A welcome dry well: BP stops spill, at least for now | Houston Chronicle
Depuis jeudi et pour la première fois depuis le 20 avril, le "Macondo well" ne fuit plus. Enfin, pour un temps, le temps de voir si le puits lui-même tient le coup sous la pression du pétrole et du gaz. Si le puits n'a pas été trop mal construit alors il n'y aura pas de fuites ailleurs et on pourra l'exploiter alors comme un puits normal, ou bien l'arrêter définitivement et mettre fin à la catastrophe. Jeudi BP a posé sur la tête de puits endommagée un nouvel entonnoir et a fermé toutes les vannes (le trop-plein) de cet entonnoir, puis ils ont observé comment se comportait le puits en mesurant la pression interne. Le pétrole a arrêté de gicler par ce trou là, mais si la pression est trop forte du fait de la fermeture de l'issue principale et si le puits est mal équipé ou encore s'il a été endommagé, le pétrole pourrait s'infiltrer dans la roche et gicler ailleurs à la surface du sol ou parvenir à la surface par des dizaines de petites infiltrations dans la roche et là on montrait d'un cran vers la totale catastrophe! Donc on bouche les issues et on regarde ce que ça fait et on rouvre en cas de besoin. Et on regarde si la pression monte dans l'entonnoir. Ça s'appelle tester l'intégrité du puits. Si la pression monte c'est que le puits est solide et qu'il n'y a pas d'infiltrations dans la roche environnante, si la pression ne monte pas c'est inquiétant: ça veut dire que le pétrole va ailleurs et on ne veut surtout pas qu'il aille ailleurs parce que les fuites seraient encore bien plus difficiles à contrôler. Là, d'après BP la pression monte, donc on touche du bois, tant que ça va comme ça c'est bon signe. Pourvu que ça dure.