Passé ce premier week-end de vacances quasiment sans mettre le nez dehors de chez moi. Oui, je suis en vacances depuis vendredi soir pour deux semaines seulement car il faut absolument que je retourne au travail à la fin du mois de juillet, j'ai une réunion très importante (j'espère qu'elle ne sera pas différée) sur un projet qui me tient à coeur et une stagiaire que je dirige termine son stage fin juillet. Je reprendrai une semaine en août probablement. C'est la première fois que je prends si peu de vacances mais je dois dire que ça ne me gène pas du tout. Je n'ai pas les moyens en ce moment d'aller nulle part ailleurs qu'en France et dans ma famille — financièrement je suis aussi fauché qu'on puisse l'être quand on a accumulé les bêtises de procrastination et les oublis. Je suis très content d'aller chez les membres de ma famille que j'aime beaucoup, mais il ne faut pas en abuser au risque de les lasser, ce qu'ils auront la gentillesse de ne pas me dire mais que je sentirai néanmoins. D'autre part on se sent coupable de jouer le pique-assiette trop longtemps! Donc deux semaines c'est parfait. Mon travail n'est pas stressant ni fatiguant physiquement et donc je n'ai pas vraiment besoin de repos réparateur.
Donc je suis en vacances d'été. Mais ce n'est pas pour ça que j'ai été plus actif ce week-end que les autres. La perspective même d'avoir du temps devant moi m'a incité à flemmarder. Flemmarder chez moi veut dire lire (papier et web), regarder la télévision (des reportages essentiellement), dormir (rattraper le sommeil en retard), accomplir quelques tâches ménagères, faire des courses d'épicerie, voilà. Maintenant je suis quasiment prêt à partir à la campagne, encore deux ou trois détails à régler aujourd'hui.
Je viens de terminer "The Pleasures and Sorrows of Work" de Alain de Botton, j'entame la biographie de Virginia Woolf par Hermione Lee. Ne me demandez pas pourquoi! Il n'y a aucun snobisme là-dedans juste l'envie de lire de bons livres, et en anglais, sur des sujets qui m'intéressent, sur des gens passionnants. Le de Botton est remarquable par la qualité de l'écriture, il me semble, et le sujet, peut être un peu superficiellement abordé, est passionnant.