vendredi 29 février 2008
what is a hero
Wired: You've said that the way to prevent evil actions is to teach the "banality of kindness" -- that is, to get society to exemplify ordinary people who engage in extraordinary moral actions. How do you do this?
Zimbardo: If you can agree on a certain number of things that are morally wrong, then one way to counteract them is by training kids. There are some programs, starting in the fifth grade, which get kids to think about the heroic mentality, the heroic imagination.To be a hero you have to take action on behalf of someone else or some principle and you have to be deviant in your society, because the group is always saying don't do it; don't step out of line. If you're an accountant at Arthur Andersen, everyone who is doing the defrauding is telling you, "Hey, be one of the team."Heroes have to always, at the heroic decisive moment, break from the crowd and do something different. But a heroic act involves a risk. If you're a whistle-blower you're going to get fired, you're not going to get promoted, you're going to get ostracized. And you have to say it doesn't matter.Most heroes are more effective when they're social heroes rather than isolated heroes. A single person or even two can get dismissed by the system. But once you have three people, then it's the start of an opposition.So what I'm trying to promote is not only the importance of each individual thinking "I'm a hero" and waiting for the right situation to come along in which I will act on behalf of some people or some principle, but also, "I'm going to learn the skills to influence other people to join me in that heroic action."
dimanche 24 février 2008
les liens du jour
(en) reconstituer le squelette d'un poulet après le diner. Un jeu génial pour les enfants (et éducatif)!
Jehsong Baak - Photographe
(photo) noir et blanc sombre et granuleux, jeux sur les contrastes et la lumière
How towns are redesigned as gyms (BBC News)
(en) comment les nouveaux équipements urbains nous incitent à faire plus d'exercice
Le nouveau zoo de Vincennes (Beckmann N'Thepe)
(fr) réaménagement du parc zologique, vu comme ça, ça à l'air vraiment cool.
la photo du dimanche
samedi 23 février 2008
pour solde de tous liens
(en) étrange accident de randonneurs dans l'Oural, digne des X-Files
William Gibson on the Past and Future (DISCOVER Magazine)
(en) intéressante inerview
lowercase L
(en) traque du l minuscule employé dans un mot en majuscule
Traumatic anal intercourse with a pig
(en) franchement quelle idée! donne un cours de zoologie intéressant.
dévotion
Un blogue génial.
Etat de Washington, région de Snoqualmie, North Bend & Great Falls...
L'hôtel de Ben Horne, le Great Northern et la chute.
La maison de Laura Palmer, aujourd'hui.
on aime les gratte-ciels
vendredi 22 février 2008
indemne
mercredi 20 février 2008
tumblelog
John Gruber sur le MacBook Air :
The key to understanding the appeal of the Air is that you’ve got to stop thinking about technical specs as the primary factors. Here’s an analogy: the MacBook Air is like a sporty convertible coupe. You buy one not for practical reasons, but because it is satisfying to own something beautiful and clever and fun.
Six principles to making new things :
I like to find (a) simple solutions (b) to overlooked problems (c) that actually need to be solved, and (d) deliver them as informally as possible, (e) starting with a very crude version 1, then (f) iterating rapidly.
Top 5 Ways to Hack the Surface of the Earth
If we can hack Wiis and iPods and old Segas, make garage door openers into mobile phones and cause elevators to run backwards -- or turn upside-down, or do whatever it is that elevator hacks are supposed to do -- then could we also hack the surface of the earth? Could we hack geology? Could we use plate tectonics to re-direct whole island chains, color rocks, print cities out of magma, and build mountains where mountains have no right to be?
Extrema is a powerful visualization and data analysis tool that enables researchers to quickly distill their large, complex data sets into meaningful information.
Asleep beneath the northern lights : aurores boréales...
le pauvre Paris
Rue Stephenson (18ème)
Le quartier de la Goutte D'or est peut-être un des plus pauvres de Paris. Son nom vient du fait qu'ici, il y a deux siècles environ il y avait des vignes et des vignerons pour faire du vin (la goutte d'or était celle du vin), les pentes de la colline de Montmartre étaient ici légères et bien exposées, maintenant il y a de pauvres immeubles, des meublés miteux, des bistrots plutôt sinistres, de petites boutiques qui vendent des produits de première nécessité, des légumes africains, des Internet-cafés glauques... Au carrefour du Château Rouge, sur le boulevard Barbès, à l'orée du quartier de la Goutte D'Or, s'élevait dans le temps un manoir aux murs peints en rouge, sur les pentes de Montmartre. Aujourd'hui il y a un KFC, un marché africain très prisé par les connaisseurs, des dizaines de vendeurs à la sauvette de produits plus ou moins bien acquis. Urbaine déréliction.
un bistrot
Bistrot rue Stephenson (18ème)
Dans un coin pourriLe grand, l'impérissable, le génial Georges Brassens.
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
L'est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.
Si t'as le bec fin,
S'il te faut du vin
D' premièr' classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d'ici
Te dépasse.
Mais si t'as l' gosier
Qu'une armur' d'acier
Matelasse,
Goûte à ce velours,
Ce petit bleu lourd
De menaces.
