(via Touraine Sereine)
samedi 24 novembre 2007
vendredi 23 novembre 2007
éffiloché
C'est certain, fréquenter la rive gauche augmente les chances de rencontrer les célébrités littéraires. Hier, rue de Rennes, c'est Pascal Bruckner que j'ai croisé et aujourd'hui il m'a semblé, mais je peux me tromper, croiser François Bon dans les parages de St Sulpice.
A supposer que j'ose les aborder, que leur dire? Je suis bien mauvais dans la pratique des menus propos (small talk) et des banalités (chaque jour m'en apporte un peu plus de preuves) et je répugne à déclarer mon admiration, qui, de toutes façons, n'est pas inconditionnelle. Avec moi les célèbres sont tranquilles.
Il parait que la grève s'effiloche. Au vrai l'amélioration est ténue. Ce soir à St Michel deux femmes coup sur coup tombèrent dans les pommes à dix mètres l'une de l'autre sur le quai bondé du métro. Sans gravité pour l'une et l'autre. Le personnel de la station ne savait plus où donner de la tête, entre s'occuper des évanouies et faire régner un semblant d'ordre. Il faut dire que monter dans une rame de métro est difficile (au mieux) mais en descendre est une épreuve. Le simple bon sens et la civilité s'évaporent, les montants s'agglutinent aux portes et ne laissent pas descendre. Les montés ont très peur de se faire piquer leur place chèrement acquise. Lorsqu'un métro arrive et que les portes s'ouvrent, il y a ainsi un moment plus ou moins long où il ne se passe rien, sinon quelques exclamations. Puis quelqu'un se décide à faire de la place et le mouvement descente - montée reprend lentement.
Partout, on l'entend partout, et c'est assommant: le mot "galère" employé à tort et à travers par tout le monde : "une semaine de galère", "les gens qui sont en galère dans les transports", "pour les usagers c'est la galère", "on en a marre de cette galère"...
Acheté un objectif 50mm fixe, ouverture max. 1.8, pour le Nikon. Une merveille! Et pas cher en plus! Je ne me sers plus que du Nikon maintenant, une crise de réflex. Dire que je voulais le revendre, heureusement que je ne l'ai pas fait. La qualité est formidable, à ISO 800 j'ai vraiment très peu de bruit vidéo, et le 50mm est très lumineux, sans omettre sa profondeur de champ à une ouverture de 1.8 : épaisse comme la lame d'un rasoir!
mercredi 21 novembre 2007
un peu mollasson
Un peu mou aujourd'hui, alors qu'il fait beau. Je m'endors dans le métro (c'est un progrès!).
A midi nous allons dans un petit restaurant du quartier avec trois collègues. Quand nous revenons la Base Secrète est en état de siège. Un escadron de pandores la protège des assauts craints d'éventuels anarchistes. Nous montrons patte blanche et réussissons à rentrer.
Rentré en partie à pied (de Montparnasse à Etienne Marcel) en passant par le Pont des Arts et la Cour Carrée du Louvre (beau!) en parlant au téléphone avec un ami.
impressions d'automne
C'est entendu, la lumière de novembre est lugubre. A vous dégouter de faire de la photographie, jusqu'au printemps suivant. Tout est sombre et humide et les gens ont un vilain teint. Se dire que dessus le ciel opaque il doit bien encore y avoir du bleu, par là.
Roublard que je suis, je prends maintenant le métro, le matin, à la tête de ligne, Porte de Clignancourt. Le soir c'est une autre affaire. Ce soir, par exemple, je suis revenu à pied. Enfin pas complètement, j'ai pu couvrir un tronçon de chemin en métro. Itinéraire classique : Rue du Montparnasse, Notre Dame des Champs, rue de Vaugirard, Saint Sulpice, Boulevards Saint Germain et Saint Michel (gite d'étape à la librairie Compagnie, rue des Ecoles), Pont Saint Michel, Pont au Change, rue Saint Denis. Après, comme il s'est mis à tomber des hallebardes, métro jusqu'à Château Rouge, arrêt ravitaillement chez Champion boulevard Barbés. J'ai frôlé le Luxembourg, ait été tenté de boire un dernier verre au Danton... Saine ballade dans la nuit électrique.
Ce matin donc métro, en face de moi une dame blonde au visage slave extrait de son sac un magazine froissé et un peu dégoutant écrit en serbo-croate, elle examine attentivement la page des mots croisés, sans tenter d'en remplir le damier. Enfin, serbo-croate je suppose, car près de la porte de Clignancourt s'est assemblé une petite communauté Serbe autour de l'église orthodoxe Sainte Sava.
Un homme, strabisme divergent, un oeil lit un roman policier (je ne me souviens plus du titre ni de l'auteur), l'autre me regarde d'un air de reproche. Lequel choisir?
Un jeune gars, casquette des Chicago Cubs.
