jeudi 27 juillet 2017
Chaos
A suivre, mais à mon avis les jours de Priebus sont comptés !
mercredi 26 juillet 2017
Collusion
Trump est en rage à l'idée que le "special counsel" (procureur spécial désigné par le ministre de la justice adjoint pour enquêter sur l'affaire de collusion entre Trump et les services Russes), Robert Mueller, puisse voir ses déclarations d'impôts. Qu'il y a t'il de si incriminant dans ces fameuses déclarations pour que Trump envisage sérieusement de limoger Robert Mueller, ce qui serait presque un coup d'état, en tout cas susceptible de déclencher une crise constitutionnelle aiguë ? Ces déclarations dont personne n'a vu la couleur jusqu'à maintenant.
Dans sa rage et sans doute sa terreur de voir le "special counsel" voir et décortiquer ses déclarations d'impôts, Donald Trump critique très vivement son propre ministre de la justice (Attorney General) et ancien allié de la première heure, Jeff Session. Il le pousse à la démission parce que Session s'est récusé dans l'affaire Russe, laissant à l'adjoint de Session au ministère de la Justice la décision de désigner un "special counsel". Trump pourrait très bien limoger Session tout de suite mais il préfère le pousser à la démission à coup de tweets malveillants.
Le but est bien de remplacer Jeff Session par une personnalité plus à la botte de Trump qui limogerait alors le special counsel ou n'aurait pas d'états d'âme à le faire sur ordre de Trump.
Parallèlement il se dit que l'équipe de Trump chercherait par tous les moyens à discréditer les procureurs qui travaillent pour Robert Mueller et Mueller lui-même, en fouillant leur passé et en cherchant tous signes de conflits d’intérêts.
Il y a donc péril en la demeure. Qui pourrait croire maintenant qu'il n'y a rien de compromettant pour Trump dans l'affaire Russe ? Pourquoi la Maison Blanche ferait-elle autant d'efforts pour discréditer et éventuellement mettre fin à l'enquête du "special counsel" si Trump était blanc comme neige dans cette affaire ?
mardi 25 juillet 2017
Relaxation avec Planet Earth II
As part of the Real Happiness Project we want to take you on a journey over some of the most rugged islandscapes on earth. as you glide over where land meets ocean immerse yourself in this vivid habitat. All footage used was filmed by the Planet Earth II camera teams whilst out on location.Ils ont aussi fait La Montagne, La Jungle, L'Île, Le Désert.
mercredi 12 juillet 2017
Visite de Donald Trump en France
Pourquoi je préfère la politique américaine
Je me rends compte que je m'intéresse plus à la politique américaine qu'à la politique française. Deux raisons à cela. La première et principale est que les péripéties de la politique américaine m'affectent moins que les turbulences de la politique française. Ma relation avec l'Amérique est moins affective qu'avec la France. J'ai donc un regard plus éloigné, plus froid et plus serein sur ce qui se passe là-bas, alors que ce qui se passe dans le domaine politique en France a vite fait de me faire perdre mon calme. La seconde est que j'aime (ce n'est pas nouveaux) les États-Unis mais d'une façon moins passionnelle que ma patrie (en même temps, pendant longtemps, toute manifestation d'antiaméricanisme, même minime, me mettait en colère, plus maintenant, j'ai, sur ce point, mis de la distance affective entre l'Amérique et moi).
Les insanités "trumpiennes" m'indignent donc moins. Comme je ne regarde pas la télé américaine je n'ai pas l'occasion de me scandaliser devant Fox News ou Infowar. Je me sens concerné par les événements politiques américains, je suis inquiet pour mes amis là-bas et j'ai été réellement affecté (je le suis d'ailleurs toujours) par l'élection de Donald Trump, je m'enthousiasme parfois toujours pour ce pays mais à un niveau plus bas que tout ce qui m'inquiète ou m'indigne, voire m'enthousiasme ici en France ou même en Europe.
Par ailleurs parler de la politique américaine m'expose moins à des polémiques inutiles autant que passionnées.
J.O.
mardi 11 juillet 2017
Loyauté mal placée
Donald Jr. est dans la panade !
Et vlan ! Le New York Times a eu connaissance aujourd'hui du contenu du courriel envoyé par un homme d'affaire à Donald Trump Junior. Dans ce courriel le correspondant de Donald Jr. lui écrit que, lors du rendez-vous demandé, il lui remettrait des documents compromettant sur Hillary Clinton et que ces documents faisaient partie des efforts du gouvernement russe en faveur de Donald Trump.
Jr. répondit aussitôt qu'il serait ravi d'avoir connaissance de ces documents !
Dans une première version de ses déclarations Donald Jr. a dit qu'il était bien allé au rendez-vous, accompagné de Jared Kushner (son beau-frère) et de Paul Manafort (à l'époque directeur de campagne électorale) mais qu'il ne connaissait pas, au moment où il est allé au rendez-vous, la raison de celui-ci. Dans un deuxième temps, Donald Jr. a déclaré qu'il connaissait la raison de ce rendez-vous (recueillir des informations compromettantes contre Hillary) mais affirmait qu'il ne savait pas si le gouvernement russe était impliqué dans l'affaire.
