Eh bien ça n'aura pas été long : Giuliani se retire de la course à la nomination et appelle à voter John McCain. C'est étonant : il y a encore quelques mois c'est McCain qu'on disait coulé et sur le point de se retirer, et Giuliani était considéré comme le candidat le plus solide, la campagne de McCain n'avait presque pas d'argent alors que celle de Giuliani était richissime.
Je réitère mon pronostic : Clinton vs McCain en novembre. On sera bientôt fixé.
jeudi 31 janvier 2008
mercredi 30 janvier 2008
house & laurie
House MD est une série médicale américaine d'assez bonne qualité. Le héros éponyme de la série est un médecin modelé sur Sherlock Holmes. Avec le célèbre détective House partage perspicacité et misanthropie, c'est un diagnosticien de génie comme Sherlock était un détective extraordinaire, House est drogué aux analgésiques opiacés comme Holmes à la morphine, House est aussi misanthrope que Holmes et même leurs noms se ressemblent. Mais surtout House est joué par Hugh Laurie, (oui le Laurie de A Bit Of Fry and Laurie) formidable, il tient toute la série sur ses épaules.
remboursez!
Ségolène Royal “choquée par le scandale de la Société générale”, a demandé vendredi à Chartres “que les 7 milliards d’euros soient remboursés aux familles qui sont plongées dans l’endettement”.
(Désirs d’avenir)
Le mur du çon vient d'être pulvérisé de nouveau!
couleurs primaires
Edwards jette l'éponge...
Alors ne restent plus que Clinton et Obama à gauche. A droite ça s'éclaircit aussi un peu. Le stratège de Giuliani doit se reconvertir dans un autre métier, Giuliani a choisit la plus mauvaise stratégie possible, il est probablement fini pour ce cycle électoral. Restent donc McCain et Romney (Huckabee devrait baisser les bras rapidement). Je ne pense pas qu'Obama puisse disposer d'une base électorale qui lui permette de survivre au super-tuesday la semaine prochaine. Romney est mormon et il ne disposera pas de l'appui de la Coalition Chrétienne qui sera forcée de se rabattre sur McCain. Donc mon pronostic, pour le grand match, est Clinton - McCain. Et ça va n'être pas beau à voir. Les Clintons, Bill et Hillary ont montré dans ces primaires qu'ils étaient prêts à tout pour gagner, les coups bas ne sont pas exclus (relire Primary Colors), en outre ils traînent tous les deux pas mal de casseroles et des ennemis acharnés. De l'autre coté McCain est raide comme la justice, pas un "flipfloppeur" lui, pas une girouette, il aura beau jeu d'accuser Hillary de ne pas savoir ce qu'elle veut, d'avoir changé d'avis plusieurs fois, alors que lui... Je préfererais que ça soit Obama, tiens, même si ça sera dur, un candidat sans guère d'expérience contre McCain le vieux politico!
Alors ne restent plus que Clinton et Obama à gauche. A droite ça s'éclaircit aussi un peu. Le stratège de Giuliani doit se reconvertir dans un autre métier, Giuliani a choisit la plus mauvaise stratégie possible, il est probablement fini pour ce cycle électoral. Restent donc McCain et Romney (Huckabee devrait baisser les bras rapidement). Je ne pense pas qu'Obama puisse disposer d'une base électorale qui lui permette de survivre au super-tuesday la semaine prochaine. Romney est mormon et il ne disposera pas de l'appui de la Coalition Chrétienne qui sera forcée de se rabattre sur McCain. Donc mon pronostic, pour le grand match, est Clinton - McCain. Et ça va n'être pas beau à voir. Les Clintons, Bill et Hillary ont montré dans ces primaires qu'ils étaient prêts à tout pour gagner, les coups bas ne sont pas exclus (relire Primary Colors), en outre ils traînent tous les deux pas mal de casseroles et des ennemis acharnés. De l'autre coté McCain est raide comme la justice, pas un "flipfloppeur" lui, pas une girouette, il aura beau jeu d'accuser Hillary de ne pas savoir ce qu'elle veut, d'avoir changé d'avis plusieurs fois, alors que lui... Je préfererais que ça soit Obama, tiens, même si ça sera dur, un candidat sans guère d'expérience contre McCain le vieux politico!
ce matin
Une fille en face de moi parcoure Métro (une feuille gratuite et sommaire, parfaitement nulle dont la une était ce matin consacrée à la sortie du film Astérix aux jeux olympiques, entre tout autre sujet d’actualité, film que j’exècre déjà en raison de sa promotion invraisemblable et de son thème franchouillard et malgré la présence au générique de Benoît Poolvorde, personnalité attachante). Elle lit Métro donc, mais sans attention, celle-ci étant requise par son téléphone portable qu’elle a en permanence à l’oreille (négligeant la forte probabilité que ces appareils constamment à l’oreille portés provoquent des tumeurs au cerveau et autres joyeusetés (bien sûr il n’y pas de preuve, mais le jour où il y en aura, et ce jour viendra, nous serons forts marris de ne pas avoir utilisé l’oreillette, vous verrez)). Cette jeune femme, que nous appellerons Patricia, parce que son visage nous rappelle une Patricia que nous avons connu dans un passé lointain, Patricia donc, a les yeux rouges, cet élément associé au fait qu’elle a aussi le nez un peu rouge nous laisse penser qu’elle ne pleure pas, comme un examen sommaire aurait pu le laisser penser mais qu’elle a un rhume, hypothèse confirmée quand elle extrait de son sac un mouchoir en papier et qu’elle se mouche avec, elle a le nez bien plein, la pauvre (mais peut-être qu'elle pleurait finalement, qu'on lui a annoncé une mauvaise nouvelle au téléphone, qui sait?)
La femme sur ma droite lit aussi Métro, celle en face de moi à gauche lit Matin Plus (feuille de chou gratuite encore pire que Metro), celle en face mais à gauche de la précédente a les yeux fixés sur une console de jeu Nintendo DS Light.
Que des femmes. Que de femmes !
A Saint Lazare la fille enrhumée descend et laisse sa place à une autre femme, de la quarantaine cette fois (la précédente était plutôt de la trentaine, à vue de nez). Elle ouvre Métro. Ses ongles sont étrangement artificiels, manucurés, lunules extrêmement blancs et accumulation de vernis blanchâtre et brillant. J’ai une véritable phobie des mains des gens. Les gens ont des mains laides à quelques exceptions prêt dont je ne fais partie, Bill Clinton, par contre, avait (a toujours) des mains magnifiques. Bon, mais ce matin, je fais un tour d’horizon des mains qui m’entourent et je n’en trouve pas une paire qui ne me rebute pas pour telle ou telle raison. Trop boudinées, trop longues, décharnées, manucurées sans goût. Les faux ongles sont bientôt remplacés par une petite bonne femme à l’air pas commode qui n’hésite pas à me taper dans les genoux avec les siens pour se faire de la place (je tiens trop de place avec mes longues jambes, mais je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de m’asseoir dans le métro à cause de ça, comme les autres). A droite une femme enceinte se prépare à s’asseoir. Elle prend son temps pour enlever son manteau comme si elle se trouvait dans un train avec deux heures de voyage devant elle, et de le plier soigneusement et méthodiquement. Elle a posé sur le siège d’à coté miraculeusement vide ses multiples sacs (à main, à gamelle pour midi, à…), elle s’assoit enfin avec un air de parfaite justification, elle porte dans toute son attitude corporelle la satisfaction d’être et de faire toujours exactement comme il convient, en fait elle a l’air fort satisfaite de la façon dont elle a plié son manteau, juste comme il faut, elle l’admire, enlève un pli furtif d’une caresse décidée, avant de sortir d’un de ces sacs un roman de Marc Lévy (misère… !).