Je croise un noir rue Saint Denis qui chante à tue tête un air qui m'évoque les pirogues du Niger, il est coiffé d'un étrange chapeau-parapluie bleu fluo.
Comme je me suis tout de même tapé quelques kilomètres je ressens une certaine lassitude. Allons, au lit!
Roublard que je suis, je prends maintenant le métro, le matin, à la tête de ligne, Porte de Clignancourt. Le soir c'est une autre affaire. Ce soir, par exemple, je suis revenu à pied. Enfin pas complètement, j'ai pu couvrir un tronçon de chemin en métro. Itinéraire classique : Rue du Montparnasse, Notre Dame des Champs, rue de Vaugirard, Saint Sulpice, Boulevards Saint Germain et Saint Michel (gite d'étape à la librairie Compagnie, rue des Ecoles), Pont Saint Michel, Pont au Change, rue Saint Denis. Après, comme il s'est mis à tomber des hallebardes, métro jusqu'à Château Rouge, arrêt ravitaillement chez Champion boulevard Barbés. J'ai frôlé le Luxembourg, ait été tenté de boire un dernier verre au Danton... Saine ballade dans la nuit électrique.
Ce matin donc métro, en face de moi une dame blonde au visage slave extrait de son sac un magazine froissé et un peu dégoutant écrit en serbo-croate, elle examine attentivement la page des mots croisés, sans tenter d'en remplir le damier. Enfin, serbo-croate je suppose, car près de la porte de Clignancourt s'est assemblé une petite communauté Serbe autour de l'église orthodoxe Sainte Sava.
Un homme, strabisme divergent, un oeil lit un roman policier (je ne me souviens plus du titre ni de l'auteur), l'autre me regarde d'un air de reproche. Lequel choisir?
Un jeune gars, casquette des Chicago Cubs.
Je croise un noir rue Saint Denis qui chante à tue tête un air qui m'évoque les pirogues du Niger, il est coiffé d'un étrange chapeau-parapluie bleu fluo.
Comme je me suis tout de même tapé quelques kilomètres je ressens une certaine lassitude. Allons, au lit!
lundi 19 novembre 2007
mise au point
Oui c'est vrai que Paris l'hiver, quand il fait un temps comme aujourd'hui, gris et froid, que le métro est archi-bondé de gens agressifs et égoïstes ce n'est pas de nature à vous porter à la gaudriole, on en a vite sa dose, on se demande si ça ne serait pas mieux d'aller vivre ailleurs que mener cette vie de c... . Mais voilà, dès qu'il fait beau et que les choses rentrent un peu dans l'ordre, même en plein hiver, une petite balade à Montmartre ou sur le Boul'mich, au Luco ou aux Buttes Chaumont, dans le Quartier Latin ou à St Germain, sur les bords de Seine ou sur le Pont de la Concorde, sur le Pont des Arts ou à Montsouris, le long du Canal St Martin ou à la Bastoche, ça vous requinque en moins de deux!
tournez manèges
Gris, radoucissement en fin de journée.
Journée grise, heureusement Claire me téléphone ce soir et nous bavardons pendant près d'une heure. Ça fait plaisir. Perspectives de voyage en Corée du Sud et au Japon, en 2009.
J'ai fait une traduction pour AFR mais il parait qu'Open Office ne sait pas faire la typo française et que c'est un problème. Hum. Faudra s'en contenter. J'attaque une autre trad pour lui, une novella de 53 pages. Dans la traduction que je viens de faire il y avait plein de jeux de mots, d'allusion à des chansons populaires américaines, j'en ai un peu bavé. Se rappeler qu'il faut toujours vérifier la date de publication originale, ça aide à ne pas partir sur de fausses pistes et à chercher pendant des heures dans Google à quoi l'auteur peut bien faire allusion, alors que le texte a été écrit bien avant l'existence même de ce à quoi on pensait que l'auteur faisait allusion.
matin de poisson gris
[Ce billet était nul, alors je l'ai enlevé. Je l'ai écrit dans un petit moment de flip et j'aurais pas dû. C'est Rose, ma muse, qui m'a fait comprendre par son commentaire bien senti, que c'était nul. Elle a raison.]
samedi 17 novembre 2007
Incendie près de chez moi
Vue des fenêtres de la Forteresse de Solitude : l'incendie de la rue Riquet, dans le 19ème arrondissement, hier soir vendredi 16, où deux pompiers de 21 et 23 ans sont morts.
vendredi 16 novembre 2007
De bon matin
(Place Jules Joffrin, quel froid aujourd'hui!)
Levé à cinq heures, au boulot à six au "Central". A 14 heures fini, weekend! Temps magnifique mais glacial, -1 ou 0. En sortant du travail je suis passé déjeuner au Subway de la Gare du Nord et je suis rentré chez moi à pied en passant par la butte Montmartre. Deux heures de ballade, j'étais frigorifié. J'avais dans l'idée de faire de la streetphoto et c'est exactement ce que j'ai fait, avec un certain succès, je crois.
