Si j'écris peu sur la politique intérieure française ou sur les sujets de société français c'est pour plusieurs raisons :
- Je me sens trop proche de ces sujets, dans le sens où ils me touchent, que je le veuille on non. Et souvent non seulement ils me touchent mais ils me griffent ou m'écorchent, bref, je n'arrive pas à avoir la bonne distance ou une distance suffisante.
- À l'opposé j'ai la bonne distance, enfin il me semble, avec la politique américaine, du fait de l'éloignement de nos deux pays et du fait que je ne suis pas citoyen américain (à mon grand regret, mais c'est un autre sujet).
- Par expérience parler des sujets de sociétés franco-français m'attire des trolls, des gens plus ou moins bien intentionnés qui tombent sur mon blog et qui ventilent leur énervement dans mes commentaires. Vous pourriez me dire que je n'ai qu'à fermer les commentaires mais en fait j'aime bien avoir des commentaires gentils, alors…
- Bien souvent les débats franco-français me font honte ou me déçoivent, en tant que citoyen de ce pays. Je les trouve provinciaux et dérisoires, je n'ai pas envie d'en parler, pas envie de m'en mêler. J'aime mon pays, ne vous y trompez pas, mais il ne fait rien qu'à me rendre triste ou à me décevoir.
- J'aime les États-Unis et la société américaine sous tous ses aspects, vraiment tous, me passionne et m'enthousiasme (oui, même !). Je les aime probablement plus que de raison et ce depuis des temps quasiment immémoriaux, c'est même une des passions qui ne m'a jamais lâchée. J'aime donc écrire sur les États-Unis et je ne m'en prive pas, c'est mon blog.
- Ecrire sur les États-Unis m'attire aussi des trolls mais beaucoup moins et rarement, sauf du temps de Brigitte mais on ne se parle plus.