La femme sur ma droite lit aussi Métro, celle en face de moi à gauche lit Matin Plus (feuille de chou gratuite encore pire que Metro), celle en face mais à gauche de la précédente a les yeux fixés sur une console de jeu Nintendo DS Light.
Que des femmes. Que de femmes !
A Saint Lazare la fille enrhumée descend et laisse sa place à une autre femme, de la quarantaine cette fois (la précédente était plutôt de la trentaine, à vue de nez). Elle ouvre Métro. Ses ongles sont étrangement artificiels, manucurés, lunules extrêmement blancs et accumulation de vernis blanchâtre et brillant. J’ai une véritable phobie des mains des gens. Les gens ont des mains laides à quelques exceptions prêt dont je ne fais partie, Bill Clinton, par contre, avait (a toujours) des mains magnifiques. Bon, mais ce matin, je fais un tour d’horizon des mains qui m’entourent et je n’en trouve pas une paire qui ne me rebute pas pour telle ou telle raison. Trop boudinées, trop longues, décharnées, manucurées sans goût. Les faux ongles sont bientôt remplacés par une petite bonne femme à l’air pas commode qui n’hésite pas à me taper dans les genoux avec les siens pour se faire de la place (je tiens trop de place avec mes longues jambes, mais je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de m’asseoir dans le métro à cause de ça, comme les autres). A droite une femme enceinte se prépare à s’asseoir. Elle prend son temps pour enlever son manteau comme si elle se trouvait dans un train avec deux heures de voyage devant elle, et de le plier soigneusement et méthodiquement. Elle a posé sur le siège d’à coté miraculeusement vide ses multiples sacs (à main, à gamelle pour midi, à…), elle s’assoit enfin avec un air de parfaite justification, elle porte dans toute son attitude corporelle la satisfaction d’être et de faire toujours exactement comme il convient, en fait elle a l’air fort satisfaite de la façon dont elle a plié son manteau, juste comme il faut, elle l’admire, enlève un pli furtif d’une caresse décidée, avant de sortir d’un de ces sacs un roman de Marc Lévy (misère… !).
mardi 29 janvier 2008
mise au green
Doublage en Français de la série "Without A Trace", ce soir :
"On a une piste sur Joe Green?
- Il s'est sûrement mis au vert".
Les doubleurs l'ont-ils fait exprès? Il me plaît à penser que oui.
"On a une piste sur Joe Green?
- Il s'est sûrement mis au vert".
Les doubleurs l'ont-ils fait exprès? Il me plaît à penser que oui.
lundi 28 janvier 2008
qui perd gagne
Où l’on apprend qu’un employé un peu informé peut faire sauter une banque (pas tout à fait mais presque) en creusant tout seul , comme un grand, un trou de la taille du PIB du Maroc. Et, à titre de pénitence, le patron de la banque en question annonce qu’il renonce à six mois de salaire! L’employé, interrogé par la police, est inculpé de délits mineurs et laissé en liberté... Il y a quelque chose qui sent le pourrit. Les choses sont tellement sophistiquées d’ailleurs que tout le monde parle de ce qu’il ne comprend guère, argent fictif, paris stupides sur les cours futurs... Au fond, et au bout du compte, la SG a perdu 5 milliards d'euros, 10% des sommes engagées, ils s'en tirent bien!
les Legos ont cinquante ans
Google aujourd'hui fêtait les 50 ans du Lego. Je me souviens de mon premier Lego, c'était chez les frères P. (le plus jeune est devenu pharmacien) à Chinon. C'est bizarre quand j'y pense, je n'ai jamais eu de Lego, pourtant j'adorais ça, mais moins que les livres et les bandes dessinées, sans doute.
dimanche 27 janvier 2008
atterissage mouvementé à Madère
Hell Of Landings ! - video powered by Metacafe
A ce niveau là, c'est plus de l'aviation commerciale, c'est de la voltige!
mardi 22 janvier 2008
textopoèmes
LE TEXTOPOEME
a un titre en CAP,
a 160 signes, au plus,
est composé sur un téléphone
mobile.
Il est donc bref comme un pet de fourmi.
FIN DE JOURNÉE
Le bureau se vide,
quelque part, étouffé,
le clipiticlop
d'un clavier.
Vous pouvez suivre mes textopoèmes sur Twitter, ou dans la colonne de droite.
Et pour en savoir plus sur les textopoèmes, lire là, ou commander ça.
a un titre en CAP,
a 160 signes, au plus,
est composé sur un téléphone
mobile.
Il est donc bref comme un pet de fourmi.
FIN DE JOURNÉE
Le bureau se vide,
quelque part, étouffé,
le clipiticlop
d'un clavier.
Vous pouvez suivre mes textopoèmes sur Twitter, ou dans la colonne de droite.
Et pour en savoir plus sur les textopoèmes, lire là, ou commander ça.
dimanche 20 janvier 2008
au Nord-Sud, dimanche après-midi
Coup de chance au Nord-Sud, j’ai trouvé une table le long des baies vitrées. C’est rare et il faut apprécier à sa juste valeur, c'est-à-dire : beaucoup !
J’ai pris un crème. Le crème est cher mais il est bon.
Le Nord-Sud est très différent de son exact opposé de l’autre coté de la place Jules Joffrin, le Café de la Place. C’est une brasserie parisienne typique : décor de plaqué brun, tables en bois, cuivres, lumières tamisées d’abat-jours imprimés, appliques, miroirs, carrelage. Il y a toujours quelques vieilles emperuquées ou teintes qui bavardent de leurs douleurs, de feu leurs maris, de la France qui tombe et des jeunes de maintenant qui ne respectent plus rien. Il y a du foot italien à la télé, écran plat accroché au-dessus du zinc. Les arbitres sont tout de jaune fluo affublés, je ne rappelle pas avoir déjà vu des arbitres comme ça. L’un des serveurs est précédé d’une gigantesque bedaine, proéminente, qu’il ballade avec fierté devant lui et qu’il moule dans son gilet noir. Vue sur la mairie du XVIIIème dont l’entrée est surmontée par un portrait géant d’Ingrid Bétancourt, citoyenne d’honneur de la Ville de Paris, et otage des FARC en Colombie, qui ressemble, sur la photo prise en captivité, à une madone de Boticelli, le regard modestement tourné vers le bas, la longue tresse de ses cheveux posée sur l’épaule. Une population bigarrée passe devant le café, le peuple du quartier, familles en promenades du dimanche, flics en ronde, ados désoeuvrés, vieillards fragiles et tâtonnant à la descente du Montmartrobus. Les serveurs aboient les commandes au bar dans la grande tradition « un demi, un noir et un sandwich au jambon ! », saluent les sortants « au revoir messieurs dames et merci ! ». Musaque d’ambiance, en l’occurrence Sultan Of Swing, musique pour vieux de mon âge, peut-être France Bleue. La guitare de Mark Knoppfler n’est pas entendue par le 3ème âge derrière, qui rumine maintenant pensivement son repas, elle n’est pas non plus entendue par les deux jeunes femmes devant qui dégustent des crêpes au Nutela et glace à la vanille qui me font envie en parlant de signes astrologiques. Coca Light et Perrier devant, expresso derrière où l’on épluche maintenant l’édition du dimanche du Parisien en déblatérant sur le maire Delanoë.
