Paris a des airs de lessive qui tarde à sécher. Il a plu toute la journée, sans vent, une pluie bien droite et calme qui de temps à autre cédait un peu pour repartir de plus belle. Certains endroits non loin de Paris ont essuyé de forts orages mais pas ici. D'ordinaire j'aime bien la pluie d'été, mais quand elle vient après des jours de grande chaleur et qu'elle rafraîchit et lave, mais là avec le temps effroyable que nous avons eu la semaine dernière ce n'est pas vraiment la joie.
Au travail je me suis plongé dans des mémoires et articles de sociologie sur le phénomène des groupes de jeunes délinquants. Je ne connais pas de sujet qui me déprime plus que celui-là. La plongée dans ce monde si proche et cependant si étranger au nôtre où les rapports sociaux sont basés sur la violence et la ruse (comme les nôtres me direz-vous, mais d'une façon plus frustre et plus primitive) et absolument désespérante. Ce problème semble sans issues. Seuls les liens familiaux et l'école structurent ces jeunes et les éloignent de la délinquance, et ces dernières institutions sont bien mal en point.
Je m'ennuie rarement mais aujourd'hui tout me rasait. Envie de marcher sans but mais quand je suis sorti il s'est remis à pleuvoir, faiblement, mais tout de même. Un passage à travers les Jardins Atlantiques pour humer un peu de verdure et j'ai rejoins mon quartier.
Trucage des élections en Iran? Comment Véronique Courjault a-t-elle caché ces deux grossesses et congelé ses nouveaux nés, en secret, dès leur apparition? Le vol 447 s'est-il désintégré en vol? Un village ravagé par un orage et les gens surtout catastrophés d'avoir perdu leur voiture (c'est qu'une voiture est indispensable à la campagne). Les informations sont aussi démoralisantes que mon sujet d'étude du jour. Pas d'espoir de ce coté là. En passant à la boulangerie où le vendeur me fait penser à Des Souris et des hommes, j'observe un chien parfaitement dressé à attendre son maître devant l'échoppe et que rien, même pas un roquet agressif de passage qui vient le provoquer, ne détourne de l'ordre qui lui a été donné. Métaphore?
Au travail je me suis plongé dans des mémoires et articles de sociologie sur le phénomène des groupes de jeunes délinquants. Je ne connais pas de sujet qui me déprime plus que celui-là. La plongée dans ce monde si proche et cependant si étranger au nôtre où les rapports sociaux sont basés sur la violence et la ruse (comme les nôtres me direz-vous, mais d'une façon plus frustre et plus primitive) et absolument désespérante. Ce problème semble sans issues. Seuls les liens familiaux et l'école structurent ces jeunes et les éloignent de la délinquance, et ces dernières institutions sont bien mal en point.
Je m'ennuie rarement mais aujourd'hui tout me rasait. Envie de marcher sans but mais quand je suis sorti il s'est remis à pleuvoir, faiblement, mais tout de même. Un passage à travers les Jardins Atlantiques pour humer un peu de verdure et j'ai rejoins mon quartier.
Trucage des élections en Iran? Comment Véronique Courjault a-t-elle caché ces deux grossesses et congelé ses nouveaux nés, en secret, dès leur apparition? Le vol 447 s'est-il désintégré en vol? Un village ravagé par un orage et les gens surtout catastrophés d'avoir perdu leur voiture (c'est qu'une voiture est indispensable à la campagne). Les informations sont aussi démoralisantes que mon sujet d'étude du jour. Pas d'espoir de ce coté là. En passant à la boulangerie où le vendeur me fait penser à Des Souris et des hommes, j'observe un chien parfaitement dressé à attendre son maître devant l'échoppe et que rien, même pas un roquet agressif de passage qui vient le provoquer, ne détourne de l'ordre qui lui a été donné. Métaphore?