vendredi 31 juillet 2009
la rue
J'ai du mal avec les autres, j'ai du mal a être avec les autres. Je suis solitaire. Et pourtant j'aime photographier les gens. Parce que ce sont mes frères humains et qu'ils ne cessent de m'intriguer. Eux, les gens ils n'aiment en général pas être photographiés, je les comprends, déjà que les regarder dans les yeux ils prennent ça pour une agression alors leur braquer dessus l'objectif d'une machine, vous pensez bien...
fantôme du passé
Paris se vide. Il n'y a plus guère de monde dans les rues et dans les cafés, sur les terrasses. Le matin le métro est vide, même la ligne 13. Le soir le métro est plein, mais de touristes et peu de travailleurs.
Ce soir j'ai cru reconnaître quelqu'un que je ne n'avais pas vu depuis longtemps, dans le métro. C'était une femme dans les cinquante ans, très typée comme l'amie à laquelle elle m'a fait penser. Les mêmes cheveux, un nez semblable, la même forme de lèvres et de visage, juste un peu plus émaciée mais ça pouvait être l'effet de l'âge. Je l'ai bien regardé et nos regards se sont croisés mais elle n'a pas réagi. Ce ne devait pas être elle. Je n'ai pas osé lui demander. Elle a sorti des lunettes d'un étui Gucci et a lu le journal, Libé. Elle est descendue à Strasbourg Saint-Denis. Elle avait un pendentif doré, une main de fatma. Après ça je me suis demandé ce qu'était devenu A. M., l'amie en question. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pensé à elle.
mercredi 29 juillet 2009
en noir et blanc
Je fais des images à la volée, avec un appareil tout petit et discret, le Lumix LX3, je trouve que ses couleurs ne sont pas belles, pas bien rendues, alors que son noir et blanc est pas mal du tout. Il ne tient pas de place, je l'ai tout le temps dans une poche. Je tire de la hanche, vite. Je crois que cette jeune fille est polonaise, ou du moins d'Europe centrale, elle était avec un groupe de jeunes gens avec des badges indiquants leurs noms et leur pays d'origine, il y avait surtout des polonais, cathos je pense, un pèlerinage?
G. me dit à propos de cette image (au-dessus) : "c'est une sorte de Travis urbain". Ce qui est bien quand on a les mêmes références culturelles c'est qu'on se comprend bien et rapidement. Travis c'est le héros du film de Wim Wenders "Paris, Texas", joué par Harry Dean Stanton. C'est un type qui a disparu et qui réapparaît cinq ans après sa disparition du coté de Terlingua, Texas, il ne parle pas, ne dort pas, il est plus ou moins clochard, il marche vers le nord en s'arrêtant le moins possible, il marche vers son passé. C'est vrai que ce type m'a fait penser à Travis.
Je ne comprends pas qu'on puisse se balader dans la ville quasiment pieds nus.... C'est dangereux pour les pieds. Ils ont dû en voir ces pieds, d'ailleurs. Les pieds et les mains révèlent beaucoup de leurs propriétaires, c'est pourquoi ils me fascinent un peu et me révulsent souvent.
lundi 27 juillet 2009
at home {fr}
Les courtes vacances sont terminées, retour aujourd'hui à Paris. Départ de Brest ce matin à 9 heures moins dix, arrivée parfaitement à l'heure à Montparnasse à 13 heures 25 et dix minutes après j'étais au travail! Et content de l'être en plus!
Encore une semaine de vacances à prendre, la semaine prochaine, avec en perspective un petit séjour à Locmaria et en Touraine.
J'aime prendre le train, je me sens bien dans le train. D'une manière générale j'aime les lieux publics comme les gares et les aéroports pourvu qu'ils soient assez vastes et pas trop remplis de monde. J'ai une affection particulière pour la Gare Montparnasse, le Terminal Air France à Roissy, la Gare du Nord à Paris, l'aéroport George Bush à Houston, la gare Victoria à Londres...