J’ai pris un crème. Le crème est cher mais il est bon.
Le Nord-Sud est très différent de son exact opposé de l’autre coté de la place Jules Joffrin, le Café de la Place. C’est une brasserie parisienne typique : décor de plaqué brun, tables en bois, cuivres, lumières tamisées d’abat-jours imprimés, appliques, miroirs, carrelage. Il y a toujours quelques vieilles emperuquées ou teintes qui bavardent de leurs douleurs, de feu leurs maris, de la France qui tombe et des jeunes de maintenant qui ne respectent plus rien. Il y a du foot italien à la télé, écran plat accroché au-dessus du zinc. Les arbitres sont tout de jaune fluo affublés, je ne rappelle pas avoir déjà vu des arbitres comme ça. L’un des serveurs est précédé d’une gigantesque bedaine, proéminente, qu’il ballade avec fierté devant lui et qu’il moule dans son gilet noir. Vue sur la mairie du XVIIIème dont l’entrée est surmontée par un portrait géant d’Ingrid Bétancourt, citoyenne d’honneur de la Ville de Paris, et otage des FARC en Colombie, qui ressemble, sur la photo prise en captivité, à une madone de Boticelli, le regard modestement tourné vers le bas, la longue tresse de ses cheveux posée sur l’épaule. Une population bigarrée passe devant le café, le peuple du quartier, familles en promenades du dimanche, flics en ronde, ados désoeuvrés, vieillards fragiles et tâtonnant à la descente du Montmartrobus. Les serveurs aboient les commandes au bar dans la grande tradition « un demi, un noir et un sandwich au jambon ! », saluent les sortants « au revoir messieurs dames et merci ! ». Musaque d’ambiance, en l’occurrence Sultan Of Swing, musique pour vieux de mon âge, peut-être France Bleue. La guitare de Mark Knoppfler n’est pas entendue par le 3ème âge derrière, qui rumine maintenant pensivement son repas, elle n’est pas non plus entendue par les deux jeunes femmes devant qui dégustent des crêpes au Nutela et glace à la vanille qui me font envie en parlant de signes astrologiques. Coca Light et Perrier devant, expresso derrière où l’on épluche maintenant l’édition du dimanche du Parisien en déblatérant sur le maire Delanoë.
+1
Ma liste de gens qui se révèlent être des trous de balles avérés vient de s'allonger d'une unité.
violente averse
27 mai 1914.
Violente averse. Mets-toi face à la pluie, laisse ses rayons de fer te pénétrer, glisse dans l’eau qui veut t’emporter, mais ne bouge pas, reste droit et attends le soleil qui va couler à flot, subitement et sans fin.
Franz Kafka, Journal, traduction de Marthe Robert
Trouvé chez Remue.net
samedi 19 janvier 2008
dans le métro (texte avec incises)
Rue du Bac, départ.
Le couple en face, cuisse contre cuisse, ils ont fait des courses, alimentaires, les provisions gisent à leurs pieds dans les sacs plastique blancs,
(en France on s’obstine à donner des sacs en plastique dans les supermarchés ou à n’en plus donner du tout ou à vous les faire payer, une fois de plus j’envie les Américains qui non seulement vous emballent vos provisions à la caisse mais en plus le font dans des sacs en papier recyclable)
(il est vrai que les supermarchés là-bas, l’été, ont la climatisation à fond ce qui n’est guère mieux pour la planète)
elle pose sa tête sur son épaule en souriant et fait mine de s’endormir.
A gauche dame d’un certain âge habillé avec gout quoiqu’en vert, gabardine, écharpe, pantalon chacun d’un ton différent de vert et chemisier de couleur violette, permanente grise, raisonnable, lunettes dorées, sac à main de cuir marron avec boucles dorées, sac en plastique de la FNAC.
Jeune femme à coté bien mise, teint mat, beaucoup de maquillage sur les paupières et sur les cils (trop), manteau cuir fatigué, col de fourrure (fausse ?), jupe, collants noirs, bottes marrons, grosse boucles d’oreilles argentées et perle dans le lobe de l’oreille.
Plein de monde qui monte à la Madeleine. Quatre jeunes gens, 17/18 ans, avec des instruments de musique dans leurs étuis (guitares ou guitare-basses) qu’ils posent par terre et se serrent autour du tube central comme les cowboys autour du feu de camp et parlent fort, font un peu de leur poire,
(assez archétypes du non-dupe (le non-dupe ère), des petits-malins qui se prennent pour des artistes avec des looks d’artistes bohèmes et qui veulent qu’on les remarque)
(pas méchants mais un peu rasoirs)
parlent du film Into The Wild, admirent le héros du film ce pauvre clodo de McCandless,
(oui, mais à leur âge j’aurais aussi admiré McCandless, maintenant je le trouve juste pathétique, encore un effet de l’âge)
(d’ailleurs j’ai eu un copain comme McCandless et il s’est suicidé, le pauvre)
parlent aussi de leurs profs, apparemment ils sont en terminale, et descendent à Pigale, bon ça y est, c’est calme maintenant.
Abbesses, grosse descente de passagers, d’habitude c’est à Lamarck que ça se disperse, mais aujourd’hui non.
Trois filles sont montées et s’assoient sur les strapontins, toutes trois habillées plus ou moins pareil (standard) : jupes, collants, bottes, manteaux cuir, cheveux teints, beaucoup de maquillage.
Lamarck, une des filles attrape son téléphone mobile : « je suis dans le métro… putain, j’ai viré son texto… c’est à quelle heure ce soir ?... »
Jules Joffrin, fin du voyage.
Le couple en face, cuisse contre cuisse, ils ont fait des courses, alimentaires, les provisions gisent à leurs pieds dans les sacs plastique blancs,
(en France on s’obstine à donner des sacs en plastique dans les supermarchés ou à n’en plus donner du tout ou à vous les faire payer, une fois de plus j’envie les Américains qui non seulement vous emballent vos provisions à la caisse mais en plus le font dans des sacs en papier recyclable)
(il est vrai que les supermarchés là-bas, l’été, ont la climatisation à fond ce qui n’est guère mieux pour la planète)
elle pose sa tête sur son épaule en souriant et fait mine de s’endormir.
A gauche dame d’un certain âge habillé avec gout quoiqu’en vert, gabardine, écharpe, pantalon chacun d’un ton différent de vert et chemisier de couleur violette, permanente grise, raisonnable, lunettes dorées, sac à main de cuir marron avec boucles dorées, sac en plastique de la FNAC.
Jeune femme à coté bien mise, teint mat, beaucoup de maquillage sur les paupières et sur les cils (trop), manteau cuir fatigué, col de fourrure (fausse ?), jupe, collants noirs, bottes marrons, grosse boucles d’oreilles argentées et perle dans le lobe de l’oreille.
