Il est clair que Trump ne pense qu'à ses partisans, ceux qui viennent à ses meetings, les 40% qui ont encore une opinion favorable pour lui. Avec eux il communique de façon instinctive mais habile et ils l'adorent. Pour ces gens Trump crée sa propre réalité alternative. Ce que Trump dit la veille peut être réfuté par ce même Trump le lendemain et ses partisans n'y voient rien à redire. Et plus la presse hurle après Trump plus ses partisans l'adulent.
Hier, Donald Trump a donné une interview au tabloïd britannique «The Sun» de Rupert Murdoch, dans lequel il disait des choses très désagréables à l'égard de la politique de Theresa May (entre autres choses désagréables et insultantes, envers le Maire de Londres notamment). Aujourd'hui bien sûr, en conférence de presse avec Theresa May, il a menti effrontément en disant que ce qu'avait publié The Sun était des "fake news". Carrément ! Sans vergogne.
Je suis prêt à parier est qu'une fois que Theresa May ne sera plus dans la même pièce que lui, Trump l'insultera à nouveau. J'ai du mal à me représenter ce qui se passe dans sa tête et comment 40 % des Américains en âge de voter lui font encore confiance.