dimanche 30 décembre 2007
Brest
Arrivé à Brest où je me sens presque autant chez moi qu'à Paris. Promenade sur le port avec C. et retour à la belle maison de Kereven. Le port de Brest est un peu délaissé mais il y avait encore deux grands navires, très impressionnants : l'Abeille Bourbon, remorqueur de haute mer, à quai. L'Abeille Bourbon a remplacé l'Abeille Flandre comme gardien de la pointe du Finistère. Prête à appareiller 24 heures sur 24 sur simple appel du CROSS Corsen, L'Abeille Bourbon est un énorme remorqueur d'une puissance phénoménale, capable de remorquer les plus grands navires dans une mer déchaînée et de se porter à leur secours en un temps record, dans le Fromveur ou le rail d'Ouessant. L'Abeille Bourbon n'est à quai à Brest que quand il fait beau et que la mer est calme, en cas de gros temps elle appareille pour se mettre en embuscade à l'abri d'Ouessant, souvent sous la pointe du Stiff. Aujourd'hui, beau temps d'un bleu laiteux, calme, l'Abeille est à quai, ses générateurs ronronnant. Les badauds viennent l'admirer, promenade du dimanche après-midi à Brest. L'autre navire est un câblier : L'Ile de Bréhat, château très haut, flambant neuf ou fraîchement caréné, un beau navire.
Je suis là pour passer le premier de l'an en famille, avec mes adorables petits neveux. Y. est retourné en Afrique, il n'a pas l'air d'avoir le moral, tout seul, là-bas. Je suis bien ennuyé pour lui. Je n'aime pas le premier de l'an, je n'aime pas la cérémonie des voeux, pourquoi se souhaiter ce jour là seulement amour, gloire et beauté, dire aux gens qu'on les aime ça devrait être suffisant, et puis ces dernières années on assiste à une sorte d'inflation des voeux de nouvel an, c'est à qui vous souhaitera le plus, de la façon la plus vibrante. Sauf que comme le dit Rose : "les voeux que nous formulons pour les autres, ne sont destinés qu'à nous-mêmes". A méditer...