Vignes et belles maisons à Montmartre
Aout, Paris se vide d'une partie de ses habitants. C'est palpable. Moins de gens sur les trottoirs et dans le métro, moins de voitures dans les rues. Un mois à faire du Vélib' sans trop craindre de se faire écraser par un automobiliste irritable. Les vrais automobilistes parisiens détestent les vélibs et les transports en commun. Il est vrai qu'une partie des vélibistes se tamponnent du code de la route en toute impunité, alors l'automobiliste parisien ça le met en furie.
Mais les vélibistes le payent parfois, au prix fort. D'ailleurs il faut être un peu inconscient pour s'engager dans les rues parisiennes en vélo. Sinon on a peur et on marche à pieds, ce qui, entre nous, est beaucoup plus agréable. Ou on prend le bus et le métro.
Je ne prends que très rarement un Vélib'. Je reconnais que c'est une chouette idée de notre bon maire mais je ne suis pas à l'aise sur un vélo dans les rues de Paris en butte à l'hostilité d'à peu près tout le monde, des chauffeurs d'autobus qui vous passent au raz des fesses, des automobilistes qui vous haïssent ou vous ignorent, des piétons qui vous redoutent ou vous gênent, des scooteurs qui sont complètement cinglés.
Je préfère marcher. J'aime marcher. Et prendre des photos. En Vélib' on ne peut pas prendre de photos, entre autres.