Ce matin dans le TGV j'ai dormis du sommeil du juste une grande partie du voyage. Sur le siège devant moi une personne lisait attentivement un livre sur l'appareil photo Canon EOS, un type sur le coté lisait Nietsche en anglais (Beyond The Good And The Evil). Nous nous sommes arrété à Morlaix, Saint-Brieuc, Rennes, Laval et Le Mans. La pluie s'est mise à tomber et à cingler les vitres du train du coté du Mans et comme à chaque fois j'ai ressenti cette sensation de confort douillet et de protection à voir tomber la pluie de l'intérieur d'un train fendant la bise à 300 km/h à travers la campagne.
dimanche 26 juillet 2009
Patrick Taberna
Oui ce sont des photos "mentales" assez éloignées des images neutres des Shore et consorts mais ses images sont belles.
samedi 25 juillet 2009
les matins sont nuageux
Il y a quelque chose qui ne va plus aussi bien. Quelque chose s'est déréglé, j'ai perdu ma sérénité, ce roc solide et calme au plexus solaire, cette détente mentale. Je serre les dents. Je sens un poids de plus en plus lourd sur mes épaules, une tension dans ma tête. Je me mets de nouveau en colère ou alors tout me dégoûte parfois.
Je suis en vacances mais je suis content de retourner au travail, parce que ça va m'occuper l'esprit une bonne partie de la journée. Les matins sont nuageux et le soir plus clair. C'est peut-être le climat breton qui me fait ça, parce qu'il est exactement comme ça, le temps ici, les matins sont humides et les soirs glorieux.
Je fais des images sentimentales et nostalgiques alors que je ne voudrais pas.
mercredi 22 juillet 2009
mardi 21 juillet 2009
images {fr}
J'ai choisi un recadrage format 6X5, parce que c'est le format utilisé en général par Stephen Shore et que c'est ce qui m'inspire en ce moment (les photos de Stephen Shore je veux dire), certes Shore fait ses images à la chambre mais c'est plutôt son style que j'avais envie d'imiter que sa technique. Cette image est prise sur l'esplanade des Invalides à Paris. J'aime l'alignement des plots de béton et l'habillement inversé du couple, les chaussures bleues de la dame et la correspondance entre la veste de l'homme et le store du café au fond.
Pris sur l'esplanade des Invalides. J'aime la succession horizontale des bandes de couleurs différentes, la tonalité effacée, presque terne de l'ensemble, les silhouettes des personnages et l'atmosphère de solitude.
Un platane sur l'esplanade des Invalides. Je trouve belle l'écorce des platanes, les différents tons de verts, le dessin des branche et des feuilles. En plus cette image n'était pas facile du tout à exposer et je suis assez content du résultat. Sans flash et à contre-jour.
Ah! Je passe devant cette boutique tous les jours et tous les jours j'ai envie de la photographier. J'aime le bleu de l' encadrement et l'orange des oranges et la perspective totalement distordue de la porte-fenêtre par rapport au reste, les verticales sont toutes verticales, les horizontales sont toutes horizontales mais pas le bas de la fenêtre! Tout dans cette photo me plaît, même les reflets dans la vitre!
On peut dire que le regard intense du chat tue la photo. Il est surpris par ma présence, il a un peu peur, il m'examine et est prêt à s'enfuir, tous ces sens sont en alerte et tous dirigés vers l'intrus. Mais même si toute l'image se résume à ce regard et à l'attitude d'alerte de ce chat, j'y vois également les différents tons de gris, gris-bleu, le vert des feuilles et celui des yeux du chat. Il y a trois couleurs déclinées sur tous les tons : gris, vert, blanc. Et un soupçon de rose, comme le museau du chat. Pris juste à coté de chez moi, à Paris.
dimanche 19 juillet 2009
un bout de notre monde {fr}
Pour ma part, j’ai seulement envie de raconter bien, un jour, avec les mots les plus simples, la chose la plus importante que je connaisse et qui soit racontable, un désir, une émotion, un lieu, de la lumière et des bruits, n’importe quoi qui soit un bout de notre monde et qui appartienne à tous.