Plein de monde qui monte à la Madeleine. Quatre jeunes gens, 17/18 ans, avec des instruments de musique dans leurs étuis (guitares ou guitare-basses) qu’ils posent par terre et se serrent autour du tube central comme les cowboys autour du feu de camp et parlent fort, font un peu de leur poire,
(assez archétypes du non-dupe (le non-dupe ère), des petits-malins qui se prennent pour des artistes avec des looks d’artistes bohèmes et qui veulent qu’on les remarque)
(pas méchants mais un peu rasoirs)
parlent du film Into The Wild, admirent le héros du film ce pauvre clodo de McCandless,
(oui, mais à leur âge j’aurais aussi admiré McCandless, maintenant je le trouve juste pathétique, encore un effet de l’âge)
(d’ailleurs j’ai eu un copain comme McCandless et il s’est suicidé, le pauvre)
parlent aussi de leurs profs, apparemment ils sont en terminale, et descendent à Pigale, bon ça y est, c’est calme maintenant.
Abbesses, grosse descente de passagers, d’habitude c’est à Lamarck que ça se disperse, mais aujourd’hui non.
Trois filles sont montées et s’assoient sur les strapontins, toutes trois habillées plus ou moins pareil (standard) : jupes, collants, bottes, manteaux cuir, cheveux teints, beaucoup de maquillage.
Lamarck, une des filles attrape son téléphone mobile : « je suis dans le métro… putain, j’ai viré son texto… c’est à quelle heure ce soir ?... »
Jules Joffrin, fin du voyage.
mardi 15 janvier 2008
entendu aujourd'hui
Eh bien ça souffle !
J’arrive de dehors, j’ai affronté la tempête
T’as l’air complètement éclatée
T’as vu le temps qu’il fait ?
Regarde l’antenne là-haut !
Ça y est, encore de la pluie.
Y’a même de sacrées bourrasques.
Bon, je vais acheter à déjeuner au troisième, pas envie de sortir par un temps pareil !
Ils sont pas mauvais leurs croque-monsieurs du troisième, finalement
Ah ! le vent se calme !
Non il se calme de ce coté ci, mais va voir de l’autre coté.
J’ai laissé mes volets ouverts, j’espère que ça va aller.
Tiens, je me souviens, lors de la tempête de 99…
La météo a dit que ça allait souffler encore cette nuit.
Bref, aujourd’hui une tempête, on l’aura deviné.
J’arrive de dehors, j’ai affronté la tempête
T’as l’air complètement éclatée
T’as vu le temps qu’il fait ?
Regarde l’antenne là-haut !
Ça y est, encore de la pluie.
Y’a même de sacrées bourrasques.
Bon, je vais acheter à déjeuner au troisième, pas envie de sortir par un temps pareil !
Ils sont pas mauvais leurs croque-monsieurs du troisième, finalement
Ah ! le vent se calme !
Non il se calme de ce coté ci, mais va voir de l’autre coté.
J’ai laissé mes volets ouverts, j’espère que ça va aller.
Tiens, je me souviens, lors de la tempête de 99…
La météo a dit que ça allait souffler encore cette nuit.
Bref, aujourd’hui une tempête, on l’aura deviné.
lundi 14 janvier 2008
ethnographie
Petites observations sur les rituels d’interaction dans les ascenseurs de la Base Secrète :
En premier lieu il nous faut noter deux faits explicatifs très importants :
1) il y a beaucoup d’ascenseurs à la Base et tous les employés (ils sont nombreux) sont obligés de par l’organisation des lieux de les emprunter plusieurs fois par jour,
2) le nombre important de personnes prenant les ascenseurs et le fait que de nombreux cadres dirigeants l’empruntent aussi a tendance à renforcer la prudence des utilisateurs, qui, ne sachant pas trop à qui ils ont à faire, sont plus polis qu’à l’ordinaire.
On distingue trois moments d’interaction, l’entrée dans l’ascenseur, le voyage, la sortie de l’ascenseur. Il faudra y ajouter les comportements manifestement déviants (ils sont rares mais existent assez pour être mentionnés).
1) l’entrée dans l’ascenseur : fait assez étrange : on ne se salue pas, ou alors seulement quand on aperçoit quelqu’un qu’on connaît, et dans ce cas on s’efforce de ne pas être trop expansif tout en restant poli et amical. Un « bonjour / bonsoir » suffit ; si on n’a pas vu la connaissance depuis longtemps on se renseigne sur sa situation de manière parfaitement formelle, ce n’est manifestement pas l’endroit pour se faire des confidences. Il est d’usage de garder les portes ouvertes pour permettre aux éventuels retardataires — aperçus au loin se pressant vers l’ascenseur — de monter. C’est le passager le plus proche du panneau de boutons qui se charge de retarder la fermeture des portes. Cette pratique conduit parfois à des situations comiques où l’excès de prudence et d’attention fait que l’ascenseur reste en place plus de temps qu’il n'est raisonnable et qu’une alarme se mette alors à sonner. Quand on est « en retard » et qu’on vous a maintenu les portes ouvertes il est d’usage de lancer un « merci » à la cantonade.
2) le voyage : les conversations entamées devant l’ascenseur peuvent se poursuivre mais mezzo voce, en prenant bien soin de ne rien dire qui puisse être écouté sans risque par les autres passagers. On ne sait jamais qui ils sont ni dans quel service ils travaillent. Mieux vaut rester discret. Les ascenseurs sont équipés de petites télévisions qui passent en boucle le dernier spot publicitaire de la Boite ou des diapositives d’intérêt général. On n'utilise pas son téléphone mobile.
3) la sortie de l’ascenseur : les descendants ont l’initiative des salutations, obligatoires au moment de la descente (et, comme on l’a vu, pas au moment de la montée). Les salutations prennent la forme suivante :
- le descendant : « bonne journée / soirée / après-midi etc. »
- le restant : « à vous aussi, merci »
Il est très rare que les rituels de séparation prennent une autre forme, celle-ci étant particulièrement codée.
A noter le fait que chacun appuie sur le bouton de l’étage vers lequel il se rend. Dans d’autres milieux culturels il a été noté que c’est le premier rentré qui se chargeait de programmer les escales de l’appareil en suivant les demandes des autres.
Voyons maintenant les comportements déviants :
1) les gens qui montent dans l’ascenseur, lors d’une escale, sans laisser descendre.
2) les gens qui puent les odeurs corporelles (hommes le plus souvent) ou qui ont un parfum entêtant (femme pour la plupart).
3) les gens qui ne respectent pas le code rituel décrit plus haut.
La déviance n’attire que très rarement une manifestation orale de désapprobation voire de récrimination, d’ailleurs une telle manifestation est elle-même considérée comme une déviance. Dans l’ascenseur, entre supposés collègues, la tolérance est de mise, même s’il se raconte, plus tard, des histoires d’ascenseur (« Bon sang, j’étais dans l’ascenseur avec un type qui puait des pieds !... Mais une odeur !... J’te jure ! »)
En premier lieu il nous faut noter deux faits explicatifs très importants :
1) il y a beaucoup d’ascenseurs à la Base et tous les employés (ils sont nombreux) sont obligés de par l’organisation des lieux de les emprunter plusieurs fois par jour,
2) le nombre important de personnes prenant les ascenseurs et le fait que de nombreux cadres dirigeants l’empruntent aussi a tendance à renforcer la prudence des utilisateurs, qui, ne sachant pas trop à qui ils ont à faire, sont plus polis qu’à l’ordinaire.
On distingue trois moments d’interaction, l’entrée dans l’ascenseur, le voyage, la sortie de l’ascenseur. Il faudra y ajouter les comportements manifestement déviants (ils sont rares mais existent assez pour être mentionnés).
