Je lisais cette chronique de James Surowiecki: The Tiger Woods scandal and celebrity endorsements dans le New Yorker, ce matin. Les compagnies soutiennent des sportifs en fonction de l'image que ceux-ci véhiculent, image qui correspond aux valeurs de la boite qui les sponsorise, ou du moins à l'image que la boite voudrait voir mise en valeur ou que les clients attendent d'elle. Sponsoriser une personne dans ce cadre là est un risque à prendre, les humains sont faillibles... L'image exploitée de Tiger Woods était celle de l'homme de fer à la volonté surhumaine et à la discipline sans faille, un type sûr de lui et fortement concentré sur son art. La révélation des ses problèmes de couple et surtout de son coté furieusement volage cadre mal avec cette image de surhomme infaillible qui servait bien ses sponsors.
De là à penser qu'il faudrait que les sponsors examinent les moindres recoins de la vie d'un athlète avant de le sponsoriser, il y a un pas qui n'a pas, à ma connaissance, encore été franchi mais qui le sera peut-être bientôt (on fait bien ça aux Etats-Unis pour les personnalités politiques et les futurs membres du gouvernement... sauf pour Sarah Palin, manifestement!) .