Tu trouveras là
La fin' fleur de la
Populace,
Tous les marmiteux,
Les calamiteux,
De la place.
Qui viennent en rang,
Comme les harengs,
Voir en face
La bell' du bistrot,
La femme à ce gros
Dégueulasse.
Que je boive à fond
L'eau de tout's les fon-
tain's Wallace,
Si, dès aujourd'hui,
Tu n'es pas séduit
Par la grâce.
De cett' joli' fé'
Qui, d'un bouge, a fait
Un palace.
Avec ses appas,
Du haut jusqu'en bas,
Bien en place.
Ces trésors exquis,
Qui les embrass', qui
Les enlace ?
Vraiment, c'en est trop !
Tout ça pour ce gros
Dégueulasse !
C'est injuste et fou,
Mais que voulez-vous
Qu'on y fasse ?
L'amour se fait vieux,
Il a plus les yeux
Bien en face.
Si tu fais ta cour,
Tâch' que tes discours
Ne l'agacent.
Sois poli, mon gars,
Pas de geste ou ga-
re à la casse.
Car sa main qui claqu',
Punit d'un flic-flac
Les audaces.
Certes, il n'est pas né
Qui mettra le nez
Dans sa tasse.
Pas né, le chanceux
Qui dégèl'ra ce
Bloc de glace.
Qui fera dans l' dos
Les corne' à ce gros
Dégueulasse.
Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
Une espèc' de fé',
D'un vieux bouge, a fait
Un palace.
vertical
Rue de Jessaint (18ème)
Nouvelle journée d'art oratoire. L'attitude, le regard, la voix. On a travaillé tout ça. Je comprends mieux pourquoi, dans le bouddhisme zen par exemple, on insiste sur la posture, qu'il faut qu'elle soit parfaite, qu'on soit bien droit, vertical, la tête tenue par un fil invisible qui part du chef vers le ciel, même si c'est peu naturel et même si c'est douloureux (au début) et même si on pense qu'une discipline spirituelle ne concerne que l'esprit, à priori. Le zen et la psychomotricité enseignent que l'esprit n'est pas séparé du corps. Quand on est déséquilibré du corps on l'est aussi dans sa pensée. Il suffit de voir les gens qui hésitent, qui cherchent leurs mots, à ces moments là, s'ils sont debout, ils se balancent d'un pied sur l'autre, ils cherchent leur équilibre. Et puis l'allure aussi. Etre vertical, un peu cambré, ça a de l'allure, on le sait, on le voit, ça permet aussi de libérer la voix, la colonne d'air, ça porte plus loin. Et la voix du fond du palais est tellement plus belle, plus ronde, plus ample que la voix nasillarde de celui qui parle avec ses fosses nasales, comme la plupart d'entre-nous. Cette journée était passionnante, j'en suis sorti enrichi et avec l'envie de faire du théâtre...
Et je suis revenu à pied, toujours espanté par cet immeuble sur la corde raide, à la Goutte D'Or.
mardi 19 février 2008
matin bleu néon
Rue Stephenson, 18ème
Journée en stage d'Art Oratoire, j'apprends le souffle, le diaphragme, la ceinture abdominale, que l'orateur a un corps et qu'il exprime autant avec ce corps qu'avec sa voix, j'apprends qu'il faut savoir raconter une histoire, storytelling dit-il. Et me voilà obligé de raconter une histoire. J'aime ça et il paraît que ça se voit.
l'attaque des cônes
lundi 18 février 2008
en direct de l'igloo
Place Bienvenüe, la patinoire
Beau temps frais, ça va durer combien de temps encore? On chasse les humeurs grincheuses, on met fin aux vieuxconneries, on part du bon pied, on est lundi, les jours rallongent. Productivité moyenne mais pas mal tout de même pour un lundi.
J'ai bien peur que la mort d'Henri Salvador ne me touche plus que celle de Robbe-Grillet. "Il était considéré comme le pape du Nouveau Roman" dit la télé. Le pape, vraiment? Je rippe du Jazz, le lecteur de CD fait un drôle de bruit. Dans le métro lu "Années" de Annie Hernaux, faillit rater ma station, j'étais plongé dans ma lecture.
De toute évidence j'agace quelqu'un avec mes billets un peu politiques. Quelqu'un qui ne dit pas son nom mais que j'agace c'est certain. Je me demande toujours pourquoi les gens qui sont agacés par ce que j'écris continuent à lire mon blogue. Par masochisme? C'est dingue, j'ai 15 lecteurs et il y en a un que j'agace.
prédictions de Rabelais
Ceste année les aveugles ne verront que bien peu, les sourdz oyront assez mal : les muetz ne parleront guières : les riches se porteront un peu mieulx que les pauvres, & les sains mieulx que les malades.
Plusieurs moutons, boeufz, pourceaulx, oysons, pouletz & canars, mourront & ne sera sy cruelle mortalité entre les cinges & dromadaires.
Vieillesse sera incurable ceste année à cause des années passées.