Bernard-Marie KOLTÈS
vendredi 17 juillet 2009
male rain {en}
He comes
riding on the wind
kicking up dust
behind the trees
blowing flakes of rain
He flees past my window
to a distant rumble
Ah, I love these rains of summer, the light is white and clean after as if washed.
mercredi 15 juillet 2009
all systems "go" {fr}
J'ai amené ici à la campagne tous mes livres de Simon Gray, ses mémoires et son journal, pas ses pièces de théâtre, d'ailleurs je n'ai jamais pu trouver une seule de ses pièces de théâtre en librairie en France et aux Etats Unis non plus, j'imagine qu'on peut facilement les trouver en Angleterre mais ça fait un bail que je ne suis pas allé à Londres et d'ailleurs je me demande si je ne vais pas y aller faire un tour les jours prochains — ah mince, j'oublie toujours que je suis fauché comme les blés, où trouverais-je l'argent pour acheter des livres à Londres? (y aller ne me sera pas très onéreux car j'ai de grosses réductions sur Eurostar) — où en étais-je? ah oui Simon Gray je l'adore et j'adore ses Diaries, son journal de vieux curmudgeon plein d'humour, d'incertitudes, d'angoisses et d'humanité, ses digressions sans fins. Le journal de Simon Gray est publié en plusieurs volumes : Enter A Fox, The Smoking Diaries, The Year of the Jouncer, The Last Cigarette, Coda. Fat Chance est un peu à part — mais à lire aussi — ce livre relate l'histoire de la pièce que Stephen Fry, en proie à une soudaine dépression, quitta brutalement et qui ne s'en remit jamais (la pièce, Stephen Fry qui est quelqu'un que j'admire énormément va bien, merci). Simon Gray est mort, à la fin de Coda, en fait il n'écrivit jamais la fin de Coda puisqu'il mourut en plein pendant la rédaction de son dernier volume de mémoires. J'ai donc apporté avec moi les volumes de Simon Gray et je me délecte à les lire (en version original cela va de soi).
Cette nuit j'ai dormis avec les chats, Alphonse et Samba, sur mon lit, ne me laissant qu'une petite partie de la couette. La nuit si calme de la campagne — un silence presque effrayant, on serait presque capable d'entendre l'herbe pousser et mes acouphènes s'en donnent alors à coeur joie — la nuit donc si silencieuse fut agitée. Une mite excita grandement les chats qui la poursuivirent à travers la pièce, à un moment une intrusion supposée dans le périmètre (souris, lapin, hérisson, chouette, un autre chat?) déclencha une réponse immédiate et les deux chats se jetèrent dehors. Je dors la porte ouverte pour ne pas avoir à me lever pour ouvrir aux chats, justement. À son retour de patrouille Samba se trouva d'humeur câline et tint absolument à se lover contre mon cou en ronronnant et en me collant son museau froid dans l'oreille , ce qui n'est pas confortable car il faisait déjà bien chaud. Plus tard je me suis réveillé pour constater que les deux chats dormaient au pied de mon lit dans les bras l'un de l'autre, pourrait-on dire, c'était très cute mais j'aurais préféré que Samba ne ronfle pas autant, toutefois.
Je suis ici avec ma nièce et ses deux filles et bien sûr ma soeur et mon beau frère. Je suis en vacances c'est à dire que je ne fais pas grand chose, je lis, je participe modestement aux tâches ménagères indispensables, je fais quelques photos, je joue avec les filles et je vais me promener dans les environs avec elles, grâce à Dieu j'ai un accès Internet ADSL haut débit, encore qu'il ne soit pas très haut le débit mais enfin c'est suffisant. Là, en écrivant, je garde un oeil sur le lancement de la navette spatiale Endeavor, que je regarde en webcast, qui avec un peu de chance va avoir enfin lieu ce soir. Pas mal quand même pour un endroit aux fins fonds de la campagne dans le centre de la France.
mardi 14 juillet 2009
holiday, day 1 {en}
The journey was uneventful and the train right on time. In the TGV there was this old lady who hung onto her mobile phone for dear life, called someone to give her position when the train left ("just left Paris, dear, arriving in an hour, hopefully"), fell asleep, snored lightly all the way to Saint Pierre des Corps, only to wake up just before the station to utter in her mobile that she was arriving in five minutes or so. Some tracking!
The remainder of the day was spent explaining the workings of a DSLR to my brother in law. Since I have the Sony alpha 200 with two lenses (18 - 75 and 55 - 300), I don't need anymore the Nikon D40. In a spirit of eliminating redundancy I gave the Nikon to my brother in law. I never was fond of the Nikon anyway, I found it not very handy, clunky, complicated. The Sony is a real treat, very simple to use, not too heavy, its looks are of something sturdy not elegant but solid. I love it and I think that I snap better pictures with it than with the Nikon.
