dimanche 6 septembre 2009
aller à Nantes
Vendredi je suis allé à Nantes pour assister à la soutenance de mémoire de Mastère de ma dernière stagiaire. En tant que tuteur de stage entreprise j'avais mon mot à dire dans le jury chargé de lui mettre une note. C'est un Mastère en psychologie sociale et j'étais donc invité avec ma collègue psychologue sociale que j'ai plaisir à fréquenter au travail ou en dehors. Après la soutenance (nous lui avons donné la très bonne note de 17 sur 20) nous sommes allé, ma stagiaire, ma collègue et moi, en ville pour boire un verre en attendant le train qui devait nous ramener à Paris. Il se trouve que j'ai connu, et même bien connu, Nantes dans ma jeunesse mais que je n'avais plus arpenté ses rues depuis au moins quinze ans. J'ai fait des séjours à Nantes depuis ma plus tendre enfance sans jamais avoir habité dans cette ville. Pour des raisons diverses, plusieurs membres de ma famille ont habité à Nantes plus ou moins longtemps et j'ai fait de fréquents séjours chez eux, plus ou moins longs. Mon beau-frère et ma soeur ont habité à Nantes très longtemps, mon neveu Y. et ma nièce M. y sont nés et mon beau-frère y a encore une résidence flottante, sur la rivière de l'Erdre. Il ne me semble pas, après la brève visite de vendredi, que la ville ait beaucoup changé en quinze ans. J'ai reconnu facilement tous les parages que je fréquentais par le passé: le marché de Talensac, la tour de Bretagne, la Place Royale, la rue Crébillon, le cour des Cinquante Otages, la place Graslin, le passage Pommeraye, les quais de la Fosse, la place Louis XVI, le château, la cathédrale... Il n'y a que les anciens grands magasins Decré que je n'ai pas revu, mais parce que nous ne sommes pas allé par là. Il me semble que les usines LU ont disparu et que beaucoup de quartiers centraux sont devenus piétonniers. La FNAC s'est installée dans un des vieux et imposants bâtiments des anciens quais, place du Commerce et l'ancienne librairie Beaufreton, passage Pommeraye, a dû trépasser. Nous sommes donc allé passer l'après midi à la Taverne de maître Kanter, en terrasse, au soleil, place Royale. Cette brasserie a succédé à un ancien grand café où nous ne manquions pas d'aller prendre un thé dans le temps, mais dont je n'arrive pas à me souvenir du nom. Il m'a surpris, mais ça ne devrait pas, de ne ressentir aucune nostalgie à la vue de ses rues et de ces bâtiments que j'aimais par le passé. Mais je me suis déjà rendu compte bien des fois que je n'étais pas très fort pour la nostalgie.