Départ aujourd'hui. Fin des vacances. Lundi au boulot. Je suis content de retrouver mon appartement et mon intimité. Je ne suis pas inquiet de retrouver mon job et même la normalité et la routine d'aller au boulot tous les jours, le rythme de la semaine, je commence à en ressentir le besoin. Ne nous trompons pas, je pourrais rester en vacances encore longtemps sans problèmes mais ça demanderait des dispositions d'esprit que je n'ai pas encore, les habitudes, le travail me donnent une règle de vie dont j'ai, quelque part, encore besoin. Je regrette de quitter ce pays que j'adore : cette magnifique campagne, la mer si belle, la maison si accueillante et confortable, ma chouette famille. Mais je ne dois pas me plaindre, cette année il est probable que je puisse y revenir plus souvent que les autres années. C'est décidé, à ma retraite je m'installe dans cette région!
Hier journée magnifiques aux iles. Pique-nique sur Litiry. L'ile est déserte sauf en été où quelques touristes locaux fréquentent ses plages. Celle-ci sont de sable très blanc et très fin. L'eau est claire mais froide, nous sommes un peu au large et autour de l'ile passent des courants de marées très violents. Nous avons vu un jeune phoque tout près du bateau. Il était certainement curieux de notre présence (on faisait un peu "boat-people", il faut dire!) et s'est même approché de nous quand Y* a coupé le moteur. Il était assez jeune mais avait un pelage d'adulte (un ou deux ans peut-être), il nageait en gardant une distance de sécurité et nous regardait avec probablement la même curiosité que nous. Les phoques de nos régions ont une tête qui ressemble à celle d'un chien (et ils aboient aussi un peu comme des chiens) et un pelage gris tacheté. Ils sont curieux et celui que nous avons vu était un jeune qui de toute évidence n'avait jamais eu maille à partir avec les humains.
Le temps est toujours aussi beau. En fait depuis une semaine nous avons eu un temps beau et à peu près chaud. J'ai bronzé semble-t-il.
Envie de lire Raymond Carver, Richard Ford, Tom McGuane et Jim Harrison. Dès que je suis rentré je m'y plonge. Je ne veux pas de sophistication littéraire en ce moment mais du réalisme, du minimalisme... J'ai des périodes comme ça!