J'utilise une nouvelle technique pour transformer mes photos couleur en noir et blanc (nouvelle pour moi, s'entend). J'utilise un calque de réglage mélangeur de couches en mode monochrome et je proportionne les couches rouges, vertes et bleues pour donner un résultat qui me plait. Je mets en dessous de ce calque un calque de réglage des niveaux et parfois un calque de réglage courbe, et je sicote le tout pour parvenir à avoir un résultat qui me convient. C'est pas toujours simple et c'est parfois long mais c'est vraiment la méthode la plus fine.
Pour les personnes je crois qu'il n'y a rien de mieux que le noir et blanc, pour les choses ça se discute, c'est du cas par cas.
Dans la rue je ne photographie que les gens que je trouve beaux, en général des femmes parce que je préfère esthétiquement les femmes, mêmes âgées, jamais je ne photographie quelqu'un de ridicule ou pour me moquer (parfois je photographie les scènes amusantes mais avec beaucoup d'empathie). Et pour les titres je préfère ne pas faire le malin et trouver un titre amusant bien que j'aurai facilement cette tendance, toujours par respect pour cet inconnu que j'ai photographié. Je regarde en ce moment un recueil de photos de Robert Doisneau et dans ses photos on sent toujours un respect et une empathie pour son sujet, même quand la scène est amusante, ou dramatique, même quand il shoote les gens de dos!
jeudi 15 novembre 2007
Galérien
("les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics...", mais là lui va tomber)!
Hier j'ai réussi à aller à la Base Secrète, non sans mal, il me faut quasiment traverser tout Paris. Mais à pied et Vélib', j'ai réussi à le faire. Et le soir pour rentrer chez moi il y avait un métro sur la ligne 4, archi-bondé mais j'ai déjà vu pire et c'était supportable. Mais aujourd'hui tous les gens qui avaient pris une journée de congé ou de repos hier étaient là. Plus de Vélib' nulle part. Même pas la peine d'essayer le métro, sur le quai de la ligne 4 de la station Marcadet il y avait déjà assez de monde pour remplir 3 rames, et des rames il y en avait toutes les 15 minutes environ! Sur la ligne 12 oualou! Je suis allé à pied jusqu'à la Toure St Jacques, il faisait beau mais un froid de canard, j'avais mal à une cheville (reliquat d'hier), j'étais crevé, j'avais mal aux oreilles (le vent glacial), il était dix heures moins le quart. J'ai calé. A ma grande honte j'ai calé. J'ai appelé la Base, ils m'ont dit de ne pas m'en faire, qu'ils se passeraient de moi aujourd'hui. J'ai pris une journée de congé, enfin, une RTT. J'aurais pu arriver au bout mais c'est le retour, ce soir, dans la nuit et le froid qui me chagrinai. Je me sens coupable. Bien sûr. Demain je ne travaille pas à la Base mais à une annexe qui a le mérite d'être à 20 minutes, pédibus, de chez moi. C'est toujours ça de pris. On verra lundi comment ça se passe... Je tacherai de me lever beaucoup plus tôt pour attraper un Vélib' avant le rush! Ce matin, traversant la rue Réaumur, vous auriez vu le flot de bicyclettes et de scooteurs.... on se serait cru en Chine, presque! Donc j'ai rebroussé chemin, je me suis arrété dans un Starbucks, puis à la FNAC des Halles, j'ai déjeuné au Flunch du Forum et je suis rentré à pied, en prenant l'ancien chemin des poissonniers des Halles jusqu'à chez moi. Ce qui m'a donné envie de faire un recueil de photos plus texte : "l'ancien chemin des poissonniers : une tentative de description".
Il est évident que ni le gouvernement ni les syndicats (et en particulier la CGT) n'ont envie que cette grève s'éternise. Les syndicats savent qu'elle n'est pas populaire (contrairement à 1995) et que la réforme des régimes spéciaux de retraite, elle, est populaire. C'est une mauvaise cause. Le gouvernement veut faire d'importantes réformes et pour ça il a besoin des syndicats, donc ne pas les "casser", à la Thatcher. Tout le monde a donc intérêt à trouver un accord, et vite. Cependant j'ai l'impression que la base est beaucoup plus remontée que les centrales syndicales, c'est la base, dans les AG locales, qui décide de continuer ou non la grève, et c'est pour ça que bien que les centrales syndicales soient tentées d'en arrêter là avec ce qu'ils ont obtenu (en gros l'assurance de pouvoir négocier, c'est maigre), la base, elle, serait tentée de continuer pour obtenir plus de concessions de la part du gouvernement. Et puis la grève longue a quelque chose d'un peu mythique dans ce qui reste de la classe ouvrière, ils en font une tous les dix ans en moyenne, s'ils se mettent en grève illimitée autant que ça ne soit pas pour des prunes. Les directions des syndicats ne veulent pas non plus trop aller contre leurs bases. On a vu ce que ça a fait à la CFDT des cheminots il y a 4 ans : pour avoir appelé à la reprise du travail la CFDT a littéralement éclatée, une partie des militants sont allé à la CGT, l'autre à Sud Rail, de la CFDT des cheminots il n'est quasiment rien resté!
