jeudi 19 septembre 2019
Elections israéliennes
Il semble bien que l'ère Netanyahou soit terminée en Israël. Le parti de centre-gauche Kahol Lavan (Bleu et Blanc) de Benjamin (Benny) Gantz a obtenu un siège de plus que le Likoud aux dernières élections. Toutefois les deux partis majeurs sont loins d'avoir obtenu les 61 sièges qui font la majorité absolue à la Knesset et il ne semble pas qu'il soit possible de faire des alliances. Reste donc deux solutions : de nouvelles élections ou un gouvernement d'union nationale avec Benny Gantz à sa tête. Il serait ridicule de recommencer les élections aussi rapidement. Bibi est très affaibli politiquement, usé par le pouvoir et poursuivi en justice pour plusieurs affaires. Il ne peut plus revendiquer d'être Premier Ministre d'autant que son parti à perdu 7 sièges lors de ces élections. Benny Gantz devrait logiquement devenir Premier Ministre d'Israël.
45
45ème jour d'immobilisation de la vertèbre Axis suite à la fracture.
Normalement elle doit être maintenant recollée mais pas encore complètement solidifiée.
Normalement aussi je ne risque plus que la fracture se déplace et me coince la moelle épinière au niveau du cou (vous pouvez imaginez les conséquences, moi je n'essaie pas). Encore quinze jours avant le scanner, à moins qu'on ne réussisse à l'avancer ce qui est peu probable, qui me dira si je peux me passer de cette minerve encombrante. L'immobilisation était prévue pour entre 6 et huit semaines, j'en suis à six semaines. Je me sens néanmoins assez rassuré de ne pas me retrouver tétraplégique.
Ici je me suis mis à faire des activités physiques avec l'aide d'un coach personnel que je vois une heure par jour (quel luxe !), du vélo d'appartement tous les jours, de la kinésithérapie pour déverrouiller les verrouillages musculaires que je ne savais même pas avoir (avant j'avais juste des douleurs ici et là, maintenant je sais ce que c'est, au moins).
Normalement elle doit être maintenant recollée mais pas encore complètement solidifiée.
Normalement aussi je ne risque plus que la fracture se déplace et me coince la moelle épinière au niveau du cou (vous pouvez imaginez les conséquences, moi je n'essaie pas). Encore quinze jours avant le scanner, à moins qu'on ne réussisse à l'avancer ce qui est peu probable, qui me dira si je peux me passer de cette minerve encombrante. L'immobilisation était prévue pour entre 6 et huit semaines, j'en suis à six semaines. Je me sens néanmoins assez rassuré de ne pas me retrouver tétraplégique.
Ici je me suis mis à faire des activités physiques avec l'aide d'un coach personnel que je vois une heure par jour (quel luxe !), du vélo d'appartement tous les jours, de la kinésithérapie pour déverrouiller les verrouillages musculaires que je ne savais même pas avoir (avant j'avais juste des douleurs ici et là, maintenant je sais ce que c'est, au moins).
Paris, Angers
J'ai fui Paris pour les raisons suivantes : trop de gens, trop de saleté, trop d'insécurité, trop d’agressivité, trop de bruit, trop d'agitation, pas assez de lieux de calme (à part les églises que, sans être croyant, je fréquentais beaucoup pour la seule raison qu'on y était au calme) et prix de l'immobilier à la limite de l'extorsion et du foutage de gueule.
Je regrette la beauté des monuments et des immeubles et la variété des distractions et des spectacles (dont de toute façon je n'avais ni l'argent ni le temps de profiter).
Je ne regrette pas d'être allé habiter à Angers qui est l'exact inverse de Paris (à part l'architecture qui est très belle).
Je regrette la beauté des monuments et des immeubles et la variété des distractions et des spectacles (dont de toute façon je n'avais ni l'argent ni le temps de profiter).
Je ne regrette pas d'être allé habiter à Angers qui est l'exact inverse de Paris (à part l'architecture qui est très belle).
mercredi 18 septembre 2019
Pas dans les cases
Les célibataires, dont je suis, font partie de ces gens qui ne rentrent pas dans les cases prévues par le système social. Dès lors rien n’est prévu pour eux et ils se trouvent toujours entre plusieurs catégories et finalement on leur fait comprendre qu’ils posent des problèmes. En ce moment je cumule les situations qui me rendent marginal plutôt que «mainstream» :
- J’ai eu un accident mais ma fracture ne requiert aucun soin, juste de l’attente.
- Je suis quasiment autonome, mais pas assez pour vivre seul du moins sans beaucoup d’aide.
- Et néanmoins pour l’hôpital je ne rentre pas du tout dans les critères retenus pour une hospitalisation.
