On connait les étapes du deuil. Déni, Colère, Marchandage, Dépression, Acceptation. Je crois que les membres de la "France Insoumise" sont en plein deuil, de leurs espoirs, de leur chef. Et d'autant plus que cette année leurs espoirs, alimentés par les sondages, étaient grands. Dimanche soir ils étaient dans le déni ("on ne croit pas aux estimations, attendons les résultats définitifs"), hier ils étaient clairement dans la colère (en témoigne nombre de statuts FB et Twitter, mon mur Facebook s'en remet à peine). Aujourd'hui ?
Dimanche soir leur leader aurait pu, avec un discours de concession digne d'un grand dirigeant, leur permettre d’accélérer le processus. Il ne l'a pas fait parce que lui-même était dans les deux premières étapes et n'a pas su les dépasser pour s'adresser à ses troupes.