lundi 12 novembre 2007
Bleu froid
Ce matin petit comité d'accueil des camarades de la CGT et de FO devant l'immeuble du boulot. Drapeaux rouges comme au bon vieux temps et haut-parleur passant une chanson en espagnol à la gloire de Che Guevara. C'était un peu irréel. Je me suis frayé un chemin pour aller à la Base Secrète, j'ai un badge que j'ai flashé au cerbère pour qu'il me laisse entrer! Ce matin ça allait, on pouvait rentrer et sortir par une petite porte sur le coté, il parait que parfois on est enfermé dedans (ou dehors).
Mercredi s'annonce difficile pour les parisiens, on prévoit un métro sur dix... Pourvu qu'il fasse beau, j'irai au travail à pied, à moins que je trouve un vélib' en route.
Il fait un froid vif : 2 ou 3°. A midi j'ai été faire des photos dans les jardins Atlantiques au dessus de la gare Montparnasse. Je connais bien ces jardins, ils sont assez jolis et bien aménagés. Dans le temps j'y allais déjeuner aux beaux jours. Ce parc est aménagé sur une dalle de béton qui surplombe les quais de la gare Montparnasse, avec des trous dedans par lesquels on entend parfaitement le bruit des trains qui rentrent en gare et les annonces. Curieuse ambiance.
Hier soir passé un long moment avec Y. sur Skype, à échanger des chansons et à bavarder du passé.
dimanche 11 novembre 2007
Maussade, grains
Réveillé vers 6 heures par de violentes bourrasques, la pluie et le vent cinglent les fenêtres de la Forteresse de Solitude, j'avais oublié que nous sommes au coeur de l'automne, le temps des tempêtes est revenu. Un jour en novembre, il y a quelques années, nous étions allé voir la tempête au Conquet, un gros coup de tabac. Confortablement installés à Sainte Barbe, le café qui dominait la mer, nous regardions les assauts de l'océan contre la côte, spectaculaires explosions d'écume, chaque vague résonnant dans le sol rocheux, les embruns emportés par le vent jusqu'à loin dans les terres. C'était beau et un peu effrayant. Nous n'irons plus contempler les tempêtes à Sainte Barbe, l'hôtel-restaurant-brasserie a été fermé cette année pour en faire des appartements de grand standing.
Découvert que le photographe Nicolas Comment dont j'aime beaucoup le travail, faisait aussi de la chanson, et c'est vraiment pas mal du tout, j'aime sa voix. Patrick Taberna, Nicolas Comment, Ralph Ballerstadt, voilà mes nouveaux maitres en photographie. Ils ont en commun de faire des photos assez mentales. Envie de ça en ce moment. Il y a un temps pour tout.
De l'avis général les étudiants qui bloquent les facultés sont une minorité, mais une minorité bruyante. Ils veulent mardi bloquer les gares, la veille de la grève illimité des cheminots et du métro... Voilà qui nous promet une semaine difficile. Je lis que les étudiants refusent que la grève soit votée à bulletin secret, ce qui laisse tout pouvoir aux assemblées générales où, bien évidement, le service d'ordre ne laisse entrer que les gens favorables à la grève. C'est risible. Je suis concerné par la réforme des régimes spéciaux mais je ne ferai pas grève mercredi, ni au delà. D'une part parce que je trouve qu'on a trop vite recours à la grève d'une manière générale et d'autre part parce que je ne suis pas contre la réforme de mon régime spéciale de retraite, je n'ai pas particulièrement envie de partir à la retraite à 55 ans, je préfèrerais continuer à travailler quelques années et ne pas être mis en marge de la société active dans si peu de temps. Je n'ai pas un travail pénible physiquement et à 55 ans je pense que je serais en pleine forme, au moins mentale.
Week-end calme, trop calme, je n'ai pas fait ce que j'avais prévu de faire, manque d'envie.
Découvert que le photographe Nicolas Comment dont j'aime beaucoup le travail, faisait aussi de la chanson, et c'est vraiment pas mal du tout, j'aime sa voix. Patrick Taberna, Nicolas Comment, Ralph Ballerstadt, voilà mes nouveaux maitres en photographie. Ils ont en commun de faire des photos assez mentales. Envie de ça en ce moment. Il y a un temps pour tout.
