dimanche 26 août 2007
un dimanche après-midi
Sicoté les blogs, bricolé des trucs, écris un peu, surfé beaucoup, lu sur le net et dans un livre en bois mort. Accomplis deux ou trois corvées domestiques.
Compulsé "New York Mille Monuments".
J'ai New York dans la tête. Ce coup là nous sommes fin prêt, les billets d'avion sont achetés, l'hôtel est booké. Reste à y arriver. Dans deux mois. Mais j'ai le New York state of mind.
J'ai ressorti de vielles photos de 2003. A l'époque je ne connaissais rien à la technique et je ne savais quasiment pas me servir de mon Coolpix 4500. Alors j'ai fait beaucoup d'erreurs. La pire étant de ne prendre des photos qu'en petit format, peur de n'avoir pas assez de place sur la carte (j'étais dans une phase mentale où je craignais toujours de manquer, de tout, c'était irraisonné, j'ai passé mon séjour à compter mon fric et à broyer du noir à l'idée que j'allais en manquer alors qu'il n'y avait aucune raison de penser ça, bon, j'étais sévèrement déprimé mais je ne le savais pas encore...). Donc ces photos sont merdiques. Alors j'essaye de les rattraper avec Photoshop. En faisant des calques sépia et en diminuant la saturation, et aussi en ajoutant des calques de vignettage. J'arrive à obtenir une tonalité qui me plait mais qui est fort éloignée de la réalité. Mais ça me plait c'est l'essentiel. Ces photos sont trop petites pour être imprimées. Quel nul j'étais! Je tâcherai d'être meilleur cette année.
en voilà une, l'entrée des studios NBC
une autre, les pompiers, les héros de la ville
les journaux du dimanche, 1 kilos l'exemplaire! incroyable!
une épicerie dans le Spanish Harlem
et une belle voiture devant la NBC au Rockefeller Center.
Deezer
Bon je vous en mets tout de suite une petite, c'est une chanson d'une de mes formations favorites que je ne cesse de recommander sur l'air des lampions à tout le monde : Mùm, un combo islandais inspiré qui fait un genre de musique minimaliste et intimiste, discrète mais très sophistiquée. Cette chanson s'appelle We Have A Map Of The Piano, elle est assez représentative de ce que produit cet orchestre et elle se trouve sur leur album Finally We Are No One. Mùm sort un nouvel album dans le courant du mois de septembre.
Découvert grâce à ce nouveau blog (geekette) qui me plaît bien!
samedi 25 août 2007
Françoise chante
C'est le jour des vidéos! Il faut vous dire que j'adore Françoise Hardy (elle a une classe, une grâce, quelle femme!) et que je viens de lire Jane qui m'a donné envie de poster cette superbe chanson.
mardi 21 août 2007
chronique pipole
photo de la maison trouvée chez Design & Typo
tout le monde devrait écrire (et/ou lire)
Désirer écrire, c’est pénétrer dans un espace dangereux, parce qu’on entre dans un sombre tunnel qui n’a pas de sortie, parce qu’on n’est jamais pleinement satisfait, parce qu’on n’arrive jamais à écrire l’œuvre parfaite ou géniale, ce qui est la pire des contrariétés. On apprend à mourir avant d’apprendre à
écrire. Comme dit Justo Navarro, être écrivain, quand on sait enfin écrire, c’est devenir un être étrange, un étranger : il faut se mettre à se traduire soi-même. Écrire, c’est se faire passer pour un autre, écrire, c’est cesser d’être écrivain ou de vouloir ressembler à Mastroianni pour simplement écrire, écrire ce qu’on écrirait si on écrivait. C’est quelque chose de terrible mais que je recommande à tout le monde, parce qu’écrire, c’est corriger la vie - même si on ne corrige qu’une virgule par jour -, c’est la seule chose qui nous protège contre les blessures insensées et les coups absurdes assénés par l’horrible vraie vie (c’est parce qu’elle est horrible qu’on doit payer un tribut pour écrire mais renoncer à des pans entiers de la vraie vie n’est pas aussi pénible qu’on pourrait le penser). Comme disait Italo Svevo, c’est aussi ce qu’on peut faire de mieux en ce bas monde et c’est précisément pourquoi on devrait souhaiter que tout le monde en fasse autant : « Quand tous comprendront clairement comment je fais, tous écriront. La vie sera imprégnée de littérature. La moitié de l’humanité se consacrera à la lecture et à l’étude de ce que l’autre moitié aura écrit. Et le recueillement occupera le plus clair de son temps qui sera ainsi arraché à l’horrible vraie vie. Et si une partie de l’humanité se rebelle et refuse de lire les élucubrations des autres, tant mieux. Chacun se lira soi-même. »
Si on lit les autres et si on se lit soi-même, il y a, selon moi, peu d’espace pour les explosions guerrières mais il en reste, en revanche, beaucoup pour qu’un homme montre son aptitude à respecter les droits d’un autre et vice versa. Personne n’est moins agressif que quelqu’un qui baisse les yeux pour lire un livre qu’il a entre les mains. Il faudrait partir en quête de ce recueillement universel. On va me dire que c’est une utopie mais il n’y a que dans l’avenir que tout est possible."
