lundi 29 juin 2015
Un rêve déprimant
J'ai fait cette nuit un rêve très déprimant. Je n'ai pas l'habitude de raconter mes rêves ici, d'ailleurs je m'en souviens rarement, mais celui-ci m'a marqué et je m'en souviens très bien. Voici donc : j'étais invité au mariage d'un de mes anciens amis, un coureur de jupon mémorable dans la réalité, cet ancien ami avait les traits de Philippe Val dans mon rêve (je suis en train de lire "Malaise dans l'inculture" de celui-ci, un livre que j'apprécie beaucoup), la mariée avait les traits d'une fille qui habitait dans l'appartement au-dessus de chez moi dans les années 80 à Poitiers et qui, dans la réalité, a fini par se marier avec un copain de l'époque qui venait fréquemment chez moi. Tous des gens avec qui j'étais très lié dans les années 80/90 et dont je me suis détaché (à moins que ça soit eux qui se sont détachés de moi) avec le temps. Le mariage avait lieu en Italie, dans une ancienne abbaye dont le cloître servait de salle de bal, très isolée, sur une île au milieu d'un lac étrange et brumeux et pour aller dans cette abbaye on devait prendre l'avion depuis la ville où les invités étaient logés dans des hôtels. Je devais partager ma chambre d'hôtel avec un ex-collègue — un type que j'aimais bien dans la réalité, qui est parti en retraite en 2012 et dont j'ai appris la mort il y a quelques jours. Pendant la soirée qui suivait le mariage je devais prendre la parole à un certain moment pour faire ce qu'on appelle maintenant un stand-up et qu'on appelait dans le temps un sketch. Ce sketch devait être, à la demande du marié, une suite de gags, de one-liners, à la Jerry Seinfeld, mais à l'humour très aseptisé. Cependant, au moment de prendre la parole je me rendais compte que tout le monde était couché, en tas, par terre, dans la salle de bal du mariage et que personne ne pouvait m'écouter, peut-être même étaient ils tous morts. Mon camarade de chambrée avait disparu et cette disparition nous inquiétait beaucoup le marié et moi. Nous discutions de la possibilité que son avion se soit écrasé dans les montagnes environnantes. Je me suis réveillé à ce point avec un sentiment de poignante tristesse et de nostalgie.