Tout est d'un calme morbide et silencieux comme un tombeau. Certes un léger souffle de vent remue l'extrémité des feuilles, mais c'est tout. Le paysage est fixé dans un immuabilité apparente. La campagne en ce dimanche à l'heure de la sieste semble endormie caressée par une lumière claire, quelques timides rayons qui percent le ciel gris. Après quelques heures la campagne tourangelle (pas la bretonne, à cause de l'air de la mer sans doute), m'ennuie. Le calme me déprime et l'ambiance me ramollit autant le corps que la cervelle. J'ai dormis onze heures la nuit dernière mais ça ne suffit pas. Je vais devenir chat. Il est temps que je rentre à Paris.
dimanche 17 août 2008
l'ennui
Tout est d'un calme morbide et silencieux comme un tombeau. Certes un léger souffle de vent remue l'extrémité des feuilles, mais c'est tout. Le paysage est fixé dans un immuabilité apparente. La campagne en ce dimanche à l'heure de la sieste semble endormie caressée par une lumière claire, quelques timides rayons qui percent le ciel gris. Après quelques heures la campagne tourangelle (pas la bretonne, à cause de l'air de la mer sans doute), m'ennuie. Le calme me déprime et l'ambiance me ramollit autant le corps que la cervelle. J'ai dormis onze heures la nuit dernière mais ça ne suffit pas. Je vais devenir chat. Il est temps que je rentre à Paris.