I'll spend some days here in Touraine, between the forest and the meadows. Brace for some pastoral pictures and uneventful entries. I'll try to tell some tales though, memories mostly, as I am traveling all over my old stomping grounds. I was born here, fifty two years ago, and spent all the years of my youth here, some in this very house.
lundi 13 juillet 2009
tired of this city {en}
On the Champ de Mars today, with the big stage for Johnny.
This dog understands everything!
The sky tonight over Paris.
restons calmes! {fr}
début de vacances {fr}
Donc je suis en vacances d'été. Mais ce n'est pas pour ça que j'ai été plus actif ce week-end que les autres. La perspective même d'avoir du temps devant moi m'a incité à flemmarder. Flemmarder chez moi veut dire lire (papier et web), regarder la télévision (des reportages essentiellement), dormir (rattraper le sommeil en retard), accomplir quelques tâches ménagères, faire des courses d'épicerie, voilà. Maintenant je suis quasiment prêt à partir à la campagne, encore deux ou trois détails à régler aujourd'hui.
Je viens de terminer "The Pleasures and Sorrows of Work" de Alain de Botton, j'entame la biographie de Virginia Woolf par Hermione Lee. Ne me demandez pas pourquoi! Il n'y a aucun snobisme là-dedans juste l'envie de lire de bons livres, et en anglais, sur des sujets qui m'intéressent, sur des gens passionnants. Le de Botton est remarquable par la qualité de l'écriture, il me semble, et le sujet, peut être un peu superficiellement abordé, est passionnant.
hésitations un peu idiotes {fr}
dimanche 12 juillet 2009
summer holidays {fr}
samedi 11 juillet 2009
Srebrenica, July 1995 {en}
Serb forces had laid siege to the Muslim enclave since the month of May, 1995 and no fresh food had been brought to the tens of thousands civilian refugees since that month. At the beginning, under UN supervision, Bosnian Muslim fighters surrendered their weapons to the peacekeepers. Doing so for peacekeeping reasons, the UN mistakenly gave a helping hand to the Serbs with the invasion of the enclave. Later on, the Dutch commander did not obtain air support nor reinforcements to resist the Serbs and it was in no way possible for the Dutch forces to resist. After the invasion Mladic ordered some 23,000 women and children to be deported but retained the men in warehouses. Some 15,000 Bosnian Muslim men attempted to flee the enclave and were shelled in the mountains
Radovan Karadzic, ex Bosnian Serb leader is in The Hague in custody, waiting for his trial, he is indicted on charges of genocide, war crimes and crimes against humanity. But General Radko Mladic, the butcher of Srebenica, is still at large somewhere in Serbia. Fourteen years after the massacre, justice is not done.
funeral party {en}
transition linguistique
This blog is becoming bilingual (French, English). Some posts will be written in English, others in French. Posts in English will have the mention {en} in the title, those in French will have the mention {fr}. I'm a french guy trying to write in English, my mother tongue is French. I'm fluent at reading and understanding English but I want to learn and to hone my skills at this language I love. Strangely, to write in English is stimulating and satisfying for me. There will be mistakes, please, if you feel comfortable to do so, correct me in the comment forms or send me a brief e-mail note (jrparis(at)gmail.com, type @ in place of (at)).
dimanche 5 juillet 2009
confusion
More than once in my travels in Alaska, people brought up, without prompting, the question of Palin's extravagant self-regard. Several told me, independently of one another, that they had consulted the definition of "narcissistic personality disorder" in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders—"a pervasive pattern of grandiosity (in fantasy or behavior), need for admiration, and lack of empathy"—and thought it fit her perfectly. When Trig was born, Palin wrote an e-mail letter to friends and relatives, describing the belated news of her pregnancy and detailing Trig's condition; she wrote the e-mail not in her own name but in God's, and signed it "Trig's Creator, Your Heavenly Father."
samedi 4 juillet 2009
MDCCLXXVI
Le 11 juin 1776 le Congrès Continental désigna un comité de cinq personnes pour écrire la déclaration, en fait ce comité devait produire un document formel justifiant la décision de faire sécession de l'Empire. Le comité était composé de Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, Robert Livingston, John Adams et Roger Sherman. Le comité demanda à Thomas Jefferson de rédiger la déclaration et celui-ci exécuta sa mission. Après quelques retouches suggérées par les autres membres du comité, la déclaration fut présentée au Congrès le 1er juillet et donna lieu à de nombreuses discussions. Un vote eu lieu le 2 juillet et la déclaration fut adoptée, mais il y eu quelques retouches (un passage critiquant l'esclavage fut enlevé au dernier moment, au grand dam de Jefferson) et la déclaration ne fut publiée que le 4 juillet 1776.
