Les principales transitions énergétiques mondiales - du bois au charbon au pétrole ont pris 50 à 60 ans. Et encore seulement pour atteindre 50% de la production d'énergie mondiale.
Il n’y a aucune raison de croire qu’une transition énergétique vers les énergies renouvelables sera plus rapide. Dans les pays riches les «anciennes» énergies renouvelables telles que l'hydroélectricité sont maximisées, donc la croissance devra venir des énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne, l’énergie solaire et les biocarburants, qui ont fourni seulement 3,35% de l’offre américaine en 2011.
Les dérèglements du climat exigent pourtant que la transition énergétique vers les productions d’énergie pauvres en émission de carbone se fasse rapidement.
D'où l'idée qu'il faut maintenir les sources d'énergies bas carbone existantes, comme le nucléaire, en prolongeant la durée de vie des centrales existantes par exemple, voire en en construisant d'autres.
C'est ça ou bien on ne fera pas baisser les émissions de carbone, ou bien on retourne à un niveau de vie et à une utilisation d'électricité d'avant la deuxième guerre mondiale (au mieux).
Bien entendu l'accent doit être mis, parallèlement, sur le développement des sources d'énergie renouvelables, pour, qu'à terme, on puisse arrêter la production nucléaire.