Tiens, ces jours-ci ça va faire neuf ans que je tiens un blogue et que je ne m'en lasse pas. Je me suis mis à bloguer en mai 2001, j'ai eu trois blogs successifs et il ne reste rien de celui du milieu. J'écris dans ce blog par plaisir d'écrire et de partager ce qui m'intéresse, c'est tout. Je n'attache aucune importance à mon nombre de lecteurs (je ne vais presque jamais voir le compteur de visite) et je n'ai aucune ambition quant au blogging, le fait d'écrire ici est un passe temps parfaitement inutile mais qui ne fait de mal à personne et qui me fait plaisir à moi. Quand j'en ai marre du blogue j'arrête simplement quelques jours et l'envie revient toujours alors je reprends. Parfois j'écris en anglais parce que ça me vient comme ça et que j'aime écrire en anglais mais ça ne dure jamais bien longtemps. Bloguer m'a fait rencontrer des gens remarquables et que je suis content de connaître même si ce n'est que d'une connaissance lointaine et virtuelle dans bien des cas. Mais dans certains cas ce sont des rencontres et des amitiés dans la vraie vie qui sont nées grâce à ce blogue. Certains copains virtuels ont disparus, d'autres se sont fâchés avec moi, certains sont restés et donnent des signes de vie de loin en loin, comme dans la vraie vie.
En 2001 il n'y avait pas grand chose en matière de blogue, la mode était plutôt au "online diary". Aujourd'hui il y a quantité de blogues et même des blogues sur les blogues, des applications pour lire les blogues, des blogues spécialisés, des blogues commerciaux, des polémiques bloguesques, prenez la classification Dewey de tous les sujets possibles et à chaque item dans la liste vous trouverez un ou des blogues qui parlent de ça. Il y a des blogueurs célèbres grâce à leur blogue et des célébrités qui bloguent et des écrivains qui publient le contenu de leur blogue.
Aujourd'hui il y a aussi Facebook et surtout Twitter, que j'aime bien. Le microblogging est un art, il y a des réels talents qui se révèlent grâce au minimalisme forcé de Twitter, c'est plaisant à voir.
La mare à L'Essart.