1) l’entrée dans l’ascenseur : fait assez étrange : on ne se salue pas, ou alors seulement quand on aperçoit quelqu’un qu’on connaît, et dans ce cas on s’efforce de ne pas être trop expansif tout en restant poli et amical. Un « bonjour / bonsoir » suffit ; si on n’a pas vu la connaissance depuis longtemps on se renseigne sur sa situation de manière parfaitement formelle, ce n’est manifestement pas l’endroit pour se faire des confidences. Il est d’usage de garder les portes ouvertes pour permettre aux éventuels retardataires — aperçus au loin se pressant vers l’ascenseur — de monter. C’est le passager le plus proche du panneau de boutons qui se charge de retarder la fermeture des portes. Cette pratique conduit parfois à des situations comiques où l’excès de prudence et d’attention fait que l’ascenseur reste en place plus de temps qu’il n'est raisonnable et qu’une alarme se mette alors à sonner. Quand on est « en retard » et qu’on vous a maintenu les portes ouvertes il est d’usage de lancer un « merci » à la cantonade.
2) le voyage : les conversations entamées devant l’ascenseur peuvent se poursuivre mais mezzo voce, en prenant bien soin de ne rien dire qui puisse être écouté sans risque par les autres passagers. On ne sait jamais qui ils sont ni dans quel service ils travaillent. Mieux vaut rester discret. Les ascenseurs sont équipés de petites télévisions qui passent en boucle le dernier spot publicitaire de la Boite ou des diapositives d’intérêt général. On n'utilise pas son téléphone mobile.
3) la sortie de l’ascenseur : les descendants ont l’initiative des salutations, obligatoires au moment de la descente (et, comme on l’a vu, pas au moment de la montée). Les salutations prennent la forme suivante :
- le descendant : « bonne journée / soirée / après-midi etc. »
- le restant : « à vous aussi, merci »
Il est très rare que les rituels de séparation prennent une autre forme, celle-ci étant particulièrement codée.
A noter le fait que chacun appuie sur le bouton de l’étage vers lequel il se rend. Dans d’autres milieux culturels il a été noté que c’est le premier rentré qui se chargeait de programmer les escales de l’appareil en suivant les demandes des autres.
Voyons maintenant les comportements déviants :
1) les gens qui montent dans l’ascenseur, lors d’une escale, sans laisser descendre.
2) les gens qui puent les odeurs corporelles (hommes le plus souvent) ou qui ont un parfum entêtant (femme pour la plupart).
3) les gens qui ne respectent pas le code rituel décrit plus haut.
La déviance n’attire que très rarement une manifestation orale de désapprobation voire de récrimination, d’ailleurs une telle manifestation est elle-même considérée comme une déviance. Dans l’ascenseur, entre supposés collègues, la tolérance est de mise, même s’il se raconte, plus tard, des histoires d’ascenseur (« Bon sang, j’étais dans l’ascenseur avec un type qui puait des pieds !... Mais une odeur !... J’te jure ! »)
look (2)
Bon, je me suis rendu compte que la présentation de ce blog était complètement foireuse avec IE6. Avec IE7 ça va, mais pas tout à fait (taille des polices des titres de la colonne de droite trop grande). Par contre c'est impec avec Firefox (et, je pense, avec Safari). Donc si vous n'avez pas encore téléchargé Firefox pour naviguer sur le web, je vous conseille de le faire, vous verrez, ça change la vie.
petit à petit
Chuck Close est un peintre américain né en 1940. Il acquis une certaine célébrité en tant que peintre représentant l’école photoréaliste ou plutôt, comme il préfère le dire, du Sharp Focus Réalism. Il a peint à l’acrylique d’immenses portraits, certains en noir et blanc d’une minutie extrême qu’on penserait ne pas pouvoir distinguer d’une photographie. L’artiste peint les visages des gens qu’il connait, il dit qu’un visage est « comme la carte routière de la vie d’une personne ». Ses portraits sont toujours basés sur des photographies qu’il reproduit patiemment (il faut environ une quinzaine de mois pour faire un portrait) en s’aidant d’une grille sont il remplis les carrés un par un.
En 1988 Close eut un accident vasculaire cérébral qui le laissa paralysé de la tête aux pieds. Chuck Close appris alors à peindre avec le pinceau entre les dents et fit évoluer sa technique vers le pointillisme, créant toujours d’immenses portraits, remplissant de petits carrés de couleurs jusqu’à former, vu de loin, un portrait complet. Il réussit finalement à se servir de sa main et d’une jambe et peint maintenant avec un pinceau attaché à la main. Les portraits qu’il peint sont en fait des mosaïques picturales, plus le spectateur se trouve près de la grille pointilliste, plus la structure du visage se fragmente en touches de couleurs, plus le spectateur s’éloigne du portrait plus celui-ci prend la forme d’un visage. Cette technique lui a été imposée à la fois par son accident et par son caractère. Dans cet interview qu’il a donné récemment à NPR, la radio publique américaine, Chuck Close explique que par nature il est plutôt impatient, nerveux et paresseux. Remplir patiemment ses petits carrés lui a donné une sorte de discipline et lui a permis d’apprivoiser ses propres tendances.
Portrait du président Clinton, par Chuck Close.
Sources : 43 Folders, Wikipedia, photo : Men's Vogue
En 1988 Close eut un accident vasculaire cérébral qui le laissa paralysé de la tête aux pieds. Chuck Close appris alors à peindre avec le pinceau entre les dents et fit évoluer sa technique vers le pointillisme, créant toujours d’immenses portraits, remplissant de petits carrés de couleurs jusqu’à former, vu de loin, un portrait complet. Il réussit finalement à se servir de sa main et d’une jambe et peint maintenant avec un pinceau attaché à la main. Les portraits qu’il peint sont en fait des mosaïques picturales, plus le spectateur se trouve près de la grille pointilliste, plus la structure du visage se fragmente en touches de couleurs, plus le spectateur s’éloigne du portrait plus celui-ci prend la forme d’un visage. Cette technique lui a été imposée à la fois par son accident et par son caractère. Dans cet interview qu’il a donné récemment à NPR, la radio publique américaine, Chuck Close explique que par nature il est plutôt impatient, nerveux et paresseux. Remplir patiemment ses petits carrés lui a donné une sorte de discipline et lui a permis d’apprivoiser ses propres tendances.
Portrait du président Clinton, par Chuck Close.
What I found that one of the nice things [about] working incrementally is that I don't have to reinvent the wheel every single day. Today I did what I did. You can pick it up and put it down. I don't have to wait for inspiration. There are no good days or bad days. Every day essentially builds positively on what I did the day before. … Given my nature, I believe it was very good for me to be able to add to what I already had and slowly construct the final image out of these little building blocks.Il va même jusqu’à comparer sa peinture à du tricot. Quand on fait du tricot on construit un pull maille après maille comme Chuck Close construit ses immenses portraits petits carrés de couleur après petits carrés de couleur. Ça me rappelle les propos de ce joueur de baseball qui disait qu’une saison réussie se construisait balle après balle en consacrant la même attention à chaque balle sur les 132 matches d’une saison. Une leçon à retenir ?
[Ce que j’ai découvert en travaillant de façon incrémentale c’est que je n’ai pas à ré-inventer la roue tous les jours. Aujourd’hui j’ai fait ce que j’ai fait. Vous pouvez le soulever et le reposer. Je n’ai pas à attendre l’inspiration. Il n’y a pas de bons ou de mauvais jours. Chaque jour se construit positivement sur ce que j’ai fait la veille… Etant donné ma nature, je pense que ça a été très bon pour moi d’être en mesure d’ajouter sur ce que j’avais déjà, et lentement construire l’image finale avec ces petites pièces de maçonnerie].
