Un journaliste : Votre film est une épopée onirique de trois heures. Est-ce qu’il veut dire quelque chose ?
David Lynch : Oui, parfaitement.Un autre journaliste : Pouvez-vous expliquer la présence des trois personnages à tête de lapin, surtout celui qui fait du repassage ?
Lynch : Non, je ne peux pas l’expliquer.Un autre journaliste : Ici à Venise, beaucoup de réalisateurs politiquement engagés comme Oliver Stone, Emilio Estevez ou Alfonso Cuaron s’accordent pour dire que l’avenir est sombre et que le cinéma peut améliorer les choses. Qu’en pensez-vous ?
David Lynch : Je pense que l’avenir s’annonce très bien, et le cinéma n’a pas grand-chose à y voir.
David Lynch répondant aux questions de la presse pour Inland Empire, son nouveau film.