Yannick Agnel a affirmé ne pas avoir eu « le sentiment qu’il y [avait] eu contrainte » auprès de la victime, a précisé lors d’une conférence de presse Edwige Roux-Morizot. « En ce qui concerne les faits de viol, il a pour certains d’entre eux un problème de souvenirs », même si ces souvenirs pourraient « très bien revenir ensuite au fil de l’information judiciaire », a ajouté la magistrate. « Si les faits sont constitutifs de viol ou agression sexuelle, c’est qu’il existe une différence d’âge importante » entre la victime, âgée de 13 ans à l’époque des faits en 2016, et le nageur, alors âgé de 24 ans, a spécifié la procureure. Elle a rappelé que la loi interdit en France toute relation sexuelle entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans, même si celui-ci est consentant.
Aucun consentement n'existe pour une personne de moins de quinze ans ayant une relation sexuelle avec un adulte. Il y a viol de fait. Après, il peut y avoir des circonstances atténuantes.