Enrique Vila-Matas
grisouille
Ma productivité ce week-end a été absolument nulle. J’ai quasiment passé le samedi à dormir et le dimanche plus ou moins hébété. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être le contrecoup de la rentrée après ces vacances bien remplies, ou une pointe de déprime, ou la réadaptation à la vie citadine. Il semble que je sois un peu marginalisé dans mon travail actuel, ce qui s’explique en partie par le fait que je change de job et que je pars bientôt pour un autre service fort différent de celui dans lequel je travaillais jusqu’ici. Tout le monde est en vacances, je suis quasiment seul au bureau. Alors ça a tendance à m’affecter le moral, légèrement, je me demande bien pourquoi! Aussi ai-je décidé d’être proactif : j’ai pris contact avec mes futurs collègues, aujourd’hui, sous le prétexte de régler les détails de mon arrivée. Aucun problème à signaler, tout le monde est happy-happy de me voir. Ah! Maintenant donc je range mes dossiers, je nettoie par le vide les paperasses laborieusement entassées depuis 3 ans. Ce bureau va être zen, nom d'une pipe! Je retrouve une certaine tonicité.
dimanche 19 août 2007
Dean
trente ans...
mardi 14 août 2007
branché
lundi 13 août 2007
test Vélib
Ce soir donc j'ai testé Velib', le nouveau service de location de vélos de la ville de Paris, après avoir noté à midi qu'il y avait une station près de mon travail. Quand je suis arrivé à la station en question il y avait sept vélos disponibles mais j'ai rapidement noté qu'un des vélos était en mauvais état (fourche tordue). Le système pour louer un vélo à la journée est relativement simple et ergonomique, on paie avec sa carte bancaire (1€) et on peut décrocher un biclou. Ceux-ci sont plutôt lourds et massifs, il faut régler la selle à sa taille, ce qui chez moi n'est pas parfaitement possible parce que je suis très grand (1 m. 90) — mais j'ai l'habitude de ne trouver que des choses pas vraiment faites pour les grands mais pour des tailles moyennes. Certes le vélo est lourd mais il est muni de trois vitesses très pratiques (la 1 dans les côtes, la 2 sur les faux plats, la 3 sur le plat) et qui rendent le pédalage très aisé même en côte. Changer de vitesse ne pose aucun problème. J'avais une côte à négocier (rue Guy Moquet) et je l'ai fait sans peine excessive mais sans aller très vite ce qui me convenait tout à fait. Il faut être évidemment très attentifs, on ne peut pas révasser comme en marchant, il y a les feux rouges, les passages piétons, les automobilistes qui vous doublent et surtout ceux qui sont stationnés et qui peuvent à tout moment ouvrir la portière coté rue et vous envoyer dinguer. Etre doublé par un autobus est assez impressionnant! Il faut dire que (a) c'était la première fois que je faisais du vélo dans Paris, (b) nous sommes au mois d'aout et le trafic est léger. En arrivant près de chez moi j'ai pu accrocher mon vélo sans difficultés à la station où il restait seulement deux vélos disponibles et voilà, fini, j'ai mis une vingtaine de minutes pour aller de la Porte de Clichy à Marcadet - Poissonniers. C'est pratique et ça fait un bon exercice. Cependant pour une utilisation aussi courte c'est cher si on n'a pas d'abonnement. Mais je préfère encore marcher, parce que je peux révasser et me détendre alors que sur le vélo je ne suis pas vraiment détendu et très conscient des dangers. Et c'est plus sportif que la marche, donc plus fatiguant. Bon, je crois que je vais prendre un abonnement à l'année et probablement aller au travail en vélo (tout en descente!), quitte à revenir à pied ou en bus.
contact
- ah la bonne odeur de gazole!
- en sortant de chez moi, à la station Vélib' au coin de la rue, plus que deux vélos disponibles, ça semble avoir un certain succès ce truc.
- première personne rencontrée dans la rue : une femme au crâne rasé, parlant toute seule un langage fait exclusivement de clics : "shlick! clap! click! (ad libitum)...", y'a que chez moi qu'on voit autant de dingues dans les rues!
- sur le chemin du métro croisé un touareg avec tout l'attirail de l'homme du désert (djellaba bleue lui descendant aux chevilles, foulard blanc enroulé autour de la tête et sandales) portant une sacoche de laptop!
- déjeuné dans un Subway près d'Etienne Marcel, il y autant de Subways à Paris qu'à Brest : un. C'était excellent.
