Un meurtre épouvantable commis sur trois enfants et trois coupables désignés: des jeunes qui aiment Metallica qu'on accuse d'appartenir à une secte satanique. L'enquête est bâclée et à charge, les jeunes sont condamnés au terme d'une parodie de justice au grand soulagement du sous-prolétariat qui compose la plus grande partie de la population de West Memphis, Arkansas et qui croyaient que les meurtres étaient le fait du Diable lui-même.
Dix huit ans après les condamnations, faisant suite à deux documentaires de la chaîne HBO sur l'affaire, les accusés sont libérés après une campagne de soutien de célébrités du rock associés au cinéaste Peter Jackson qui finance une contre-enquête.
C'est cette extraordinaire affaire que Nathaniel Rich raconte dans cet article de l'excellente New York Review of Books, en y ajoutant une réflexion très intéressante sur les pouvoirs de l'image et de la célébrité sur l'opinion publique.
→ The Nightmare of the West Memphis Three by Nathaniel Rich | The New York Review of Books