vendredi 23 août 2019

Jungle fire

Je jure sur ce que vous voulez que je n'ai aucune affection pour Bolsonaro l'actuel président du Brésil. Je suis bien d'accord que c'est un facho et je n'ai aucune sympathie, mais alors aucune, pour l'extrême droite où qu'elle sévisse. Mais j'ai quand même du mal à le rendre responsable, et lui seul, des incendies qui ravagent actuellement la forêt amazonienne, même si on dénonce avec raison la mansuétude dont Bolsonaro ferait preuve envers les latifundistes et autres exploitants de la jungle pour des raisons pécuniaires. Je note par ailleurs que la Sibérie est aussi la proie des flammes mais que personne à ma connaissance ne songe à blâmer Vladimir Poutine (et même il me semble que par un bizarre phénomène d'attention indivisible on ne parle plus du tout dans les media de ces incendies en Sibérie alors que ceux en Amazonie font l'objet d'un véritable matraquage médiatique). D'ailleurs en cette même Russie s'est déroulé un incident qui me semble à moi bien plus important que les incendies de forêt : une explosion nucléaire aux conséquences non-maîtrisées et en partie cachée par les autorités russes près d'Arkhangelsk dans le Nord de la Russie. Ce que je veux dire c'est que ce n'est pas parce qu'un président d'un pays est d'extrême droite qu'il est responsable de toutes les catastrophes qui affectent le monde et que ce n'est pas parce qu'un autre président est néo-communiste nationaliste russe qu'il faut le ménager.

Signe des temps : une pétition en ligne dénommée "Stoppons l'incendie de la forêt amazonienne" vient de recueillir 2 millions de signatures. C'est sûr que ça va aider à stopper l'incendie !