- je me suis trompé de sens en prenant le métro ligne 1 à Châtelet : parti vers Château de Vincennes et non vers La Défense, et j'ai mis deux stations à m'en rendre compte (j'étais plongé dans "La Vengeance de la pelouse" de Brautigan). Changé de sens à Bastille, ce qui m'a permis de faire des photos pas vilaines du tout.
- chez Smith & Son, entendu un type avec un accent anglais parfait expliquer des trucs à sa fille avec une patience extraordinaire et une clarté irréprochable, passé un long moment à les écouter juste par plaisir (..."no dear, in a library you borrow books, in a bookshop you buy books...").
- remarqué des touristes d'Europe de l'Est, en quelle langue Paris s'écrit Pariz? en quelle langue y a t'il des s et des z partout?
- grosse averse en sortant de chez Smith & Son, reflux massif et impatient de la foule qui était aux jardins des Tuileries, affluence à la station de métro.
- bavardé sur Gtalk avec Daylon, content de le retrouver, on dine mardi soir.
- à mon retour il y avais 6 vélos à la station Vélib'.
dimanche 12 août 2007
retour
Changé un peu le design du blog. Hum, c'est mon défaut, j'ai toujours envie d'un nouveau template, j'ai toujours envie de changer en fait.
Grande envie d'Amérique... Ca me fait ça toujours au mois d'aout depuis aout 1993 date de mon premier voyage là-bas. Le voyage de la "révélation", sans doute puisqu'il m'a marqué à tout jamais et que depuis j'ai envie d'Amérique et du voyage d'Amérique. Cette année ce sera du 24 au 31 octobre, à New York City. En attendant je lis le dernier roman de Richard Ford 'The Lay of The Land" où l'on retrouve Frank Bascombe le héros de "The Sportwriter" et de "Independence Day". Et une biographie de Sam Shepard. Je regarde avec envie les photos de Rose qui rentre d'une belle balade américaine qu'elle sait mettre en scène avec infiniment de talent. Envie de regarder de nouveau "Don't Come Knocking" et "Paris, Texas" de Wenders, je vais aller m'acheter le DVD du premier, tiens.
samedi 11 août 2007
rencontre
Hier journée magnifiques aux iles. Pique-nique sur Litiry. L'ile est déserte sauf en été où quelques touristes locaux fréquentent ses plages. Celle-ci sont de sable très blanc et très fin. L'eau est claire mais froide, nous sommes un peu au large et autour de l'ile passent des courants de marées très violents. Nous avons vu un jeune phoque tout près du bateau. Il était certainement curieux de notre présence (on faisait un peu "boat-people", il faut dire!) et s'est même approché de nous quand Y* a coupé le moteur. Il était assez jeune mais avait un pelage d'adulte (un ou deux ans peut-être), il nageait en gardant une distance de sécurité et nous regardait avec probablement la même curiosité que nous. Les phoques de nos régions ont une tête qui ressemble à celle d'un chien (et ils aboient aussi un peu comme des chiens) et un pelage gris tacheté. Ils sont curieux et celui que nous avons vu était un jeune qui de toute évidence n'avait jamais eu maille à partir avec les humains.
Le temps est toujours aussi beau. En fait depuis une semaine nous avons eu un temps beau et à peu près chaud. J'ai bronzé semble-t-il.
Envie de lire Raymond Carver, Richard Ford, Tom McGuane et Jim Harrison. Dès que je suis rentré je m'y plonge. Je ne veux pas de sophistication littéraire en ce moment mais du réalisme, du minimalisme... J'ai des périodes comme ça!
jeudi 9 août 2007
ardoise
Un cher et fidèle lecteur me demande mes influences en poésie. Hum, c'est bien prétentieux de parler comme ça! Mais voilà, pour moi il en est des poètes comme des photographes, j'ai quelques grands maitres dont je serre les oeuvres sur mon coeur : Raymond Carver, Charles Bukowski, Sam Shepard, Ted Kooser, Jim Harrison, Blaise Cendrars, Nicolas Bouvier, Richard Brautigan et les asiatiques bien sûr de qui tout découle : les chinois Yang WangLi, Li Po (et tous les poètes de la dynastie des T'ang), les japonais Basho, Shiki, mon cher Buson... Pour les photographes ce sont Frank Horvat, William Eggleston, Stephen Shore, Patrick Taberna, Joël Sternfeld, Walker Evans, Lee Friedlander, Saul Leiter, Bernard Plossu... et bien d'autres.