- L’hôpital aurait bien besoin de mon lit pour des gens beaucoup plus atteints que moi.
- Mais une hospitalisation à domicile demanderai beaucoup d’efforts d’organisation et de coordination d’autant que j’habite assez loin de mon lieu d’hospitalisation.
- Si j’avais des parents on pourrait me caser chez eux, ou si j’avais des enfants, ou bien sûr si j’étais marié ou en couple. Mais ce n’est pas le cas. Si ça avait été le cas (et croyez-moi beaucoup dans cet hôpital ont milité pour cette solution, qui était la seule faisable pour que je libère mon lit), je serai déjà en pension chez ma sœur ou mon frangin.
- Pour moi, tant que j’ai cette minerve encombrante il est beaucoup plus simple que je reste dans cet hôpital plutôt que j’aille habiter chez moi à Angers.
- Je gagne bien ma vie et ne suis pas un «cas social» (qu'on peut mettre dans une case et pour laquelle des choses sont prévues).
Résultat : je gène, j'ai bien la sensation de gêner parce que je ne suis pas "classable".
A savoir : en tant que célibataire je paye des impôts plein pot, pas loin de deux mois de salaire. De même j’ai cotisé à la Sécurité Sociale et à une Assurance Mutuelle toute ma vie active, c’est à dire depuis 38 ans. Tout est plus cher pour un célibataire (je peux vous le démontrer sans problème). Essayez d’acheter une maison sans apport personnel en étant célibataire…
- J’ai eu un accident mais ma fracture ne requiert aucun soin, juste de l’attente.
- Je suis quasiment autonome, mais pas assez pour vivre seul du moins sans beaucoup d’aide.
- Et néanmoins pour l’hôpital je ne rentre pas du tout dans les critères retenus pour une hospitalisation.
- L’hôpital aurait bien besoin de mon lit pour des gens beaucoup plus atteints que moi.
- Mais une hospitalisation à domicile demanderai beaucoup d’efforts d’organisation et de coordination d’autant que j’habite assez loin de mon lieu d’hospitalisation.
- Si j’avais des parents on pourrait me caser chez eux, ou si j’avais des enfants, ou bien sûr si j’étais marié ou en couple. Mais ce n’est pas le cas. Si ça avait été le cas (et croyez-moi beaucoup dans cet hôpital ont milité pour cette solution, qui était la seule faisable pour que je libère mon lit), je serai déjà en pension chez ma sœur ou mon frangin.
- Pour moi, tant que j’ai cette minerve encombrante il est beaucoup plus simple que je reste dans cet hôpital plutôt que j’aille habiter chez moi à Angers.
- Je gagne bien ma vie et ne suis pas un «cas social» (qu'on peut mettre dans une case et pour laquelle des choses sont prévues).
Résultat : je gène, j'ai bien la sensation de gêner parce que je ne suis pas "classable".
A savoir : en tant que célibataire je paye des impôts plein pot, pas loin de deux mois de salaire. De même j’ai cotisé à la Sécurité Sociale et à une Assurance Mutuelle toute ma vie active, c’est à dire depuis 38 ans. Tout est plus cher pour un célibataire (je peux vous le démontrer sans problème). Essayez d’acheter une maison sans apport personnel en étant célibataire…
"Aidants"
Donc ce qu'il faut retenir c'est qu'en France le système de santé est gratuit et qu'on ne lésinera sur aucun moyen, aussi onéreux soit-il, pour essayer de bien vous soigner et, éventuellement, vous sauver la vie.
Mais qu'ensuite il se pourra qu'on essaie de vous soigner chez vous parce qu'on n'a pas assez de lit pour vous hospitaliser (en payant dérisoirement les gens dévoués qui viendront vous aider à vivre à domicile), ou même qu'on essaiera de vous confier à votre famille (épouse, époux, parents, voire frère ou sœur) pour faire le travail que l'hôpital est censé faire. Paradoxal !
Et maintenant j'apprends que les "aidants" (c'est à dire les gens de votre famille qui font le travail de l'hôpital à sa place seront payés 40€ net par jour, c'est vous dire si on en a besoin pour pallier aux carences du système de santé).
Mais qu'ensuite il se pourra qu'on essaie de vous soigner chez vous parce qu'on n'a pas assez de lit pour vous hospitaliser (en payant dérisoirement les gens dévoués qui viendront vous aider à vivre à domicile), ou même qu'on essaiera de vous confier à votre famille (épouse, époux, parents, voire frère ou sœur) pour faire le travail que l'hôpital est censé faire. Paradoxal !
Et maintenant j'apprends que les "aidants" (c'est à dire les gens de votre famille qui font le travail de l'hôpital à sa place seront payés 40€ net par jour, c'est vous dire si on en a besoin pour pallier aux carences du système de santé).
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