dimanche 30 mars 2014
vendredi 28 mars 2014
Hard landing
Avec 39 noeuds de vent de travers l’atterrissage est délicat. Ce A340 de Lufthansa s'est fait mal en atterrissant à Narita le 18 mars. D’ailleurs il est toujours là bas depuis, il y a de grosses révisions à faire avant qu'il puisse reprendre l'air.
Unknown known
Errol Morris vient de sortir son documentaire sur Donald Rumsfeld, je veux absolument le voir, j'ai une sorte de fascination malsaine pour Rumsfeld, qui est pour moi, dans la troïka Bush-Cheney-Rumsfeld le personnage le plus énigmatique et le plus intéressant.
Sherlock & Sopranos
mercredi 26 mars 2014
La montée du Front
La visite médicale
La consultation du médecin est précédée par une série de tests effectués par l'infirmière.
- urine,
- poids, mensurations,
- ophtalmo,
- audio.
C'était la première fois qu'on me faisait passer un test audio. Fait en dépit du bon sens, dans le bureau de l'infirmière avec plein de bruits parasites, comme téléphone qui sonne ou train qui entre en gare. On met un casque et l'infirmière vous envoie des sons à différentes fréquences dans une oreille puis dans l'autre. On doit appuyer sur un bouton si on entend le son envoyé. Il est très facile de tricher puisqu'on n'est pas enfermé dans un cabine et qu'on voit très bien l'infirmière appuyer sur le bouton qui sert à vous envoyer les sons. Et même si on ne la voit pas, on entend très bien le bruit qu'elle fait en appuyant sur ce bouton, le casque, évidement, n'est pas anti-bruit.
Les tests ophtalmos étaient plus complets que les autres fois. Test de champ visuel en particulier, utiles pour repérer les glaucomes (dont je suis indemne).
Je n'ai compris qu'à la fin qu'on me faisait passer tous ces tests parce qu'ils s'étaient trompés de dossier, en fait ils m'ont fait passer tous les tests prévus pour un agent non-sédentaire, habilité à la sécurité, qui se trouve avoir un nom qui ressemble vaguement au mien. Je m'en suis rendu compte quand ils m'ont demandé de signer les documents les autorisant à faire une recherche de drogues dans mes urines. Qu'à cela ne tienne, ils ont juste changé les étiquettes et remis les papiers dans le bon dossier et ils ont gardés mes tests.
A la différence de ce qui se pratiquait dans mon ancienne Région ils n'ont pas voulu me faire un rappel de vaccination, il faudra que je me débrouille avec mon médecin traitant. Dans la Région précedente ils ne discutaient même pas, quand ils voyaient que le carnet de vaccination l'exigeait ils vous shootaient sans hésitation.
Les résultats des tests n'ont pas montré de problèmes particuliers sauf les tests d'audition qui ont été qualifiés de médiocres par l'infirmière ! Mais comme je n'en avais jamais passé avant ils n'ont pas pu faire de comparaison et finalement le médecin a reconnu qu'ils n'étaient pas si médiocres que ça, et même plutôt dans la moyenne, surtout faits dans les conditions décrites plus haut.
L'infirmière était froide et plutôt désagréable.
Après-ça visite au médecin du travail. Sans problèmes. 14/9 de tension comme d'habitude pour moi, un peu haut mais rien d'inquiétant.
Prochaine visite en 2016, d'ici là je serai peut-être à la retraite ou sur le point d'y partir.