De l'avis général les étudiants qui bloquent les facultés sont une minorité, mais une minorité bruyante. Ils veulent mardi bloquer les gares, la veille de la grève illimité des cheminots et du métro... Voilà qui nous promet une semaine difficile. Je lis que les étudiants refusent que la grève soit votée à bulletin secret, ce qui laisse tout pouvoir aux assemblées générales où, bien évidement, le service d'ordre ne laisse entrer que les gens favorables à la grève. C'est risible. Je suis concerné par la réforme des régimes spéciaux mais je ne ferai pas grève mercredi, ni au delà. D'une part parce que je trouve qu'on a trop vite recours à la grève d'une manière générale et d'autre part parce que je ne suis pas contre la réforme de mon régime spéciale de retraite, je n'ai pas particulièrement envie de partir à la retraite à 55 ans, je préfèrerais continuer à travailler quelques années et ne pas être mis en marge de la société active dans si peu de temps. Je n'ai pas un travail pénible physiquement et à 55 ans je pense que je serais en pleine forme, au moins mentale.
Week-end calme, trop calme, je n'ai pas fait ce que j'avais prévu de faire, manque d'envie.
samedi 10 novembre 2007
Gris froid
(Manhattan : Grand Central Terminal)
Après avoir passé plusieurs heures à jouer avec la Wii de mes neveux hier soir (grande honte : je me suis fait battre au tennis par un petit garçon de quatre ans et demie — très doué pour son âge, quand même! Par contre quand il s'agit de tirer dans tous les sens comme un bourrin sur des cibles diverses et variées, là, je suis costaud!), cette nuit j'ai rêvé que je jouais au golf avec Xavier Mauméjean et que je lui demandais s'il avait aimé mes photos dans le Maigret, il me répondait l'air embarrassé que non, pas du tout!
Trois jours de travail très prenant à la Base Secrète. Je ne sais pas si j'étais fait pour ce job ou si ce job était fait pour moi mais je m'éclate vraiment à le faire... Pourvu que ça dure! A rebours de presque tout le monde, j'aime bien travailler dans un bureau paysager, un "open space", je trouve ça convivial et chaleureux, je n'ai aucun mal à m'enfermer dans ma bulle mentale quand je dois me concentrer sur quelque chose et à faire abstraction de mes collègues, de leur agitation et conversations autour de moi. Le matin j'arrive dans ma petite communauté de co-travailleurs et je suis content de voir les gens! Il faut dire qu'il y a une bonne ambiance, calme et studieuse et que les ficheurs de zizanie, les mauvais coucheurs, sont en petite minorité. La dépersonnalisation de l'espace ne me gène pas, j'ai un tout petit coin où j'arrive à me sentir chez moi quand même et surtout je crois que j'ai maintenant le sentiment de faire partie de cette communauté.
Hier soir baby-sitting à Gentilly et Wii toute la soirée, bon whisky et retour en taxi à la maison à deux heures du matin. Mes petits neveux ont été adorables (en dehors du fait que G. m'a écrasé au tennis, évidement!).
vendredi 9 novembre 2007
ciel!
Réalisé par Aaron Koblin avec le programme de création graphique Processing, ces variations sur le trafic aérien aux USA. Retrouver les différentes animations et plus encore sur ce site.
J'adore!
mardi 6 novembre 2007
Beau temps froid
Ce soir à la télé : foot sur TF1, "Guerre et paix" sur F2, un débat sur la pauvreté sur Arte! C'est plus fort que moi, à chaque fois ça me fait marrer!
(il fait froid, les terrasses sont désertes)
Enfin, cette nuit j'ai dormis, pas suffisamment mais dans des horaires européens. Je suis recalé sur l'heure de Greenwich plus une, j'espère. Journée passée à l'Ecole Cachée, dans le 10ème arrondissement : formation. A midi je suis allé faire des photos le long du canal St Martin tout proche (ou plutôt, pour suivre l'exemple de Thomas Clerc dans son livre et laïciser la toponymie, le canal Martin), belles couleurs d'automne, feuilles sur l'eau, paysage pour touriste en mal de romantisme parisien (it's sooo romantic!), cependant le canal Martin est de plus en plus dégoutant, je trouve, sacs en plastique qui flottent, macro-déchets divers...
Cette affaire de l'Arche de Zoé est vraiment d'époque : fétichisme de l'enfance et altruisme colonialiste. La phrase d'un des prisonniers français est révélatrice : "nous ne voulions que sauver des petits enfants du Darfour". J'ai bien aimé ce qu'à dit Kouchner pour le coup : du respect, avant tout, pour les populations qu'on aide, pour les pays dans lesquels on intervient... Mais super-Sarko est sur le pont, fidèle à sa can do philosophie, il a fait le déplacement du Tchad pour récupérer les journalistes français et les hôtesses de l'air espagnoles, nul doute qu'il va faire le maximum pour libérer nos ressortissants qui restent.