Ceulx qui seront pleureticques auront grand mal au cousté, ceulx qui auront flus de ventre iront souvent à la celle percée, les catharres descendront ceste année du cerveau es membres inferieurs. Le mal des yeulx sera fort contraire à la veue, les aureilles seront courtes & rares en Guascogne plus que de coustume.
Et regnera quasi universellement, une maladie bien horrible, & redoubtable : maligne, perverse, espoventable et mal plaisante, laquelle rendra le monde bien estonné, & dont plusieurs ne sçauront de quel boys faire fleches, & bien souvent composeront en ravasserie, syllogisans en la pierre philosophalle & es aureilles de Midas. Ie tremble de peur quand ie y pense, car ie vous diz quelle sera epidemiale & lappelle Averroys vii colliget. faulte d’argent.
Rabelais
(trouvé sur le site de François Bon : publie.net)
dimanche 17 février 2008
petites joies
samedi 16 février 2008
mortifère
A voir les idées qu'il exprime, son comportement et ses dernières décisions, je suis en train de me demander si on n'a pas porté un dingue au pouvoir, finalement.
dimanche 10 février 2008
entendu
Un chanteur de rues qui s'accompagne à la guitare et capte l'attention d'un assez vaste public assis sur les marches, déclare : "and now if I may ask you to remember to leave the singer some money?", un jeune homme traduit : "y d'mande d'l'oseille".
la photo du dimanche
Scène de rue à Montmartre, rue Sainte-Rustique exactement
Je suis en teeshirt, chez moi, la fenêtre ouverte, y'a plus d'saisons ma bonne dame!
samedi 9 février 2008
On a gagné!
En revenant de ma promenade à Montmartre, je suis tombé sur cette scène de bar où les clients sont fascinés par le match de rugby France - Irlande.
tomate stréssée
(une) étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'université de Clermont-Ferrand montre qu'après seulement dix minutes d'exposition aux ondes électromagnétiques d'un téléphone portable, les tomates sécrètent une molécule du stress bien connue des biologistes, et qui n'apparaît que lorsque les végétaux sont abîmés.
Ah! Je me disais bien aussi qu'il n'était pas normal que je sois aussi stréssé quand on utilisait un téléphone mobile près de moi!
entendu en passant
contradictions
Tout ça me fait penser que la chute du Souverain dans les sondages de popularité est peut-être liée au fait qu'il a essayé de nous raconter deux histoires à la fois : la bonne vieille histoire de Henri Guaino du petit qui y arrive à force de travail et l'histoire du tout puissant amoureux du top-model. Ces deux histoire se sont télescopées en quelque sorte. Et puis Sarkozy n'a cessé, depuis qu'il est élu, d'afficher une vie luxueuse, entouré de peoples, clinquante, auto-satisfaite, tout en déclarant que les caisses étaient vides et qu'il n'y pouvait rien. Tout cela est en complète contradiction avec l'histoire qu'il raconte sous l'inspiration de Guaino. Le raconteur perd de sa crédibilité. D'où sa chute.
jeudi 7 février 2008
sick tuesday
Comme vous le savez déjà le super-tuesday n'a rien donné coté Démocrate, Hillary et Barack sont toujours au coude à coude. Il commence à se dire que ça pourrait être ainsi jusqu'à la convention et que le candidat ne serait désigné qu'à ce moment là. Coté Républicain c'est plus clair, surtout qu'aujourd'hui Mitt Romney a jeté l'éponge. Huckabee ne fait pas le poids. John McCain sera donc, très probablement, le candidat Républicain en novembre. Dans les sondages, en cas d'opposition McCain / Clinton, c'est McCain qui l'emporterait, si c'était McCain / Obama, ce dernier aurait un léger avantage...
mardi 5 février 2008
super tuesday
A ma gauche, donc, Hillary Rodham Clinton, 60 ans, femme de l'ex-président Bill Clinton, sénateur des Etats Unis pour l'Etat de New York depuis 2000 et Barack Hussein Obama, 46 ans, d'origine américano-kényane (mais né aux Etats Unis), sénateur des Etats Unis pour l'Etat de l'Illinois depuis 2004 (avant il était membre du sénat de l'Illinois). A ma droite John Sidney McCain III, 71 ans, sénateur des Etats Unis pour l'Etat d'Arizona depuis 1986, vétéran de la guerre du Vietnam (il était pilote, abattu, il a été prisonnier pendant 5 ans et demi dans les camps nord-vietnamiens) et Willard Mitt Romney , 60 ans, ancien gouverneur de l'Etat du Massachussets, homme d'affaires, mormon.
A gauche c'est l'incertitude, à droite McCain est favori.
Mon pronostic : Hillary Clinton et John McCain.
dimanche 3 février 2008
no cure for love
I'm aching for you baby
I can't pretend I'm not
I need to see you naked
In your body and your thought
I've got you like a habit
And I'll never get enough
There ain't no cure,
There ain't no cure,
There ain't no cure for love
There ain't no cure for love
There ain't no cure for love
All the rocket ships are climbing through the sky
The holy books are open wide
The doctors working day and night
But they'll never ever find that cure for love
There ain't no drink no drug
(Ah tell them, angels)
There's nothing pure enough to be a cure for love
Leonard Cohen (I'm your man)