Le temps est orienté vers la médiocrité, le ciel gris ressemble à une plaque de métal, l’humidité est importante, on s’attend à une nouvelle période de pluie assez longue qui viendrait couronner cet été décidément pourri. Si l’on en croit Météo-France la semaine verra se succéder les dépressions atlantiques, pluvieuses et venteuses et des températures plutôt frisquettes pour la saison. Heureusement, sous nos latitudes, nous serons épargnés par l’ouragan Dean, avec un peu de chance.
Ma productivité ce week-end a été absolument nulle. J’ai quasiment passé le samedi à dormir et le dimanche plus ou moins hébété. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être le contrecoup de la rentrée après ces vacances bien remplies, ou une pointe de déprime, ou la réadaptation à la vie citadine. Il semble que je sois un peu marginalisé dans mon travail actuel, ce qui s’explique en partie par le fait que je change de job et que je pars bientôt pour un autre service fort différent de celui dans lequel je travaillais jusqu’ici. Tout le monde est en vacances, je suis quasiment seul au bureau. Alors ça a tendance à m’affecter le moral, légèrement, je me demande bien pourquoi! Aussi ai-je décidé d’être proactif : j’ai pris contact avec mes futurs collègues, aujourd’hui, sous le prétexte de régler les détails de mon arrivée. Aucun problème à signaler, tout le monde est happy-happy de me voir. Ah! Maintenant donc je range mes dossiers, je nettoie par le vide les paperasses laborieusement entassées depuis 3 ans. Ce bureau va être zen, nom d'une pipe! Je retrouve une certaine tonicité.