(le canal St Martin ne cesse pas d'être pittoresque, presque trop)
Plongé dans "Against the day" de Pynchon que je lis à petites doses entre d'autres lectures. J'ai acheté au vol (c'est le cas de le dire) à l'aéroport JFK l'édition paperback de l'énorme pavé. Comme d'habitude l'édition américaine est bien plus belle que l'édition anglaise, en l'occurrence l'édition américaine a une magnifique couverture, est bien plus souple que l'édition anglaise et le papier, moins épais, est de couleur légèrement jaune et légèrement glacé. C'est le cas aussi, souvent, des éditions hardback américaines d'ailleurs, avec ce papier glacé et un peu jaune qui, dit AFR, coute la peau des fesses à l'éditeur et n'est pas bon du tout pour l'environnement. Oui? N'empêche c'est beau et agréable. Je ne sais pas comment se débrouille Actes Sud mais c'est le seul éditeur français, à ma connaissance, qui utilise ce genre de papier, un point de plus pour eux! En général je partage les gouts d'AFR pour les livres bien que je n'ai pas son fétichisme du beau livre, de l'objet, mais j'aime les beaux papiers souples, les jolies maquettes, les couvertures colorées et néanmoins élégantes. Les livres français font assaut de beige, de crème, de jaune et le moins d'illustrations possible, le modèle semble être la collection blanche de Gallimard — ça fait sérieux. L'une des grandes qualités des Moutons électriques (la maison d'édition que dirige AFR), c'est qu'ils ont presque toujours de jolies maquettes (j'y ai participé!), comme Actes Sud d'ailleurs.
lundi 5 novembre 2007
automne et réminiscences
(c'est l'automne à Paris)
Beau temps bleu frais.
Ça serait bien quand même que je dorme dans des plages horaires compatibles avec l'activité humaine courante. Depuis que je suis rentré des USA, je dors le matin mais pas la nuit, si bien que cette nuit insomnie totale et comme je devais me lever pour aller à la base secrète eh bien je n'ai quasiment pas dormis. Curieusement je suis quand même frais et alerte, quoique pas exactement comme d'habitude.
A midi je sors faire des photos dans le quartier. Je passe dans le cimetière du Montparnasse et je fais la connaissance de la tombe de Tristan Tzara et de celle de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sans les chercher. Au bout de 15 minutes l'ambiance funéraire commence à me porter sur les nerfs, les chrysanthèmes abondants me rappellent le cimetière de Chinon où git une partie de ma famille, et les Toussaint de mon adolescence, tristes et froides. Novembre est un mois déprimant, on est passé à l'heure d'hiver, il fait nuit tôt, les jolies feuilles d'automne tombent et pourrissent, et voilà qu'il fait froid et humide malgré le beau temps. Pas d'images rue Albert Quinet, j'ai perdu l'oeil à me balader dans ce cimetière. A chaque fois que je passe au carrefour Edgar Quinet, Gaieté, Delambre etc. je pense à deux références littéraires : le roman de Fred Vargas "Pars vite et reviens tard" : c'est le centre du roman, là où Joss Le Guern, le Crieur, reçoit des annonces à crier en latin annonçant "un fléau venu du fond des âges"; je pense aussi au héros de la nouvelle de Sartre "Erostrate" qui loue "un sixième" dans la rue Delambre et qui projette de tuer des gens au hasard (à tout prendre je préfère le roman de Vargas à la nouvelle de Sartre, franchement immonde).
(près de Montparnasse)
Il me revient en tête les formalités de notre arrivée en Amérique : on passe toujours à l'immigration, moment de légère tension, mais en plus maintenant on vous y prend les empreintes des deux index (grâce à une machine électronique, pas d'encre, heureusement) et on vous prend en photo. J'imagine la base de donnée phénoménale que le département de la sécurité de la patrie (Department of Homeland Security) est en train de se constituer, mais à quelle fin? Comment trier une base d'une telle taille? Que faire de toutes ces empreintes d'index du monde entier, de toutes ces mines jetlaggées? Il m'est venu à l'idée que c'était un leurre tout ça, qu'il n'y avait pas de photos de prises et pas d'empreintes, qu'ils faisaient semblant pour intimider les malfaisants au cas où ils leur viendraient à l'idée de débarquer l'air dégagé à la salle des arrivées internationales à JFK. En tous cas le fonctionnaire à qui j'ai eu affaire l'autre jour a été on ne peut plus aimable, s'efforçant même de parler français — fort mal parce que je ne comprenais rien à ce qu'il me disait, au point qu'il m'a même demandé en anglais si j'étais bien sûr de comprendre ma langue maternelle, le pauvre. Je crois que passer l'Immigration a quelque chose du rite initiatique, comme l'absurde papier vert qu'on nous demande de remplir, sur lequel on vous demande si vous n'avez pas été, par hasard, malgré votre âge apparent, un criminel de guerre nazi. C'est comme si rentrer aux Etats Unis ne pouvait pas se passer sans ce petit bizutage bien innocent. L'Amérique ça se mérite!
dimanche 4 novembre 2007
Grand Central
Grand Central Terminal est la plus belle gare du monde, bien sûr, monumentale, mystérieuse et poétique, la lumière qui tombe des immenses verrières, des vitraux, y est fantomatique et le va-et-vient des voyageurs et des touristes dans la salle des pas perdus, autour de l'horloge centrale est étourdissant, les bruits sont feutrés pourtant.