Sources : 43 Folders, Wikipedia, photo : Men's Vogue
dimanche 13 janvier 2008
la photo du dimanche
Le chat Alphonse.
J'ai tendance à penser que quand on met des photos de son chat sur son blog c'est qu'on n' a vraiment plus rien à dire. Mais d'abord je n'ai jamais eu grand chose à dire et ensuite Alphonse n'est pas n'importe quel chat! Et puis c'est la photo du dimanche, et tout est permis.
Alphonse se fait vieux et ça m'attriste. Il est couvert de poils blancs. Il chasse un peu moins qu'avant mais il est encore redoutable et tue encore le lapin à l'occasion, comme un jeune. Il se bat encore de temps en temps avec ses ennemis félidés et ramasse encore quelques cicatrices qui viennent s'ajouter à toutes celles qu'il a déjà.
samedi 12 janvier 2008
CD cover
J'ai trouvé amusant ce Flickr Meme, il faut faire une couverture de CD avec les élements suivants :
- la quatrième photo de Flickr Explore (à condition qu'elle soit avec une licence Creative Common, sinon rafraîchir jusqu'à...)
- le nom de l'artiste ou du groupe est le premier titre d'une page Wikipédia prise au hasard
- le titre du CD est les quatre derniers mots de la dernière citation trouvée ici (j'ai pris les trois derniers, j'aimais mieux)
Et voilà ce que ça donne :
Premier CD de Johnny Appleseed, "Important Ongoing Activities" s'inscrit dans le genre contemporary folk avec des artistes comme Catie Curtis, Rick Harris ou Paul Kaplan. Appleseed a fait ses débuts sur la scène de Cleveland. Il se considère lui-même comme un aventurier de la chanson voulant par sa musique faire partager ses expériences à ses auditeurs. Très habile à la guitare accoustique, électrique et au dobro, son style a pu être comparé à celui de Bonnie Raitt. Ces dernières années Appleseed a migré sur la scène bostonienne où il connait un franc succès.
- la quatrième photo de Flickr Explore (à condition qu'elle soit avec une licence Creative Common, sinon rafraîchir jusqu'à...)
- le nom de l'artiste ou du groupe est le premier titre d'une page Wikipédia prise au hasard
- le titre du CD est les quatre derniers mots de la dernière citation trouvée ici (j'ai pris les trois derniers, j'aimais mieux)
Et voilà ce que ça donne :
Premier CD de Johnny Appleseed, "Important Ongoing Activities" s'inscrit dans le genre contemporary folk avec des artistes comme Catie Curtis, Rick Harris ou Paul Kaplan. Appleseed a fait ses débuts sur la scène de Cleveland. Il se considère lui-même comme un aventurier de la chanson voulant par sa musique faire partager ses expériences à ses auditeurs. Très habile à la guitare accoustique, électrique et au dobro, son style a pu être comparé à celui de Bonnie Raitt. Ces dernières années Appleseed a migré sur la scène bostonienne où il connait un franc succès.
look
Okay, comme vous pouvez le voir j'ai profondément modifié mon modèle de blog. Une enième modification n'est-ce pas? Il faut dire que je change souvent faute de trouver un "template" qui me plaise vraiment. Et puis j'adore tripoter le look de mon blog. Mais rassurez vous ce modèle devrait rester quelques temps, parce qu'il correspond à ce que je cherchais depuis quelques mois. Une photo en bannière (qui elle, changera souvent), des lignes élégantes, un fond gris clair, un modèle de "blockquote" bien repérable, un look élégant et à la mode.
Je suis content.
Je suis content.
jeudi 10 janvier 2008
i'm not there
Je suis fatigué et je tombe de sommeil. Longue journée au travail, mais très productive après quelques jours de stagnation. Je pense de plus en plus à déménager ce weblog sous un nom de domaine à moi en utilisant Dotclear ou Wordpress. Mais ce n'est pas encore d'actualité parce que je suis terriblement à la bourre pour toutes les choses que j'ai promis à AFR, il faut que j'ai tout terminé pour fin janvier : une trad, des photos, un article. Maudit procrastinateur!
Le CD de la bande originale du film "I'm Not There" est excellent, que des covers de Dylan et pas de déchet, un disque hommage, presque, indispensable.
A propos de mon billet d'hier qui citait Askolovitch lui-même citant le livre sur Cécilia Sarkozy, j'ai appris aujourd'hui que celle-ci avait assigné l'auteur et l'éditeur en référé, et qu'elle ne se reconnait pas dans ce que dit l'auteur. Jugement demain.
Allez, au lit
Le CD de la bande originale du film "I'm Not There" est excellent, que des covers de Dylan et pas de déchet, un disque hommage, presque, indispensable.
A propos de mon billet d'hier qui citait Askolovitch lui-même citant le livre sur Cécilia Sarkozy, j'ai appris aujourd'hui que celle-ci avait assigné l'auteur et l'éditeur en référé, et qu'elle ne se reconnait pas dans ce que dit l'auteur. Jugement demain.
Allez, au lit
mercredi 9 janvier 2008
la revanche de Cécilia
Quelques nouvelles de la République. “Nicolas est un sauteur”. Bien. Quoi d’autre? “Nicolas est pingre.” Mais encore? “Un homme qui n’aime personne, même pas ses enfants.” Et puis? “Il a un côté ridicule. Il n’est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.” Résumons donc. La France est présidée par un sauteur doublé d’un radin, un agité incapable d’amour et dépourvu de dignité... Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarkozy, dans des confidences recueillies au fil de l’amertume par la journaliste Anna Bitton, et offertes à l’édification du peuple dans un livre-portrait, “Cécilia”.dit Claude Askolovitch dans le Nouvel Obs',
Entre deux plaintes, Cécilia décrit ce que fut sa vie dans un mélange de clichés et de lucidité venimeuse. La politique: "Un décor de western derrière lequel il n'y a rien." L'entourage de Sarkozy: "Une bande malfaisante", "de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris". Les grandes amies, Mathilde Agostinelli de Prada et Agnès Cromback de Tiffany -fringues et diamants- compagnes des jours heureux, qui ont coupé les ponts avec la reine après le divorce: "Des pétasses fardées et intéressées." Et les jolies ministres dont Sarkozy vante la beauté -comme il vantait la sienne, avant: "Des tapisseries. Maintenant qu'il n'a plus de first lady, il faut qu'il sorte avec de jolies filles à son bras, habillées en Dior."Ça devient de plus en plus vaudevillesque, cette histoire! On se régale.
mardi 8 janvier 2008
New Hampshire
Mon pronostic pour les primaires du New Hampshire (oui c'est un peu du doigt mouillé et en plus ça n'aura pas de valeur bien longtemps mais ça m'amuse) :
Coté Démocrates : Obama en tête, mais Hillary ne sera pas loin ce qui lui permettra de continuer jusqu'au super-tuesday.
Coté Républicains : McCain en tête, Romney en deux, Huckabee prend une veste et Giuliani aussi mais ce dernier se réserve pour plus tard.
Guillemette Faure passe la nuit en direct des USA sur Rue89 et Ilovepolitics est toujours là.
Coté Démocrates : Obama en tête, mais Hillary ne sera pas loin ce qui lui permettra de continuer jusqu'au super-tuesday.
