samedi 2 janvier 2010
Retour à l'urbain
Tours, le 1er janvier 2010, dans le TER Centre.
Retour à la maison après une semaine de vacances à la campagne. En arrivant écouter "la Superbe" de Benjamin Biolay, vous ai-je dit que c'était un album magnifique? Bon, si je le dis je le répète, il le vaut bien.
Le retour euphorique, presque. Joie enfantine de retrouver le TGV, ma Gare Montparnasse, mon appart' bien chaud, mon lit et GrosMac. Joie de retrouver Paris. Pas du tout la même chose que quand je rentre de New York ou de Houston où là cafard de retrouver Paris avec tout ce qui me déplaît dans cette ville. Quand je rentre de la campagne retrouver Paris c'est retrouver ma ville, chez-moi. Rentrer des USA c'est avoir quitté pour un temps indéfini mon pays de coeur. Ce n'est pas d'ailleurs que je n'aime pas aller à la campagne, que je n'aime pas aller voir ma famille, non pas du tout, c'est qu'à la campagne je ne suis pas "chez moi" au sens large, que j'y suis un étranger, d'une certaine façon. L'urbain et tout ce qui l'évoque (technologie, béton, électricité, activité) est le milieu avec lequel je me sens le plus en relation de connivence et de familiarité, c'est mon biotope.