Pas étonnant que Grand Central ait été montrée dans tant de films, c'est un endroit spectaculaire et fantastique.
Voir d'autres images de Grand Central en noir & blanc sur empreintes
Je me rappelle d'une bédé
Je me rappelle d'une bédé qui passait en feuilleton dans Spirou dans les années 70 (vers 74 ou 75) dont le personnage principal ressemblait à Charles Bronson (jeune) et dont les filles étaient invraisemblablement sexy et souvent en petite tenue, ce qui, à l'époque et pour un journal pour ados était assez osé. Quelqu'un se rappelle-t-il de cette bédé?
L'autre jour dans l'avion...
L'autre jour dans l'avion avant d'atterrir à Paris, nous volions en pleine nuit au-dessus d'une couche nuageuse mais le clair de lune était là pour que, du hublot, nous puissions voir les nuages (le plancher nuageux plutôt que le plafond). A chaque fois que nous passions au-dessus d'une ville le plancher nuageux se teintait d'orange, une tâche orange qui disparaissait rapidement pour en laisser apparaitre une autre. Et puis en arrivant sur Charles-de-Gaule nous fumes entourés de nombreux avions, assez proches de nous et des uns des autres, tous se dirigeant dans la même direction, comme une petite flotte de bombardier qu'on voit sur ces images de la dernière guerre mondiale, un gros avion étant même en dessous de nous sur bâbord arrière juste au dessus de la couverture nuageuse éclairant celle-ci, devant lui, de son phare de train avant.
samedi 3 novembre 2007
jetlag et gangsters
Je suis un peu décalé. Ce matin j'étais complètement dans le potage et ça a commencé à aller vraiment bien vers 16 heures. Il parait qu'on récupère du décalage horaire une heure tous les jours. Pour ma première nuit chez moi j'ai fait un cauchemar, je me suis réveillé et j'ai mis un temps fou à reconstituer où j'étais, à replacer les pièces de mon appartement où elles sont par rapport à ma chambre. Sensation bizarre. Je suis allé à la base secrète (mon travail), il n'y avait quasiment personne, pont de la Toussaint oblige. Tout était bien calme et l'ambiance était très cosy, j'adore les jours comme ça où on est quasiment seul à bosser, où tout est calme. Je suis parti vers cinq heures et les cerbères de l'entrée m'ont regardé passer comme si j'étais un martien : "tiens, il est encore là celui-là?". Ah ah! ça vous en bouche un coin, hein, les gars!
Je sais ça n'a rien à voir mais France 2 diffuse Miller's Crossing, des frères Coen, dimanche soir à 23 heures. Oui c'est tard mais ça vaut vraiment le coup de veiller un peu (ou de l'enregistrer), c'est le peut-être le meilleur film des frères Coen et quand on a dit ça on a tout dit vu que les frangins ont aussi commis des films aussi excellents que Fargo, Barton Fink, The Big Lebowski et j'en passe. Années 30, Amérique, prohibition, gangsters, jalousie, trafic d'alcool, speak-easy, humour noir, bien mélanger et accommoder à la sauce Coen, vous m'en direz des nouvelles!
Je sais ça n'a rien à voir mais France 2 diffuse Miller's Crossing, des frères Coen, dimanche soir à 23 heures. Oui c'est tard mais ça vaut vraiment le coup de veiller un peu (ou de l'enregistrer), c'est le peut-être le meilleur film des frères Coen et quand on a dit ça on a tout dit vu que les frangins ont aussi commis des films aussi excellents que Fargo, Barton Fink, The Big Lebowski et j'en passe. Années 30, Amérique, prohibition, gangsters, jalousie, trafic d'alcool, speak-easy, humour noir, bien mélanger et accommoder à la sauce Coen, vous m'en direz des nouvelles!
jeudi 1 novembre 2007
bookshops
AFR fait remarquer à juste titre qu'on ne trouve plus de petites librairies indépendantes à Manhattan. A juste titre, parce qu'il ne nous a pas semblé en rencontrer lors de nos longues marches. Certes il y a quantité de grandes surfaces comme Barnes & Noble (celui de Union Square est le plus intéressant magasin, me semble-t-il) et quelques soldeurs comme Strand, dans Fulton, nous avons vu quelques librairies de comics, mais aucun libraire d'occasion, aucun bouquiniste. Je sais pour y avoir été lors d'un précédent voyage qu'il y a une librairie indépendante à St Mark's Place, mais c'est à peu près tout. AFR a regardé les pages jaunes et il semble qu'il n'y ait, par le fait, que peu de librairies.
Peut-être est-ce l'effet du net : on peut maintenant trouver dans le monde entier des livres anciens et rares sur Internet, plus besoin de se déplacer, plus besoin de payer des mètres carrés hors de prix pour y installer une librairie... La joie de feuilleter, de se laisser guider par la serendipité et de faire des trouvailles en moins.
