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Paris, septembre 2010, Square Boucicault |
C'était la première fois que je mettais les pieds à la fac Rue des Saint-Pères, je devais aller à la soutenance de mémoire de ma stagiaire j'étais pas de bonne humeur en arrivant (à l'heure) et en plus il a a fallu attendre 20 minutes devant la porte de la salle d'examens, debout, à regarder passer les étudiants et les étudiantes dans le couloir. La soutenance s'est déroulé en 40 minutes à peu près et je n'ai pas eu à dire un mot ce qui m'arrangeait bien au fond parce que de toutes façons j'avais envie de rien dire, je n'avais pas pris de café ni encore moins de petit déjeuner, j'étais d'une humeur massacrante et la vue des tous ces étudiants et de ces profs et de l'état de délabrement physique de l'université m'avait collé le bourdon. En sortant on est allé boire un verre à la terrasse d'un bistrot chic Boulevard Saint-Germain, un cappucino horriblement cher mais très bon, il ne faut pas se plaindre, il faisait un temps superbe et ce n'est pas tous les jours que nous allons prendre un verre Boulevard Saint-Germain, en terrasse, on aurait d'ailleurs pu aller au Café de Flore ou aux Deux Magots mais ça pue le fric et la prétention ces bistrots et nous sommes allé dans ce bar ou plutôt à la terrasse de ce bar qui est quasiment à l'angle de la rue des Saint-Pères et du Boulevard. Cinq Euros quatre-vingt un cappucino, quand même, je me demande quel peut bien être le prix d'un expresso, cinq euros quatre-vingt ça fait 38 Francs le café, ça serait encore en Francs on hésiterait à s'assoir à la terrasse d'un arnaqueur pareil mais en Euros on n'hésite plus, on trouve presque ça normal alors que c'est répugnant de faire payer un fond de café à un prix pareil, répugnant et malhonnête mais on paye et on boit son cappucino bien gentiment et on est content encore.
Retour à pieds au boulot, par la rue de Rennes, soleil et température impeccable, une magnifique journée.
Écouté le concerto pour violoncelle en Si mineur de Dvorak.