L'écart entre Hillary Clinton et Donald Trump se resserre dangereusement, mais c'est plus parce que Clinton chute après sa très mauvaise semaine et son absence de plusieurs jours sur le terrain pour cause de maladie que parce que Trump s'améliore et améliore son style de campagne. Le candidat Trump s'est, certes, considérablement discipliné ces jours dernier, il est resté la plupart du temps "on message" et a bénéficié d'une interview aux questions particulièrement confortables pour lui, en prime-time sur une chaine de télé nationale.
N'oublions pas que nous ne sommes qu'au mois de septembre, que les élections sont le 8 novembre et que Trump peut, lui aussi, chuter ou rechuter. Remarquons aussi que malgré ses ennuis Clinton domine toujours Trump, même si son avance est de plus en plus réduite. Les tendances peuvent rapidement s'inverser à la faveur du retour de Clinton en campagne électorale ou d'un peu moins de complaisance de la part des média pour Trump, ou encore d'une meilleure mobilisation des partisans du parti Démocrate en faveur de leur candidate dans la crainte de voir Trump gagner. Et puis Trump ne restera probablement pas "on message" très longtemps, vu sa personnalité sociopathique.