Le marché
Le mercredi c'est le jour du marché sur la rue de la Chapelle, entre la rue de Maubeuge et la station de métro Barbès-Rochechouard, sous le pont du métro aérien. Les vendeurs s'installent côte à côte tout le long du boulevard, leurs places sont réservées et la mairie met à leur disposition des supports amovibles sur lesquels accrocher leurs auvents. Le marché a lieu aussi le samedi matin. A quinze heures tout le monde doit avoir vidé les lieux. Des montagnes de détritus de toute sorte jonchent le sol après le départ des forains, légumes défraîchis, fruits gâtés, papiers gras, palettes cassées, sacs en plastique, cartons, cageots, etc. Les services de nettoiement de la ville interviennent alors en nombre pour remettre les lieux en état et enlever les supports métalliques des auvents. Le marché est surveillé discrètement mais fermement par la police municipale et nationale. Il y a toujours quelques cars de CRS ou de Gendarmes Mobiles garés dans les rues proches, prêts à intervenir en cas d'incident. Le marché attire une foule bigarrée et quelques pickpockets. La plus grande préoccupation des forces de police semble être plutôt les vendeurs à la sauvette. Il est fréquent que des vendeurs clandestins installent des étals provisoires aux marges de l'espace du marché. Ils y vendent des objets usagés, peut-être recelés et des vêtements d'occasion. Ils sont en général vite repérés par les flics qui les chassent et qui confisquent parfois leur marchandise. Parmi ces vendeurs clandestins il y a une forte proportion de Roms et de Manouches. Il y a quelques mois, un second marché officieux se tenait au même endroit que le marché officiel dès la nuit tombée. Des gens venaient vendre quelques biens, à très bas prix ; un public important venait voir, chiner, marchander et acheter. La police y a mit bon ordre, désormais il n'y a plus, le soir, que des flics en patrouille, pour éviter que le marché clandestin ne se réinstalle.
lundi 24 mars 2014
Lundi
En dépit d'une bonne nuit j'ai été toute la journée dans un état mental très peu serein et surtout incapable de me concentrer sur le travail. Heureusement, ou peut être parce que, je n'ai pas beaucoup de boulot en ce moment. J'ai commencé plusieurs choses mais je n'ai pas été fichu de les terminer ni même de m'y atteler longtemps. Demain je dois me lever très tôt pour aller à la visite médicale (qui a lieu tous les deux ans) et bien que je sois apparemment en bonne santé, du moins n'ai-je aucun symptôme, la visite à un médecin, quel qu'il soit, m'inquiète toujours vaguement. Je suis de cette catégorie d’hypocondriaque qui a les médecins en horreur et en particulier les médecins qu'il ne connaît pas, qu'il n'a jamais vu. Il y a des hypocondriaques qui sont tout le temps fourrés chez le médecin, dès l'apparition du moindre petit bobo, j'en connais. Moi c'est le contraire, la peur d'être malade va de pair avec la trouille du corps médical. Je ne vais voir le médecin que lorsque je suis vraiment malade ou alors pour des visites périodiques nécessaires et uniquement un médecin que je connais bien et que j'aime bien, particulièrement parce que je sais qu'elle est ne juge jamais la conduite de ses patients et qu'elle ne se place jamais sur un plan moral (du genre : c'est mal de ne pas faire de sport...). Et même ce médecin j'ai un peu la trouille d'aller la voir !
Dans un sens c'est heureux que je sois convoqué à la visite médicale à huit heures et demie, ça sera vite terminé et je pourrais passer le reste de la journée plus sereinement. Et il y a de bonnes chances que ça soit la dernière visite à la médecine du travail de ma carrière. En plus j'ai un rappel de vaccination à faire. Tout est donc bien.
L'idée de vieillir m'est désagréable en particulier parce que jusqu'à maintenant j'ai eu la chance de n'avoir aucune maladie grave et que je me demande tout le temps "combien de temps encore..." Je n'ai pas une santé fragile, en dehors des petits problèmes courants que tout le monde a plus ou moins, comme rhume, gastro ou rhume des foins. J'ai un excès de cholestérol bien réglé avec un médicament. Je sais très bien par contre que cela ne durera pas et que le vieillissement de mes organes donnera lieu, tôt ou tard, à des problèmes bien plus graves. Cette idée ne m'empêche pas de vivre ni ne m'obsède mais elle est très souvent présente, c'est une sorte d'inquiétude de fond. J'en ai d'autres mais celle-là est la plus importante. C'est parce que je n'accepte pas de vieillir, je crois, je n'accepte pas que la vie ai un terme et que la santé forcément se dégrade.
dimanche 16 mars 2014
jeudi 13 mars 2014
Être riche
dimanche 9 mars 2014
Qu'est-il est arrivé au vol Malaysia Airlines 370 ?