Peut-être est-ce l'effet du net : on peut maintenant trouver dans le monde entier des livres anciens et rares sur Internet, plus besoin de se déplacer, plus besoin de payer des mètres carrés hors de prix pour y installer une librairie... La joie de feuilleter, de se laisser guider par la serendipité et de faire des trouvailles en moins.
un peu d'exhaustivité
Petite liste des lieux où nous sommes allés pendant ce séjour New Yorkais :
Quartiers plus ou moins arpentés : Midtown, Sutton, Midtown South, Midtown West, Flat Iron, Grammercy, Greenwich Village, SoHo, Chinatown, Civic Center, Fulton, Financial District, West Village, Javits Ctr., Fashion Center, Rockefeller Ctr., Times Square, Lincoln Center, Upper West Side, Morningside Heights, Upper East Side, Lennox Hill, Uptown East, Turtle Bay, un tout petit bout de Harlem, Brooklyn Heights.
Musées visités : MOMA (je n'y suis pas allé, seul AFR l'a visité), Whitney, Guggenheim.
Monuments visités : Chrysler Building, Grand Central Terminal, New York Public Library, Columbia University
Parc visités : Central Park, Bryant Park, Battery Park, Morningside Park, Madison Square Park, Washington Square Park
Restaurants : Madison Dinner (1ère avenue), Azure salad bar (3ème av.), Sapporo (49ème rue), Zarela (2ème avenue), Le Bateau Ivre (51ème rue), Metropolitan Museum of Arts Restaurant, quantité de Starbucks, un bar dont je ne me souviens plus du nom à Fulton près du South Street Seaport.
Utilisé constamment et avec profit l'excellent "Manhattan Block by Block", 3ème édition, Tauranac Ltd. qui m'a été donné par R J Keefe (mille mercis à lui, cet atlas s'est révélé précieux).
Hôtel : Pod Hôtel, 350 W. 51st Str. (pas très cher pour deux, propre et neuf, mais confort un peu limite : chambres cellulaires, service d'étage déficient et quelques détails un peu décevants).
Temps : quatre premiers jours plus ou moins pluvieux, gris, très doux, quatre jours suivants très beaux, ensoleillés, froids.
Quartiers plus ou moins arpentés : Midtown, Sutton, Midtown South, Midtown West, Flat Iron, Grammercy, Greenwich Village, SoHo, Chinatown, Civic Center, Fulton, Financial District, West Village, Javits Ctr., Fashion Center, Rockefeller Ctr., Times Square, Lincoln Center, Upper West Side, Morningside Heights, Upper East Side, Lennox Hill, Uptown East, Turtle Bay, un tout petit bout de Harlem, Brooklyn Heights.
Musées visités : MOMA (je n'y suis pas allé, seul AFR l'a visité), Whitney, Guggenheim.
Monuments visités : Chrysler Building, Grand Central Terminal, New York Public Library, Columbia University
Parc visités : Central Park, Bryant Park, Battery Park, Morningside Park, Madison Square Park, Washington Square Park
Restaurants : Madison Dinner (1ère avenue), Azure salad bar (3ème av.), Sapporo (49ème rue), Zarela (2ème avenue), Le Bateau Ivre (51ème rue), Metropolitan Museum of Arts Restaurant, quantité de Starbucks, un bar dont je ne me souviens plus du nom à Fulton près du South Street Seaport.
Utilisé constamment et avec profit l'excellent "Manhattan Block by Block", 3ème édition, Tauranac Ltd. qui m'a été donné par R J Keefe (mille mercis à lui, cet atlas s'est révélé précieux).
Hôtel : Pod Hôtel, 350 W. 51st Str. (pas très cher pour deux, propre et neuf, mais confort un peu limite : chambres cellulaires, service d'étage déficient et quelques détails un peu décevants).
Temps : quatre premiers jours plus ou moins pluvieux, gris, très doux, quatre jours suivants très beaux, ensoleillés, froids.
just rentred
Bien arrivé à Paris, vol calme sans évènement, joie de retrouver son "chez soi".
Un peu de sommeil réparateur, du café et c'est reparti.
Content d'avoir été à New York, d'avoir rencontré R J Keefe et sa femme, Kathleen, d'avoir arpenté une bonne partie de Manhattan,, d'avoir partagé ses trésors avec AFR et d'avoir ramené pas mal de photos.
Content de rentrer chez moi.
Un peu de sommeil réparateur, du café et c'est reparti.
Content d'avoir été à New York, d'avoir rencontré R J Keefe et sa femme, Kathleen, d'avoir arpenté une bonne partie de Manhattan,, d'avoir partagé ses trésors avec AFR et d'avoir ramené pas mal de photos.
Content de rentrer chez moi.
Inscription à :
Articles (Atom)