Nous pensons extrêmement probable que, face à cette situation soudaine, relativement inextricable, l'équipage aurait perdu le contrôle de l'avion et qu'un décrochage haute vitesse est l'explication la plus plausible de la fin du vol.
jeudi 2 juillet 2009
AF 447
Le BEA (Bureau Enquêtes Accidents) a donné des éléments importants sur ce qu'on sait désormais des minutes qui ont précédé la chute de l'avion Air France, vol 447. Le blog Eurocockpit donne une interprétation très intéressante des divers signaux ACARS envoyés en France avant la disparition. Il en ressort que, selon toute vraisemblance, la panne des tubes de Pitot a entraîné une cascade de défauts des divers instruments qui servent au pilotage de l'avion, l'équipage a été alors confronté à 4h10 du matin, sans visibilité à cause de la nuit noire qui l'entourait, à la nécessité de reprendre le pilotage de l'avion à la main, à une altitude et vitesse de croisière, et alors que tous leurs instruments les lâchaient un par un, déclenchant des alarmes sonores et visuelles dans tous les sens, sans notion de vitesse, de poussée des réacteurs, de direction et d'assiette de l'avion. Une situation "relativement inextricable". La météo bien que mauvaise et turbulente (présence de cellules orageuses sur la route probable de l'avion, que les autres vols sur cette route ont été contraints d'éviter) ne serait pas la cause première de la perte de l'avion. Eurocockpit conclu que :