Coté Républicains : McCain en tête, Romney en deux, Huckabee prend une veste et Giuliani aussi mais ce dernier se réserve pour plus tard.
Guillemette Faure passe la nuit en direct des USA sur Rue89 et Ilovepolitics est toujours là.
ordre
Un jour je me suis dit que je devais mettre dans un endroit sûr les jeux de clefs de l’appartement que m’avait donné la concierge quand j’ai emménagé. L’endroit est si sûr que je n’ai plus la moindre idée d’où j’ai bien pu mettre ces clefs.
Il semble d’ailleurs que j’ai quelque chose de freudien avec les clefs de l’appartement : à chaque fois que quelqu’un vient résider chez moi je passe un temps indécent et agaçant à retrouver le jeu de clefs de rechange qui me reste, pour leur donner.
Il faut dire que c’est assez désordonné chez moi. J’aimerais avoir une sorte de Google pour mon appartement.
Il semble d’ailleurs que j’ai quelque chose de freudien avec les clefs de l’appartement : à chaque fois que quelqu’un vient résider chez moi je passe un temps indécent et agaçant à retrouver le jeu de clefs de rechange qui me reste, pour leur donner.
Il faut dire que c’est assez désordonné chez moi. J’aimerais avoir une sorte de Google pour mon appartement.
lundi 7 janvier 2008
test
Bon, pour une fois j'ai fait un test et voilà le résultat :
83% Hillary Clinton
82% Barack Obama
80% Bill Richardson
78% John Edwards
78% Dennis Kucinich
77% Chris Dodd
74% Mike Gravel
70% Joe Biden
50% Rudy Giuliani
43% John McCain
36% Mike Huckabee
35% Mitt Romney
23% Ron Paul
23% Tom Tancredo
21% Fred Thompson
2008 Presidential Candidate Matching Quiz {en}
Au moins je ne serais pas Républicain si j'étais américain!
83% Hillary Clinton
82% Barack Obama
80% Bill Richardson
78% John Edwards
78% Dennis Kucinich
77% Chris Dodd
74% Mike Gravel
70% Joe Biden
50% Rudy Giuliani
43% John McCain
36% Mike Huckabee
35% Mitt Romney
23% Ron Paul
23% Tom Tancredo
21% Fred Thompson
2008 Presidential Candidate Matching Quiz {en}
Au moins je ne serais pas Républicain si j'étais américain!
amabilité
J'aime bien les analyses d'Edouard du blog Sale Bête, sur les élections américaines. Extrait d'un de ses derniers billets :
Au passage : chapeau Monsieur Edouard pour votre Français plein de verve!
À l'opposé peut-être de nos amis français, les Américains veulent bien croire que quelqu'un est bien, sympa, gentil – on est cynique ou tout simplement désagréable si l'on croit que les motifs éventuels pour lesquels un candidat dit ceci ou cela seraient seulement pour gagner des voix. La grande majorité du peuple américain insiste sur l'amabilité du candidat – et c'est vrai que, pour la majorité du pays, Bush a réussi à cultiver l'air d'être plus « aimable », dans le sens le plus banal du mot, que Gore (trop intello) et de Kerry (trop pontifiant). M. Obama est, pour le moment, le grand gagnant dans le concours d'amabilité, comme l'était M. Bush avant lui, tandis que la gamme d'opinions sur Mme Clinton va de la salope infernale lesbio-socialiste de la droite à la Jeanne-d'Arc revenue, en passant par l'enseignante de lycée un peu sévère et pas très marrante qui planifie les cours un peu au milieu – nécessaire, oui, mais pas gai du tout. M. Edwards, lui, il critique trop – il nous rappelle combien on s'est laissé avoir par les grandes sociétés qui s'achètent au Congrès des projets de loi favorables à leurs industries. Il nous rappelle combien nous sommes bêtes de croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est joli – et ce souvenir de notre propre bêtise ne nous plaît pas. Donc, c'est Obama qui est le candidat « feel-good » – qui nous fera sentir qu'on est bien, ouvert, plein d'espoir, pas raciste, mais non pas agressif non plus.
Au passage : chapeau Monsieur Edouard pour votre Français plein de verve!
dimanche 6 janvier 2008
carlabrunite
Technologies du Langage: Lexique: Carlabrunite (aïgue) {fr}
Jean Véronis ajoute un nouveau mot dans le lexique. Excellent!
Lu aussi dans le JDD : Sarkozy-Bruni: Mariage imminent, avec ça :
Oh, là, là "un coeur en diamant rose", c'est d'un chic!
Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça?
Jean Véronis ajoute un nouveau mot dans le lexique. Excellent!
Lu aussi dans le JDD : Sarkozy-Bruni: Mariage imminent, avec ça :
Déjà, moins d'un mois après leur rencontre, Nicolas avait passé la bague au doigt de Carla, un coeur en diamant rose signé Victoire de Castellane, créatrice de bijoux chez Dior, signe de fiançailles, gage de noces prochaines. Carla Bruni a offert en retour une montre en acier gris de l'horloger suisse Patek Philippe.
Oh, là, là "un coeur en diamant rose", c'est d'un chic!
Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça?
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BLDGBLOG: The horrible secret of Number 6 Whitten Street {en}
[A family in South Carolina had moved into a newly purchased house], they were all messing about one day, doing chores, cleaning up, moving in, when they "found a secret room in their home behind a bookcase" – but "what was inside," we read, "was a nightmare beyond their wildest dreams."
coïncidence
Cette nuit j’ai rêvé que j’élevais des oiseaux de proies, des aigles, des vautours, des faucons, ils étaient devenus des animaux domestiques, avides de câlins et donnant à leur maitre de petits coups de becs amicaux. Un couple de rapaces parlait même le Français…! Je les nourrissais et soudain leur ouvrais leurs cages pour qu’ils puissent s’envoler libre.
Tout à l’heure j’ai détourné les yeux de mon écran d’ordinateur pour jeter un coup d’oeil dehors, par la fenêtre, et j’ai vu un faucon qui a failli se cogner aux carreaux mais qui a effectué un virage très sec au dernier moment. Un joli petit faucon crècerelle. Doit-on y voir un signe ? Que cherche à me dire Horus ? ou ye'i' bitcei (Dieu Qui Parle dans la mythologie Navajo) ?
Tout à l’heure j’ai détourné les yeux de mon écran d’ordinateur pour jeter un coup d’oeil dehors, par la fenêtre, et j’ai vu un faucon qui a failli se cogner aux carreaux mais qui a effectué un virage très sec au dernier moment. Un joli petit faucon crècerelle. Doit-on y voir un signe ? Que cherche à me dire Horus ? ou ye'i' bitcei (Dieu Qui Parle dans la mythologie Navajo) ?
futur du passé
L'une des raisons pour lesquelles j'aime Internet, c'est qu'on y trouve des choses comme ça
et bien d'autres sur ce site.
samedi 5 janvier 2008
Iowa (deux)
Donc le vainqueur chez les Démocrates est Barack Obama, avec John Edwards second, et Hillary Clinton… troisième. Là c’est une petite surprise et probablement une grosse déception pour Hillary. Barack Obama prend donc un bon départ dans la course à la nomination mais il y a encore du chemin à faire, Hillary Clinton voudra se refaire au New Hampshire, elle en a les moyens. Edwards a montré qu’il fallait encore compter avec lui. Bref, toujours gros suspens pour ceux là. Malgré cette défaite je pense que Hillary a toujours de bonnes chances de devenir la candidate Démocrate, mais attention!
