Désir d’herbe, de feuilles, de branches. Toucher le tronc humide d’un arbre. Humer l’odeur des feuilles mortes qui pourrissent dans le sous-bois.
Envie d’écouter le son du vent dans les pins, le chant des oiseaux, le son de l’eau qui coule dans le ruisseau, sur les cailloux.
Écouter les craquements et les pétillements du bois qui brule dans la cheminée, sentir l’odeur du feu de bois, admirer la danse des flammes.
Écouter le son des gouttes de pluie qui battent le toit. Les chiens qui aboient au loin dans les fermes quand tombe la nuit.
Marcher dans la forêt, respirer ses odeurs, écouter le calme des grands bois.
J’ai besoin de sortir, de prendre des vacances à la campagne, d’y être seul dans cet état d’euphorie tranquille qui caractérise mes séjours au vert. De ne rien faire que lire, écrire, boire du vin en rêvassant et marcher dans les bois ou dans les champs, le long des haies des chemins creux, jouer avec le chat et lui faire des câlins.