1024 hectopascals
en regardant l'océan
tout est relatif, n'est-ce pas?
j'ai l'air malin
à composer ces poèmes dérisoires
mais que faire d'autre?
certaines questions n'ont pas de réponses
mais on se doit de les poser
parce qu'on est des humains
personne pour répondre à ces questions
tant pis, laissons les là,
à l'état de question
l'araignée tisse sa toile
sans se soucier du reste
on allume le barbecue
on prépare le déjeuner
on chasse les ombres
mais on tend le dos
un peu d'humidité dans l'air
s'évapore
mercredi 8 août 2007
promenade solitaire le soir dans les chemins creux
dans la forêt précambrienne
qu'est-ce ce que je fais là?
dans le champ
des pierres remontent à la surface
venues du fond des âges
les fils du téléphone
vibrent et chantent
dans le vent
les buses, là bas,
mêlent leurs sifflements,
tournoyant, elles dansent
"voici bien longtemps
le monde naquit
avec, hé ho, et le vent et la pluie"
lundi 6 août 2007
changements à venir
Nous avons été touché par une vague de beau temps à la bretonne pendant deux jours. "A la bretonne" veut dire que la vague de chaleur n'a pas dépassé les 24°C, ce qui est déjà bien beau, et hier soir, après une journée tout simplement magnifique en une demie heure la brume est tombée, la température a chuté de 5°C, puis la pluie est venue, fine, mouillante... Bon, samedi nous avons eu une très belle journée, on est allé pique-niquer à Litiry cette petite île paradisiaque au large du Conquet. Bonne journée au bon air et au bord de la mer.
J'attaque ma dernière semaine de vacances et j'ai déjà un petit pincement mais je continue à apprécier l'instant présent, d'autant plus que mon avenir au boulot ne me soucie plus puisque je vais changer le 15 septembre pour un travail qui s'annonce passionnant, avec des gens nouveaux... J'hésite à parler de mon travail sur ce blog, je m'impose une sorte de devoir de réserve sur ce plan qui est peut-être innaproprié, mais c'est ainsi. Sachez juste que je vais faire enfin un job (toujours aux "chemins de fer", bien sûr) assez atypique pour la boite qui m'emploie, un job que je convoite en fait depuis longtemps et dans lequel je vais pouvoir mettre en oeuvre beaucoup de mes connaissances et intêrets extra-professionnels (et éclectiques) et dans lequel je jouirais d'une plus grande liberté d'action que maintenant, un job dans un domaine quelque peu en marge des jobs habituels dans l'entreprise et pour lequel ils recherchaient quelqu'un d'un peu atypique (je suis vraiment atypique en tout, même dans ma vie privée (quoique bien normal, hein!)), donc j'étais leur homme, il me semble! D'ailleurs nous étions peu de candidats. Ils cherchaient en fait un bac + 4... Mais bien que je ne sois pas du tout aussi diplômé, je crois qu'ils se sont rendu compte que mon expérience professionnelles (très variée) et mes compétences et connaissances extra-professionnelles faisaient l'affaire.
Donc j'ai le coeur plutôt léger à l'idée de retourner au boulot lundi prochain pour terminer mes chantiers en cours, mettre au courant mon remplaçant de mon job actuel, dire au-revoir à tout le monde et plier mes gaules. Une chose est sure : j'ai rarement été aussi content de changer de boulot. J'aime le changement, et puis après 5 ans dans ce job je suis vraiment content de changer d'air et de voir de nouvelles têtes.
Aujourd'hui la famille arrive. Youpi!
samedi 4 août 2007
on the side (note technique)
jeudi 2 août 2007
des gens
DarkRoom
J'ai téléchargé DarkRoom pour Windows (une appli qui ne fonctionne normalement — et s'appelle WriteRoom — que pour Mac-Os mais qu'un développeur de talent et généreux a converti pour Windows). C'est gratuit et c'est génial. C'est une machine à écrire à l'écran — pas un traitement de texte — qui vous laisse face à un plein écran noir avec des caractères verts, une appli ultra-simple pour écrire sans être distrait par quoi que ce soit (encore que du coup, à cause de l'écran parfaitement noir, je me vois dedans ce qui est un peu distrayant en soi, mais ça vient de ces stupides écrans "cristal" et je fais avec). C'est exactement l'appli que je cherchais depuis longtemps pour écrire. Aussi stupide que ça puisse paraitre j'ai besoin d'un environnement particulier pour écrire, et jusqu'à maintenant je ne l'avais pas vraiment trouvé, et pourtant j'ai essayé. Bien sûr j'y arrive quand-même avec les outils traditionnels mais je me suis rendu compte qu'un environnement ultra-simple comme DarkRoom m'aidait. Sans compter que ça à un look "vieille informatique" qui me plait beaucoup. Que voulez-vous, je suis snob!
mercredi 1 août 2007
mother nature
In my opinion, Mother Nature is a psychopathic bitch, and she is out to get you,' nanotech researcher and engineer Tihamer Toth-Fejel comments offhand during his presentation on the potentials of future technology. '[You have to] adapt, change or die.
(on KurzweilAI.net)