« Ni de près, ni de loin, je n'ai commis ces actes. » Mis en cause dans le cadre d'un magazine de France 2, c'est sur BFMTV que l'ex-ministre de la Transition écologique a choisi de répondre. Accusé d'agressions sexuelles et de viol, Nicolas Hulot a annoncé, ce mercredi matin, quitter « définitivement la vie publique ».
Les témoignages, recueillis dans le cadre d'un numéro d'« Envoyé spécial » pas encore diffusé, viennent de femmes accusant Nicolas Hulot « d'agressions sexuelles et même de viol ». « Ces affirmations sont purement mensongères », a affirmé l'écologiste.
« La plus grave de ces accusations remonte à 1989, c'est-à-dire à trente-deux ans », a affirmé le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot. « Je suis condamné, ma mort sociale est programmée, je suis frappé du sceau de l'infamie », a regretté Nicolas Hulot, soulignant l'impossibilité de pouvoir se défendre en raison de la prescription.
JR : nous vivons une époque dégueulasse où les accusations non prouvées médiatiques peuvent ruiner la vie d'une personne sans procédure équitable et respect de la présomption d'innocence.