À peine rentré de New York j’ai eu une semaine chargée, mais bien agréable, avec les visites successives de mon neveu AFR et de mon frère. Tous deux sont restés deux jours chez moi. J’ai fait de mon mieux pour les accueillir dans mon campement, appelé encore la tanière de l’ours, qu’est mon appartement, qui est un grand appartement selon les standards parisiens mais que mon éternelle tendance au désordre a rendu quasiment petit. Au travail tout était pour le mieux, en ce qui me concerne, et j’ai passé une grande partie de la semaine a préparer une intervention de 20 minutes que je dois faire mardi à une conférence de membres de ma profession. Je pense que je suis prêt, au moins, là aussi, j’aurais fait de mon mieux. Je prévois que ce week-end de trois jours qui me sépare de mon intervention va voir monter petit à petit le trac, mais pour le moment pas trace, c’est bon signe. D’autres projets se profilent à l’horizon, des choses que je n’ai jamais fait mais qui m’intéressent bigrement.
Passé deux excellentes soirées avec mon frère. Nous nous ressemblons beaucoup lui et moi sur bien des points et en même temps sommes très différents. Mon frère est une encyclopédie de la famille et j’adore l’interroger sur tel ou tel membre de notre vaste tribu qui ne manque pas de curiosités et d’étrangetés. Il raconte bien, en plus. J’ai ainsi appris plein de choses sur des cousins, des tantes, des oncles dont je ne savais rien ou peu et qui ont eu des destins cocasses ou étonnants et j’ai appris plein de choses aussi sur notre propre famille, les bizarreries de notre mère, les habitudes de notre père, leurs histoires. Ce furent donc deux belles soirées ponctuées de deux bons dîners.
Aujourd’hui je dois aller à la Bibliothèque Américaine de Paris. C’est un plaisir. Et puis continuer à développer numériquement mes images de New York. Et relire ce magnifique petit livre qu’est “Fenêtres de New York” de Antonio Munoz Molina.