. But with him it was always like that, long periods of silence and suddenly the phone rings and it’s Fred asking for news (“Howdy my man?”) or announcing that he is somewhere in Europe and he would like to meet you at the airport tomorrow where he is flying back to the US. He was like that. I hope he’s still like that. I liked him, he was great, very welcoming, always ready to show you some good stuff in his city. I spent some time with him at jazz venues in the city (he was a jazz expert and critic) and he had a very good taste when choosing a restaurant. He wasn’t very talkative but with a drink or two it went better.
I don’t know how he is these days. I don’t think that he reads this blog, I don’t know his address and his phone number. I just know that he has a page in Wikipedia, for he has a story, very strange and tumultuous, and some troubles with a certain celebrity much more powerful than him. He was somehow crunched by this celebrity. But in spite of all these painful troubles and the financial worries that ensued, I think that he recovered pretty well. He was working for the city the last time I saw him.
I don’t know how he is these days. I don’t think that he reads this blog, I don’t know his address and his phone number. I just know that he has a page in Wikipedia, for he has a story, very strange and tumultuous, and some troubles with a certain celebrity much more powerful than him. He was somehow crunched by this celebrity. But in spite of all these painful troubles and the financial worries that ensued, I think that he recovered pretty well. He was working for the city the last time I saw him.
reformatage
Je reformate mon "wetware" à la campagne, un weekend de repos pour remettre les idées en place. Non pas qu'il y avait tant de désordre que ça mais tout de même ça ne fait pas de mal ce refuge bucolique loin du tumulte.
Dès maintenant je reprends ce blog en main, après ce temps de vacances. J'ai un peu sicoté le template parce que je n'aimais plus l'ancien.
Il faut que je me remette à écrire en anglais, j'avais vraiment bien aimé la petite expérience du mois de juillet et j'ai eu depuis quelques témoignages enthousiastes de lecteurs à ce sujet.
Semaine calme au travail, où le grand open space qui contient trente personnes habituellement n'en contenait plus que dix au moment où nous étions le plus nombreux. Et la semaine prochaine ça va sans doute être encore plus calme. Avant la rentrée.
Paris est vidé de ses habitants et remplis de touristes, sauf dans mon quartier où les touristes ne viennent pas (de peur de se faire trucider peut-être et aussi parce qu'il n'y a rien à voir que des restaurants de kebabs qui puent le graillon et des boutiques de téléphones mobiles) et où les gens ne partent pas en vacances (parce qu'ils sont trop pauvres, ou quand ils partent c'est "au bled" et ça dure deux mois).
Dès maintenant je reprends ce blog en main, après ce temps de vacances. J'ai un peu sicoté le template parce que je n'aimais plus l'ancien.
Il faut que je me remette à écrire en anglais, j'avais vraiment bien aimé la petite expérience du mois de juillet et j'ai eu depuis quelques témoignages enthousiastes de lecteurs à ce sujet.
Semaine calme au travail, où le grand open space qui contient trente personnes habituellement n'en contenait plus que dix au moment où nous étions le plus nombreux. Et la semaine prochaine ça va sans doute être encore plus calme. Avant la rentrée.
Paris est vidé de ses habitants et remplis de touristes, sauf dans mon quartier où les touristes ne viennent pas (de peur de se faire trucider peut-être et aussi parce qu'il n'y a rien à voir que des restaurants de kebabs qui puent le graillon et des boutiques de téléphones mobiles) et où les gens ne partent pas en vacances (parce qu'ils sont trop pauvres, ou quand ils partent c'est "au bled" et ça dure deux mois).
mardi 11 août 2009
lundi 10 août 2009
courbes et droites
dimanche 9 août 2009
aber
Une ria (un aber) n’est pas un fjord mais y ressemble. C’est une vallée de fleuve côtier envahit par la mer comme le fjord mais le fjord a été creusé par un glacier alors que la ria a été envahie par la mer suite à l’élévation du niveau de celle-ci. La Bretagne Nord comporte de nombreuses rias qu’on appelle en breton des abers. L’Aber Wrac’h (prononcer “vrac”), l’Aber Ildut et l’Aber Benoît sont les rias les plus connues de Bretagne Nord mais l’embouchure de l’Élorn et celle de l’Aulne dans la rade de Brest sont aussi des rias. Et Le Conquet a aussi une ria, beaucoup plus petite que celles que je viens de citer, qu’on appelle le Croaë (et qu’on prononce “creuil”) ou Aber Conq (mais je préfère Croaë). On y trouve des marais, des zones vaseuses ou sableuses qui bordent le chenal principal, de prés salés avec leur flore caractéristique : roseaux, soudes, obiones (ces buissons bas qu’on appelle là-bas les “glazenou”), salicornes... Les rives sont peuplés d’une forêt de chênes, châtaigniers, pins maritimes. C’est un très bel endroit que je ne me lasse pas de photographier.
