On ne peut aller contre sa nature : malgré ma volonté de ne pas me laisser aller au sentimental dans ma photographie, je tombe très vite dedans. Quand on est sentimental on photographie sentimental, et c'est tout ce qu'on peut faire.
Il y a ici un merle qui imite à la perfection la sonnerie du téléphone, une sonnerie électronique. Hier matin le merle s'est mis à sonner sous ma fenêtre dès cinq heures du matin. J'aurais bien décroché mais allez donc décrocher un merle!
Mon gars Alphonse est maigre et vieux, son poil a roussi et blanchi, il est perclus de douleurs articulaires, il a des cicatrices de guerre un peu partout, des entailles aux oreilles et depuis peu la lèvre inférieure qui pend un peu suite à un mauvais coup, il n'a plus beaucoup de dents non plus, et l'hiver il est souvent malade. Mais il chasse et mange toujours le lapereau (quoiqu'il laisse la tête maintenant, trop coriace). Son compère Samba l'aide à la défense du périmètre contre l'ignoble chat roux des voisins, tout en restant en arrière dans les combats.
Fin de ces courtes vacances, ce soir on rentre à Paname.