Encore un bon qui s'en va, mais qui laisse de magnifiques chansons. On voit qu'on est vieux quand on est capable de se rappeler les débuts d'un chanteur qui viens de mourir à 61 ans (neuf ans de plus que moi seulement, Bashung et moi on est de la même génération). Je me souviens donc du jeune Bashung qui apparu en 1980 (en fait il ramait depuis bien longtemps) avec "Gaby, oh Gaby" et "Vertige de l'amour", puis après avec des tubes comme "Osez Joséphine", "Ma petite entreprise" et plus récemment avec "Résidents de la république"... Tout un monde, mon vieux, toute un époque...
Oh Gaby, Gaby, tu devrais pas m'laisser la nuit
J'peux pas dormir, j'fais qu' des conneries
Oh Gaby, Gaby, tu veux qu' j' te chante la mer
Le long, le long, le long des golfes
Pas très clair.
En r'gardant les résultats d' son check-up
Un requin qui fumait plus a rallumé son clope
Ça fait frémir, faut savoir dir' stop (Stop !)
Tu sais, tu sais c'est comm' ce typ' qui voudrait que j' me soign'
Et qu'abandonn' son clebs au mois d'août en Espagne
J' sens comme un vide, remet-moi Johnny Kidd
Alain Bashung