(Cliquer sur les images pour les voir en grande taille).
(Cliquer sur les images pour les voir en grande taille).
saudade
Le petit P. sur les chemins du Croaë, au Conquet.
Un peu de vague à l'âme. Les "Houstoniens" repartent demain vers la US Central Time Zone. La rentrée des classes aux États c'est lundi en huit. Cette année je suis fauché pour un bon moment et je n'irai pas à Houston pour Noël, peut-être seulement fin avril 2010 avant ma semaine à New York, mais dans huit mois quand même. Huit mois c'est bien long...
Et pendant tout ce temps là il est bien peu probable que j'aille en Bretagne, non plus.
Saudade ce dimanche à Paris.
La grève de Cosquer, près de Plougonvelin et Berthaume.
samedi 8 août 2009
25 ans et des poussières
Je viens donc de passer deux jours et demie en Bretagne pour compléter mes vacances d'été. Lors de la première semaine passée là-bas je n'ai quasiment, sauf une journée, pas eu de beau temps et souvent de la pluie. Cette fois ci c'était grand beau temps, un peu gris et brumeux le matin mais ensoleillé le reste de la journée et la mer calme. Deux jours et demie — je suis arrivé mercredi après-midi — absolument parfaits à tous points de vue. Les amis, la famille, mes petits neveux, des promenades en mer, des visites dans les îles de l'archipel de Molène... Ça fait maintenant depuis 1984 que je vais au Conquet tous les ans et même plusieurs fois par ans, la première fois j'ai adoré ce pays et je l'adore encore 25 ans après. Même si le climat est capricieux, le village et la côte et tout le paysage est beau. La ria (le Croaë, prononcez "creuil") a des aspects nordiques. Les îles en face du Conquet sont sauvages, les plages sont blanches et la lumière est d'une pureté saisissante. On peut toutefois regretter la disparition de l'hôtel, bar, restaurant Sainte-Barbe qui assurait un havre de paix, de gastronomie et de confort face à la mer sur un promontoire. J'y ai passé des heures de bonheur devant un citron pressé, leur fameux gâteau au chocolat, un café crème les jours de tempêtes à observer bien à l'abri derrière les vitres les assauts de la mer contre la digue et je crois que je ne me remettrais jamais vraiment de sa fermeture.
jours tranquiles au Conquet
Le Croaë, un peu carte postale, mais bon...
À la godille pour aller chercher Grand Crom.
Hozho et Grand Crom à couple dans le Croaë.
Y. en train de bricoler Grand Crom.
Le Conquet, Bretagne, France. Deux journées à la mer.
mercredi 5 août 2009
Cui Cui
Je regarde Cui Cui de Rinko Kawauchi. Un beau livre de photos de cette artiste japonaise. Beaucoup de couleurs pastels, beaucoup de tendresse et un peu de cruauté, des images douces et d'autres très dures, des images du quotidien dans ce qu'il a de plus beau mais aussi de plus trivial, la vieillesse de ses grands parents et la mort du grand père, la survie de la grand-mère, la vie quotidienne au Japon à travers les saisons. Bien meilleur à mon avis que son autre livre : Aila.
le goût des autres
Il paraît (d'après Chronique des indiens Guayakis de Pierre Clastres) que l'homme à le goût du porc et précisément le goût du porc européen. Les Guayakis {en} ont presque disparu, ce sont des chasseur-cueilleurs des forêts du Paraguay. Les Guayakis étaient anthropophages (vraisemblablement la civilisation a mis un terme à cette coutume) en ce sens qu'ils mangeaient leurs morts. Fraîchement décédés. Un festin festif d'ailleurs, un rite et une gastronomie. Et on mange tout en se régalant du mort, sauf le sexe des femmes et les intestins, qui sont enterrés.
Manger ses morts pour les Guayakis avait plusieurs fonctions. Les Guayakis aiment la chair humaine pour son goût et manger la chair des défunts est un moyen de toujours les porter en soi et surtout de calmer ses angoisses : l'âme des défunts ne peut plus les tourmenter ainsi mangée.
