COVID : l’examen du nombre d’hospitalisations, des admissions en réanimation, des décès (depuis mars 2020) ne laisse aucun doute : si vous avez plus de soixante ans et que vous attrapez la COVID, vous êtes à risque de faire des complications, encore plus si vous avez une maladie chronique ou un maladie auto-immune. Vous avez beaucoup plus de chances de vous en tirer sans mal si vous avez moins de soixante ans et encore plus de chances si vous avez moins de 20 ans. C’est simple.
On remarque que le nombre de cas dépistés augmente régulièrement (près de 9000 hier), mais que le nombre d’hospitalisations journalières, le nombre d’admissions en réa et le nombre de décès n’augmente pas en proportion, loin de là. Il faut se rappeler qu’en mars-avril on ne testait pour la COVID que les gens qui présentaient des symptômes importants, les autres, ceux qui n’étaient qu’un peu malades, on ne les testaient pas et bien sûr on ne testait pas les asymptomatiques. A cette époque là on avait en moyenne 4000 nouveaux cas par jour. La réalité, calculée par les experts en épidémiologie a été estimée à 100 000 nouveaux cas par jour. On est bien loin des 9000 cas journaliers d’aujourd’hui, bien que ce nombre soit aussi sous-estimé mais dans de moindre proportion. Ensuite l’examen des contaminations par tranche d’âge montre que c’est la tranche 19-29 ans qui est la plus touchée, les tranches 29-39 et 39-49 venant juste après.
Il n’y a donc pas pour le moment de seconde vague ni de crise sanitaire mais le virus n’est pas moins virulent. Les plus vieux (au dessus de soixante ans) doivent être protégés d’où la nécessité de porter un masque pour ne pas les contaminer, même si on ressent aucun symptôme car une majorité des cas de COVID affectant les 19-40 ans sont asymptomatiques.