Chez les Républicains c’est Mike Huckabee le vainqueur, on s’y attendait mais c’était quand même un outsider jusqu'à maintenant. Le pasteur baptiste aura plus de mal à s’imposer au New Hampshire. McCain en finissant troisième montre qu'il est bien dans la course. Giuliani faisait l'impasse de l'Iowa. A mon avis McCain est solide pour la suite.
Rendez-vous dans une semaine au New Hampshire.
Chez les Républicains c’est Mike Huckabee le vainqueur, on s’y attendait mais c’était quand même un outsider jusqu'à maintenant. Le pasteur baptiste aura plus de mal à s’imposer au New Hampshire. McCain en finissant troisième montre qu'il est bien dans la course. Giuliani faisait l'impasse de l'Iowa. A mon avis McCain est solide pour la suite.
Rendez-vous dans une semaine au New Hampshire.
jeudi 3 janvier 2008
Iowa
Ce soir ce sont les premières primaires américaines pour la désignation du candidat des deux partis à la Maison Blanche. L'élection présidentielle aura lieu en Novembre 2008 mais la désignation des candidats des deux grands partis, Démocrate et Républicain, a lieu à l'issue d'un processus d'élimination appelé "primaires". Les primaires se déroulent dans chaque État. Ce sont la plupart du temps les militants de chaque parti qui votent pour le candidat de leur parti qui leur semble le mieux placé pour gagner la course finale. Les premiers États à se lancer sont les plus déterminants pour la suite de ces primaires. Traditionnellement c'est l'état de l'Iowa qui ouvre le bal, ce sera donc aujourd'hui (cette nuit pour nous, en France), puis le 8 le New Hampshire, le 19 la Caroline du Sud (pour les Républicains uniquement) et le Nevada, le 22 le Wyoming (pour les Républicains), le 26 la Caroline du Sud pour les Démocrates, le 29 la Floride pour tout le monde et le 5 février le Super-Tuesday : 23 États en même temps ... A l'issue du Super-Tuesday on devrait savoir qui dans les deux camps se présentera aux élections présidentielles, en général les primaires des autres États ne sont plus déterminantes, les candidats délaissés ayant déjà jeté l'éponge.
Les candidats en lice, en deux mots.
Pour les Démocrates : Hillary Clinton, sénateur de l'Etat de New York, épouse de Bill, plus au centre qu'à gauche; Barack Obama, jeune sénateur noir de l'Illinois, plus à gauche qu'Hillary; John Edwards, avocat, ancien sénateur de Caroline du Nord, candidat malheureux à la vice-présidence avec John Kerry, encore un peu plus à gauche mais plutôt "gauche caviar" comme on dirait ici.
Pour les Républicains : Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachussets, Mormon, passablement démagogue; Rudy Giuliani, ancien maire de New York, un peu moins réac que Romney; Mike Huckabee, ancien gouverneur de l'Arkansas, ancien pasteur baptiste, le candidat le plus folklorique mais gravement à droite; John McCain, sénateur de l'Arizona, vétéran du Vietnam, plutôt centriste quoique qu'anti-avortement et très pro-militaire; Fred Dalton Thompson, ancien sénateur du Tennessee mais surtout acteur dans la série Law & Order (New York District en France).
Tous ces candidats sont très proches les uns des autres dans les sondages. Il y a donc du suspens. Mon pronostic : Obama pour les Démocrates et Huckabee pour les Républicains. Mais il faudra attendre encore un mois pour savoir qui seront les candidats...
Un bon lien pour suivre ces primaires : la page Netvibes de I Love Politics.
Pour les sondages voir Polling Report
Les candidats en lice, en deux mots.
Pour les Démocrates : Hillary Clinton, sénateur de l'Etat de New York, épouse de Bill, plus au centre qu'à gauche; Barack Obama, jeune sénateur noir de l'Illinois, plus à gauche qu'Hillary; John Edwards, avocat, ancien sénateur de Caroline du Nord, candidat malheureux à la vice-présidence avec John Kerry, encore un peu plus à gauche mais plutôt "gauche caviar" comme on dirait ici.
Pour les Républicains : Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachussets, Mormon, passablement démagogue; Rudy Giuliani, ancien maire de New York, un peu moins réac que Romney; Mike Huckabee, ancien gouverneur de l'Arkansas, ancien pasteur baptiste, le candidat le plus folklorique mais gravement à droite; John McCain, sénateur de l'Arizona, vétéran du Vietnam, plutôt centriste quoique qu'anti-avortement et très pro-militaire; Fred Dalton Thompson, ancien sénateur du Tennessee mais surtout acteur dans la série Law & Order (New York District en France).
Tous ces candidats sont très proches les uns des autres dans les sondages. Il y a donc du suspens. Mon pronostic : Obama pour les Démocrates et Huckabee pour les Républicains. Mais il faudra attendre encore un mois pour savoir qui seront les candidats...
Un bon lien pour suivre ces primaires : la page Netvibes de I Love Politics.
Pour les sondages voir Polling Report
encore la fumée
L'auteur de cette chronique dans Le Monde se fout vraiment de lui, le monde!
Faut-il répéter que le sujet n'est pas d'empêcher les gens de s'empoisonner avec le tabac mais de permettre à ceux qui ne fument pas de disposer simplement de l'espace public à leur gré... On ne veut pas éradiquer les fumeurs (ni les vieux, ni les malades...) mais leur imposer de respecter le droit des autres (les non-fumeurs)! C'est quand même simple... L'accusation de totalitarisme est complètement idiote et hors de propos, à ceux qui crie "liberticide" on a envie de payer un petit voyage en Corée du Nord ou en Birmanie pour qu'il voient de près ce qu'est le totalitarisme!
Pourquoi est-ce que ça m'agace autant, aussi, ces cris d'orfraies...
Faut-il répéter que le sujet n'est pas d'empêcher les gens de s'empoisonner avec le tabac mais de permettre à ceux qui ne fument pas de disposer simplement de l'espace public à leur gré... On ne veut pas éradiquer les fumeurs (ni les vieux, ni les malades...) mais leur imposer de respecter le droit des autres (les non-fumeurs)! C'est quand même simple... L'accusation de totalitarisme est complètement idiote et hors de propos, à ceux qui crie "liberticide" on a envie de payer un petit voyage en Corée du Nord ou en Birmanie pour qu'il voient de près ce qu'est le totalitarisme!
Pourquoi est-ce que ça m'agace autant, aussi, ces cris d'orfraies...
mercredi 2 janvier 2008
non-fumeurs
Eh bien moi je suis bien content de l'interdiction de fumer dans les cafés et restaurants. Parce que je ne supporte pas la fumée de cigarette, ça pue, ça m'irrite la gorge, ça me fait tousser, ça me pique les yeux, les vêtements sentent le tabac froid. Je n'allais presque plus dans les bars à cause de ça. Alors j'ai le droit d'aller boire un demi sur le zinc sans être enfumé. Que les gens fument je n'ai rien contre. Je considère que c'est particulièrement malsain mais c'est le problème des gens qui fument, pas le mien. Par contre s'ils m'enfument dans un lieu public ça devient mon problème, non seulement ils m'interdisent de profiter d'un lieu mais en plus ils m'empoisonnent contre mon gré. Il n'y a pas d'hygiénisme, ni de principe de précaution, il y a la simple égalité, le simple droit à ne pas avoir leur fumée nocive et nauséabonde dans les poumons.
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