mercredi 2 septembre 2015

Les changements c'est maintenant !

Le soir de fin d'été sur Paris, vu de mes fenêtres.


De façon assez inattendue, l'envie de bloguer m'est revenue. Mais si l'envie est revenue les motifs pour bloguer sont, jusqu'à aujourd'hui, restés absents (rien à dire, ou plutôt : à quoi bon...). Ou bien l'envie de bloguer a été affectée par le démon de la procrastination (en gros : la flemme). J'ai essayé d'ouvrir un nouveau blog sous Wordpress pour me relancer, puis j'ai abandonné cette idée. J'ai joué à modifier la présentation de cette page et à la modifier encore (de façon tout à fait ridicule je le concède, modifier mon template m'engage à de nouveau bloguer et puis ça m'amuse et me fait passer le temps). 

Il s'est produit un changement assez brusque chez moi, dernièrement. Depuis trois ans, environ, ma lassitude puis mon dégoût de Paris n'avaient cessés de croître. Je ne rêvais plus que d'habiter à la campagne, ou du moins dans une ville de province, calme, propre, détendue, moins populeuse. Et d'un coup, il y a environ une semaine, ce dégoût a disparu. Je ne peux pas dire que je suis aussi enthousiaste que je l'étais il y a quelques années à vivre dans la capitale mais du moins je n'en ai plus le désir tenaillant de la fuir. Ou bien est-ce peut-être l'illusion que je pourrais bien vivre à la campagne qui est tombé en face de la réalité des choses (nécessité d'avoir une automobile, isolement, etc.) Ou bien encore une certaine résignation survenue lorsque j'ai calculé que pour vivre avec des revenus corrects à la retraite il me fallait travailler encore au moins cinq ans, ici, à Paris. Je ne me souviens plus qui disait que savoir n'était pas savoir quand on n'avait pas encore admis et accepté le savoir en question. Il est possible que j'ai fini par accepter, ou par admettre, que j'étais dans une position qui ne me permettait pas de vivre ailleurs qu'à Paris pour assez longtemps et que je devais m'y faire ou être tout le temps insatisfait. Ou encore il est possible que j'ai été soudain conscient du fait que me plaindre de vivre à Paris pouvait être scandaleux aux yeux de beaucoup de gens dont c'est le souhait ou même le rêve. Bref, que j'étais finalement assez vernis, en fait !

Donc : envie de bloguer et nouvelle appréciation de ma ville sont au programme de cette rentrée. C'est plutôt positif, non ? Pourvu que ça dure !