Ah tiens, ça faisait longtemps que je n’étais pas monté à la cafétéria du boulot. La vue est magnifique et je pense à faire une photo, presque à chaque fois, sauf la nuit. L’autre jour je prenais une photo alors que le grand patron était en train de se faire couler un Nespresso. Il a trouvé amusant ma petite routine, ou alors cela lui a confirmé les rumeurs qui courent au boulot, qui disent que je suis un peu “original” (entendez un peu cinglé).
Beau temps frais, belle lumière blanche.
Un article du Monde sur les algues vertes qui prolifèrent sur les côtes atlantiques :
Le phénomène est bien connu : qu’il soit d'origine organique (suite à l’épandage de lisier ou de fumier) ou synthétique (les engrais minéraux), le rejet d’azote – qui se transforme en ammoniac et en nitrates en se dissolvant dans l'eau - est directement lié aux usages agricoles. Il l’est à 54 % dans les bassins versants de la région Seine-Normandie, à 90 %, dans ceux de Loire-Bretagne, selon les agences de l’eau. Au total, en France, l’excès d'azote déversé par rapport à ce que les cultures peuvent absorber est estimé à 900 000 tonnes par an.
Les agriculteurs bretons polluent, les pêcheurs bretons pêchent trop, et le bonnets rouges nous pompent l’air. Où va-t-on?
Les Américains n’arrivent plus à se procurer la drogue létale qui permettait de tuer “sans souffrances” les condamnés à mort. Les Européens qui la fournissaient ne veulent plus le faire parce qu’elle sert justement à tuer les condamnés à mort. Qu’à cela ne tienne, les autorités de l’Ohio ont trouvé un ersatz. Problème : le générique n’est pas aussi bon que l’original et, du coup, l’exécution devient “la peine cruelle et inhabituelle” interdite par la Constitution. Sadisme sur fond de morale, c’est écoeurant.
François Hollande, le président de l’anaphore, au moins aura-t-il remis ce mot de rhétorique à la mode.
La France d’aujourd’hui sent le renfermé.
À chaque fois que je passe devant la librairie Vigot-Maloine, rue de l’École de Médecine, j’ai envie de m’acheter des livres de médecine, que dis-je j’ai envie de faire médecine. Je n’achète rien, bien sûr. La seule fois où j’ai essayé de lire un livre de médecine je me suis trouvé tous les maux décrits, jusqu’à la cinquantième page où j’ai abandonné le livre.
Madame Trierweiler est partie se reposer au Pavillon de la Lanterne, soi-disant. Ne serait-ce pas plutôt un exil, ou un asile, de luxe? Le nom officiel est “résidence d’Etat de la Lanterne”. Ça vous a un petit coté goulag pour VIP. Et Valérie à La Lanterne, ça fait un peu révolutionnaire. Qu’est-ce qu’elle doit s’ennuyer, entourée de larbins et d’espions, dans cette prison dorée nichée dans le parc du Château de Versailles!