mardi 8 janvier 2013

Pensée de la nuit

On se demande pourquoi on écrit. On ne change rien à rien. En matière politique, morale, littérature, artistique, voire philosophique, les gens n’ont que des passions, se moquent de l’argument. Ils diraient tous comme le Strepsiade d’Aristophane : Tu ne me persuaderas pas, même si tu me persuadais.
Julien Benda, Les cahiers d'un clerc.