dimanche 25 janvier 2009

dimanche

À trop être plongé dans le virtuel on en oublie parfois le réel et celui-ci revient vous rappeler son existence avec un coup de pied au derrière. Dimanche matin, mauvais temps, odeur de café, plein de devoirs à accomplir. Je hais les dimanches, je les ai toujours détesté . Quand j'étais enfant je devais aller à la messe, obligatoire et funèbre puis c'était les occupations du dimanche aussi ennuyeuses que déprimantes : le repas de famille, la promenade et la visite aux ancêtres (avec étape au cimetière, bien sûr) et le dimanche soir le repas froid avec "les restes". Il m'en est resté cette déprime du dimanche, jour où l'on peut voir clairement la vacuité de son existence et la somme des emmerdes qui ne vont pas manquer de vous tomber dessus dans la semaine qui vient, ou qui pourraient vous tomber dessus, ce qui revient au même. Dimanche à vivre pourtant et essayer de se maintenir à flot.