La preuve est donc indiscutable que des gens très proches du candidat Trump -- son fils, son gendre et son directeur de campagne -- étaient non seulement au courant mais ont encouragé les efforts du gouvernement Russe pour aider Trump à remporter la course à la Maison Blanche.
Et cette preuve change tout, car jusqu'à maintenant Trump et son entourage ont toujours déclaré n'être pas au courant d'une quelconque immixtion du gouvernement Russe dans les élections.
Ce qui est curieux c'est que le père de Donald Trump Jr. (le président), n'a, jusqu'à maintenant, pas du tout pris la défense de son fils.
Apparemment quelqu'un en veut particulièrement au fils de Trump pour organiser ces révélations à répétition. Donald Jr. n'est pas impliqué dans l'administration Trump mais garde la boutique de son père (avec son petit frère) pendant que Trump Sr. est à la Maison Blanche. Il a aussi la réputation bien établie d'être un sacré trouduc ! On se fait vite des ennemis mortels dans ce milieu !
Collusion, trahison ?
La maison Trump est en train de brûler. Tous les jours de nouvelles révélations apparaissent dans la presse sur la collusion entre les conseillers de Trump (et en particulier sa famille : son fils, son gendre) et les services secrets russes.
Aujourd'hui c'est Donald Jr. le fils aîné de DJT qui est sur la sellette pour avoir, apparemment en toute connaissance de cause, rencontré un envoyé des services russes pour recueillir des informations dommageables sur Hillary Clinton.
"Frequently individuals who go along a treasonous path do not even realize they are on that path until it gets to be a bit too late.” [Souvent les gens qui s'engagent sur la voie de la trahison ne réalisent pas qu'ils sont sur cette voie jusqu'à ce qu'il soit trop tard] -- John Brennan, ex-directeur de la CIA.
Si le New York Times parvient à publier de tels scoops imaginez ce que sait le procureur spécial Robert Mueller.
Constitutional Rot
[ Balkin, Jack M., Constitutional Rot (June 14, 2017). Can It Happen Here?: Authoritarianism in America, Cass R. Sunstein, ed. (2018, Forthcoming). Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=2992961 ]
Here the abstract :
Constitutional rot refers to the decay of features of a constitutional system that maintain it as a healthy republic. Constitutional rot has been going on for some time in the United States, and it has generated the country's current state of dysfunctional national politics. Constitutional rot has made American politics increasingly less democratic, less republican, and more oligarchical.
The causes of constitutional rot are four interlocking phenomena, which we might call the Four Horsemen of Constitutional Rot:
(1) political polarization;
(2) loss of trust in government;
(3) increasing economic inequality; and
(4) policy disasters - important failures in decision-making by our representatives, such as the Vietnam War, the Iraq War and the 2008 financial crisis.
Each of these four phenomena exacerbates the others. In addition, America's inadequate response to globalization has hastened constitutional rot.
As a political system becomes increasingly oligarchical, it also becomes less equal, more polarized, and generates greater distrust, both of government in general and of political opponents. People not only lose trust in government, but in other people who disagree with them. Political opponents appear less as fellow citizens devoted to the common good and more like internal threats to the nation.
When people lose faith in government, they are likely to turn to demagogues who promise to make everything right and restore former glories. The rise of Donald Trump, who has many of the traits of a traditional demagogue, is a symptom of constitutional rot, rather than its cause.
Constitutional rot not only allowed Trump to gain power; he also has incentives to increase constitutional rot to stay in power; for example, by increasing polarization, and sowing distrust and confusion. Many of his actions as president—and his media strategy—make sense from this perspective.
Moreover, Trump, like many populist demagogues before him, has maintained populist rhetoric while abandoning any serious effort at pushing for genuinely populist policies. Once populist demagogues take power, they often discard the people who helped put them there; instead, they substitute new backers who are easier to deal with and/or pay off to stay in power.
The United States still retains many structural advantages that might allow it to halt and reverse constitutional rot, including an independent judiciary, a free press, and regular elections. In fact, Trump's presidency likely represents the end of an enervated political regime, and not the necessary future of politics. Although the present situation looks bleak, the next several election cycles offer the possibility of political renewal if Americans can rise to the challenge.
lundi 10 juillet 2017
Orages
Orage ce matin. La foudre est tombé très près de chez moi, j'ai vu l'éclair, très vif, et presque simultanément j'ai entendu l'explosion, comme si un marteau tapait sur une enclume avec une force titanesque. Bruit assourdissant et effrayant. Comme la vitesse du son est de 380 mètres à la seconde, l'impact de foudre était tout au plus à 100 ou 150 mètres de chez moi, peut-être moins. Ni l'électricité, ni Internet n'ont sautés. J'étais dans mon lit et j'ai écouté la pluie tomber en cascades, j'aime bien écouter la pluie.
Hier soir orage aussi, mais la foudre n'est pas tombée tout près de chez moi1 et dans mon quartier la pluie a été abondante sans jamais être le déluge décrit par les journaux ce matin. Il semble que dans le sud-ouest de Paris des pluies diluviales sont tombées, sous un orage stationnaire, alors que dans le nord de Paris (où j'habite) les pluies n'ont été que fortes et l'orage est passé très vite.
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D'après le site Lightningsmaps.org les plus proches impacts ont eu lieu entre 400 et 500 mètres. ↩