La Déclaration d'Indépendance est en fait une longue liste de griefs adréssés au roi d'Angleterre assorti d'une déclaration de principe de séparation de l'Empire et du droit de décider son destin et ses lois pour le nouvel état. Le préambule est remarquable pour cette déclaration des droits naturels humains :
We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness.
"Nous considérons comme évident que tous les hommes ont été créés égaux, que leur Créateur leur a donné certain Droits inaliénables, parmi lesquels la Vie, la Liberté et la recherche du Bonheur."
L'énoncé de ce principe était assez révolutionnaire dans un pays qui pratiquait l'esclavage et qui chassait les indiens de leurs terres pour s'y installer. De toute évidence en pratique certains hommes étaient moins égaux que d'autres et le resteraient jusqu'à la fin de la guerre de sécession et même jusqu'au mouvement pour les droits civiques et la désegrégation des années 60, deux siècles après la Déclaration d'Indépendance.
Thomas Jefferson, le rédacteur de la déclaration, était un grand personnage, très intelligent et très cultivé. Il se disait abolitionniste mais possédait lui-même des esclaves dans sa propriété de Monticello en Virginie, certes ceux-ci étaient bien traités et éduqués, beaucoup mieux que chez les autres propiétaires terriens. Jefferson était un réaliste, pas un idéologue : il savait que l'esclavage était mal mais il savait aussi qu'il n'était pas possible de l'abolir immédiatement. Il fallait d'abord se débarrasser des Anglais, établir le nouvel état, stabiliser la situation économique et changer les mentalités de ses concitoyens. Tenter d'abolir l'esclavage était voué à l'échec et vouait à l'échec les autres entreprises nationales. Il travailla toute sa vie à essayer d'empêcher que les nouveaux États de l'Union n'adoptent l'esclavage, il essaya d'émanciper les esclaves en Virginie, son État, il n'y parvint pas, mais parvint à interdire toutes nouvelles importations d'esclaves en Virginie. Thomas Jefferson croyait à ce qu'il disait dans la Déclaration, pour tous les hommes et pas seulement les Blancs. Mais il était réaliste et pragmatique et ces qualités devraient être mises à son crédit. Lincoln, presque un siècle plus tard, dû recourir à une guerre sanglante pour faire abolir l'esclavage partout aux États Unis, en se réclamant des mots de Jefferson dans le préambule de la Déclaration d'Indépendance.
vendredi 3 juillet 2009
glitter and oddities
What show business required, he had also learnt, was to give the fans what they wanted. If they demanded fantasies, he would provide them. (“The longer it takes them to discover [who I am], the more famous I will be.”) From the end of the 1980s he devised ever more headline-grabbing ventures: bidding for the bones of the Elephant Man, sleeping in an oxygen chamber, appearing in toyshops and galleries in garish wigs and moustaches. Dates were arranged with Tatum O’Neal and Brooke Shields to prove he was all man, rather than the shrinking virgin of his other public self. Two marriages were undertaken, three children vicariously produced.
Oddness overshadowed his real, hard-won achievements: world adulation for a black pop star, the birth of video celebrity, and millions of dollars given to black causes. If the press stayed on his weird story, he believed, his records would sell. The risk was that the weirdness would multiply until he was hardly human.
9,5%
The American economy lost 467,000 jobs in June and the unemployment rate edged up to 9.5 percent in a sobering indication that the most painful downturn since the Great Depression has yet to release its hold.
9,5% de chômage! Plus qu'en France!
jeudi 2 juillet 2009
AF 447
Nous pensons extrêmement probable que, face à cette situation soudaine, relativement inextricable, l'équipage aurait perdu le contrôle de l'avion et qu'un décrochage haute vitesse est l'explication la plus plausible de la fin du vol.