Un des problèmes de travailler dans un open space, un bureau paysager, avec une dizaine d'autres collègues ce sont les microbes et autres virus. Toute la semaine dernière j'ai eu deux collègues avec la crève à coté de moi. Enfin pas toute la semaine, juste trois jours, mais ça a suffit. J'ai pris des précautions, je me suis lavé les mains fréquemment et même désinfecté les mains de nombreuses fois par jour. Les collègues ont été sympas aussi, ils ont évité de tousser et d'éternuer n'importe où et n'importe comment. Malgré ces précautions j'ai chopé le virus du rhume. Il y a des centaines de virus du rhume différents. Celui que j'ai chopé, et que mes collègues avaient la semaine dernière, se manifeste par la gorge et la trachée irritées et encombrées, les sinus enflammés et la tête lourde, sans fièvre mais fatigué. Le mot juste est patraque, ce qui, je pense, correspond à l'Anglais colloquial under the weather. Evidemment ce n'est pas le virus lui-même qui fait ça mais bien plus les réactions de mon corps et de mon système immunitaire à la présence du virus. Rien de grave mais c'est inconfortable et ça atteint mon moral, comme toujours dès que j'ai un pet de travers.
Ajoutez à cela que nous sommes en novembre, le mois le plus triste de l'année. Que nous sommes dimanche, un jour que je n'ai jamais aimé.
Heureusement que je suis content de retourner au travail demain. Depuis le mois de septembre mes conditions de travail se sont nettement améliorées et je me suis pris à me passionner de nouveau pour mon job. Les derniers douze mois avaient été très pénibles de ce point de vue mais un changement de service et une réorientation de mes fonctions ont revigoré ce que je fais et mon job a trouvé une nouvelle raison d'être, une utilité qu'il avait perdu.