À lire les article et même certains éditoriaux sur l'affaire PRISM, il me semble qu'assez peu de journalistes aient bien compris, ici en France au moins, ce dont il s'agissait, ce qu'étaient les Big Data et comment les services de renseignement s'y prenaient pour surveiller les énormes flux de communication passant par Internet. Comme bien souvent, quand les journaux grand-public rendent compte d'un sujet que l'on connaît (1), même un peu seulement, on s'aperçoit qu'ils racontent beaucoup de bêtises, qu'ils simplifient exagérément et qu'ils ont tendance à confirmer ce que le public a envie d'entendre. Il n'y a rien à faire contre cela, seulement multiplier, quand c'est possible, les sources d'information et ne jamais prendre pour argent comptant ce que racontent les média.
(1) Je suis amené de par mon travail et mon milieu professionnel à connaître un peu le sujet.