Un abîme s'ouvre quand on réfléchit à tout ça, n'est-ce pas? C'est une des beautés et l'utilité de l'ethnologie.
partir en voyage, tous les jours
C'est sûr, il faut que les choses changent. Les gens s'en vont. Turn over.
Dîner chez Higuma avec A.C. Parlé de la vie et de l'écriture, simplement.
Torpeur parisienne, chaleur, le vide du mois d'août ici. Devant le Méridien un car s'arrête rempli de touristes japonais ou coréens. Un autre car déverse l'équipage d'un avion.
Demain TGV. Allez, retour.
mardi 4 août 2009
il Conte
Si vous aimez les "fugues à l'anglaise", les "journées à la mer", le "joli monde bai du fleuve de janvier", les "ballades nocturnes à l'heure du péché", la vision d'un "piano à queue noir en pleine mer", les êtres "imperméables sur lesquels il pleut si bien", un "orage qui fait de grands gestes gris", une "clarté pleine de vertiges", la "silencieuse chasse apache" de la séduction et la fameuse "note blue", alors écoutez Paolo Conte encore et toujours dans la nuit d'été.
lundi 3 août 2009
manifeste
Ah mais, arrêtez de faire des photos à chier!
Ca ne sert qu'à montrer votre manque d'imagination et de talent. C'est de la photographie de masse comme le tourisme du même nom. Ca pollue, ça envahit tout, et le pire c'est que vos photos d'écoliers ont beaucoup de succès sur Flickr ou ailleurs, car vous vous cooptez.
On en a rien à faire de vos ciels tumultueux, de vos couleurs poussées, elles pètent vos couleurs et elles sentent mauvais. Ils sont tristes vos contrastes explosés comme des bombes atomiques. On le sait que vous avez des pixels dans votre Canon, vous êtes armés jusqu'aux dents, bien fait pour vous!
Vos photos c'est de la collection Arlequin, des romans d'amours où la belle héritière tombe amoureuse du coureur automobile à la mâchoire carrée qui sous des dehors bourrus cache un coeur d'or. C'est pas vrai.
C'est des affiches de motivation, des messages d'encouragement "corporate", des trucs inventés par des cravatés pour vous faire trimer.
Arrêtez-vous. Regardez la vie même, photographiez l'anodin, ne faites pas d'effets de manches, oubliez la machine et l'usine, regardez le ciel, les nuages, l'herbe et le pavé, vos frères humains dans la rue, autour de vous. Ils ont besoin de votre regard pour exister.
muse
C'est quand même quelque chose! Quand elle est là elle m'est insupportable et quand elle n'est pas là elle me manque.
Elle est d'une certaine façon ma muse, elle m'inspire, me désespère, elle m'use ma muse.
Les gens sont en général plus supportables quand on les fréquente de l'autre coté de Facebook, mais elle non, c'est exactement le contraire.
dimanche 2 août 2009
bucolique
Même ici, à la campagne, où l'animation n'est jamais très vive, sauf en cas de fête de famille, les dimanches sont encore plus calmes que le reste de la semaine. En fait il n'y a pas de différence, la différence est dans la tête.
Ce matin sont passés des randonneurs en vélo et des randonneurs à pieds. Mon frère et ma belle-soeur sont venus déjeuner et bavarder une partie de la journée. À part ça, calme plat. Le temps est nuageux et plutôt frais. La douceur tourangelle passablement émolliente. Je pense au sens de l'adjectif "bucolique" et découvre que Littré ne le concevait pas employé pour décrire une humeur.
samedi 1 août 2009
la marche du progrès
Je me souviens d'Internet. Un jour de 1997 j'ai découvert sur un ordinateur au bureau où je travaillais à l'époque qu'on pouvait se connecter à Internet. On n'a jamais pu me débrancher depuis. J'ai acheté aussitôt un ordinateur et je me suis connecté des jours entiers, avec un modem 56ko qui se déconnectait tout le temps et qu'il fallait relancer trente fois par jour. Il n'y avait pas encore grand chose mais c'était miraculeux. Je pouvais lire Slate, le New York Times et le Washington Post, et Salon, et les on-line diaries, l'ancêtre des blogs.
Maintenant je suis à la campagne et je blogue de mon MacBook avec une connexion Wifi, et ça m'émerveille toujours autant, surtout ici.
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