Deux grandes flaques de carburant ont été repérées par les forces aériennes vietnamiennes, sur la mer dans la région de la disparition de l'avion.
Les autorités malaisiennes se sont rendus compte que deux personnes avec de faux passeports se trouvaient sur le vol MH 370. Une de ces personnes avait un passeport italien et l'autre un passeport autrichien, tous deux volés en Thaïlande. Les deux passeports volés correspondent à deux tickets aux numéros successifs achetés ensemble.
Qu'est-il est arrivé au vol Malaysia Airlines 370 ?
Un avion ne tombe pas facilement de son altitude de croisière au sol. Il faut un événement soudain et fatal, par exemple :
- une décompression explosive, par défaillance du fuselage : l'avion se casse en plusieurs morceaux ou une grande faille s'ouvre dans la carlingue ;
- une panne simultanée des deux moteurs et perte de contrôle immédiate. Il est déjà arrivé que les injections de moteurs Rolls Royce, similaires à ceux du 777 disparu, gèlent, coupant l'arrivée de kérosène. C'est ce qui est arrivé au Boeing 777 du vol 38 de British Airways qui s'est écrasé en descente sur Heathrow le 17 janvier 2008. Toutefois à l'altitude où il était l'avion aurait dû être en mesure de planer quelques temps et les pilotes d'appeler à l'aide, à moins que cette perte des moteurs ait entrainé une perte de contrôle immédiate et totale de l'avion ;
- une perte de contrôle à cause de turbulences. Très douteux, d'autant qu'aucune zone de turbulences n'a été signalée dans la région de la disparition. Toutefois on ne peut exclure cette cause d'accident ;
- une perte de contrôle similaire à celle de AF447. On se souvient que ce vol s'était abimé au milieu de l'Atlantique, les sondes de Pitot avaient gelées lors de la traversée d'un orage en croisière, et surtout l'équipage avait été incapable de contrôler l'avion, le faisant décrocher sans s'en rendre compte ;
- une explosion non-terroriste (TWA 800) ;
- l'invasion de la cabine de pilotage, neutralisation de l'équipage et destruction délibérée de l'appareil (en gros, ce qui est arrivé le 11 septembre 2001) ;
- l'explosion d'une bombe (UTA 772 , PanAm 103) ;
- un missile sol-air ;
- le suicide d'un pilote (Egyptair 990, LAM 470).
samedi 8 mars 2014
Noms de pays
J’aurais voulu prendre dès le lendemain le beau train généreux d’une heure vingt-deux dont je ne pouvais jamais sans que mon cœur palpitât lire, dans les réclames des compagnies de chemin de fer, dans les annonces de voyages circulaires, l’heure de départ : elle me semblait inciser à un point précis de l’après-midi une savoureuse entaille, une marque mystérieuse à partir de laquelle les heures déviées conduisaient bien encore au soir, au matin du lendemain, mais qu’on verrait, au lieu de Paris, dans l’une de ces villes par où le train passe et entre lesquelles il nous permettait de choisir ; car il s’arrêtait à Bayeux, à Coutances, à Vitré, à Questambert, à Pontorson, à Balbec, à Lannion, à Lamballe, à Benodet, à Pont-Aven, à Quimperlé, et s’avançait magnifiquement surchargé de noms qu’il m’offrait et entre lesquels je ne savais lequel j’aurais préféré, par impossibilité d’en sacrifier aucun.
Marcel Proust, Du côté de chez Swann.