lundi 31 octobre 2011

Iceland, Peter Zeglis

Magnifique série de photos en noir et blanc par Peter Zeglis.

Iceland

NewImage

Différents artistiques

Hélène Grimaud and Claudio Abbado Part Ways

Dans le New York Times l'histoire de la brouille entre Hélène Grimaud et Claudio Abbado à propos d'une cadenza dans le concerto N°23 de Mozart.

samedi 29 octobre 2011

Airlines

It seemed as unfair to evaluate an airline according to its profit-and-loss statement as to judge a poet by her royalty statements. The stock market could never put an accurate price on the thousands of moments of beauty and interest that occurred around the world every day under an airline’s banner: it could not describe the sight of Nova Scotia from the air, it had no room in its optics for the camaraderie enjoyed by employees in the Hong Kong ticket office, it had no means of quantifying the adrenalin-thrill of take-off. The logic of my argument was not lost on Mr Walsh, who had himself once been a pilot. As we talked, he expressed his admiration for the way planes, vast and complicated machines, could defy their size and the challenges of the atmosphere to soar into the sky. We remarked on the surprise we both felt on seeing a 747 at a gate, dwarfing luggage carts and mechanics, at the idea that such a leviathan could move – a few metres’ distance, let alone across the Himalayas. We reflected on the pleasure of seeing a 777 take off for New York and, over the Staines reservoir, retract its flaps and wheels, which it would not require again until its descent over the white clapboard houses of Long Beach, some 5,000 kilometres and six hours of sea and cloud away. We exclaimed over the beauty of a crowded airfield, where, through the heat haze of turbofans, the interested observer can make out sequences of planes waiting to begin their journeys, their fins a confusion of colours against the grey horizon, like sails at a regatta.

Alain de Botton - A Week At The Airport

samedi 15 octobre 2011

No rugby

Je n'aime vraiment pas le rugby et je sais pourquoi : j'ai été obligé d'en faire quand j'étais petit (mon père était un ancien joueur et secrétaire du club local) et j'étais à peu près tout le contraire d'un gamin apte à faire du rugby (nerd, introverti, solitaire, faiblard physiquement, détestant l'effort physique…), je me suis fait massacrer par les plus forts. Les gamins qui jouaient avec moi étaient tous des petits durs, des petits prolétaires très contents de pourvoir se payer un fils de bourgeois timoré. D'expérience, je sais que la légende du rugby — un sport de voyou pratiqué par des gentlemen — est une vaste foutaise, c'est un sport de voyou pratiqué par des voyous. Et tout le folklore de la ruralité du Sud-Ouest de la France attaché au rugby est aussi une vaste foutaise, des « vrais gens », tu parles : des berniques attachés à leur rocher, des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » comme dit Brassens! Et le chauvinisme de ces abrutis m'est odieux, à moi le cosmopolite anglo-américanophile.

vendredi 14 octobre 2011

Raisons et sentiments

Finalement les quatre candidats éliminés du premier tour des primaires appellent tous plus ou moins officiellement à voter pour François Hollande. Ça ne doit pas faire plaisir à Martine Aubry qui s'est probablement fait beaucoup d'ennemis parmi les caciques du PS. Martine Aubry est autoritaire, intransigeante et cassante, en plus des tricheries qu'on lui soupçonne au Congrès de Reims pour se faire élire Premier Secrétaire du parti qui ont dû laisser des traces, en particulier chez Ségolène Royal qui avait été la grande perdante de ces élections là. Manuel Valls était à l'époque un soutient de Ségolène Royal et il avait été particulièrement choqué, si je me souviens bien, par les manigances d'Aubry et de ses thuriféraires. Montebourg ne peut pas la voir en peinture (mais il déteste Hollande aussi, d'où ses hésitations). Bref ça serait bien le diable si Hollande ne gagnait pas dimanche et je crois que ça sera un meilleur candidat.

Je n'arrive pas à décider si ces primaires ont été une bonne ou une mauvaise chose. Je penche pour une mauvaise stratégie car les divisions des socialistes ont été affichées, ce qui donnera des armes au futur candidat de la droite et les vexations endurées par les perdants auront certainement des répercussions plus tard lors de la vraie campagne, celle pour la présidentielle.

En attendant dimanche j'irai voter pour François Hollande, les idées et le programme qu'il défend ne sont guère différents de ceux de Martine Aubry et on ne peut pas dire qu'il ait beaucoup d'audace ni ne soit un visionnaire, mais à choisir je le préfère à Martine Aubry qui me semble manquer de souplesse et de pragmatisme. En plus je crois que François Hollande n'a pas fait de concessions aux demandes de Montebourg à qui les 446 000 voix sont montées à la tête, la faisant dangereusement gonfler.

Why You Should Start Blogging (Again)

Why You Should Start Blogging (Again)

Bon, c'est peut-être un peu naïf mais au fond j'y crois.

It took me a long time to realize this, but people enjoy reading blogs, even blogs about nothing. That’s why blogs are so popular. When you write a blog post, you’re creating something of value, something that people enjoy. That’s really powerful! It’s a good thing to think about now and again. It will help keep you motivated.

iOS 5

En ce moment je dors très mal et les deux soirées passées à mettre à jour Lion, iTunes et iOS 5 sur tous mes appareils a usé ma patience. Bon, n'y pensons plus c'est terminé, mais nom d'une pipe que ça a été laborieux!
Il faut un peu de temps pour explorer les nouveautés de l'iOS 5. Surtout sur l'iPad. Le nouveau système de notification est génial, le split-keyboard est certainement pratique quand on veut écrire avec les pouces, ce qui n'est pas mon cas. J''aurais préféré avoir un clavier comme celui d'IA Writer. Le Cloud? Pas encore utilisé (sauf pour m'ouvrir une adresse e-mail en me.com). Stanza bugue en grand avec l'iOS 5, j'espère avoir une mise à jour qui va corriger ça dans les prochains jours. Le Newstand ne change pas grand chose pour moi, mais la nouvelle app iPad du Guardian est très bien faite.

samedi 8 octobre 2011

La chute

Ajouter dans la liste des choses à remplacer chez moi : ma chaise de bureau qui vient de rendre l'âme sous mes fesses, le métal est découpé autour du pivot central.

We Are the 99 Percent

We Are the 99 Percent

We are the 99 percent. We are getting kicked out of our homes. We are forced to choose between groceries and rent. We are denied quality medical care. We are suffering from environmental pollution. We are working long hours for little pay and no rights, if we're working at all. We are getting nothing while the other 1 percent is getting everything. We are the 99 percent.

vendredi 7 octobre 2011

Eolas, sur la mort de Steve Jobs

Tout à fait ce que je pense.

Pourquoi on pleure Steve Jobs

Bien sûr, je sais que ce n'est pas Steve Jobs qui l'a conçu de A à Z, qu'Apple a su attirer les ingénieurs les plus doués pour réussir ce que tout le monde croyait impossible. N'empêche, ce type avait une vision, il voyait ce que personne d'autre ne voyait et avait la force de les convaincre que c'était faisable. Voilà pourquoi le mot génie n'est pas galvaudé à son égard. Voilà pourquoi, même si l'émotion suscitée par sa mort vous laisse de marbre ou vous agace, vous devez comprendre pourquoi tant de monde est triste, et que ça ne fait pas d'eux des imbéciles, des zélotes béats d'un gourou manipulateur, des victimes décérébrées du marketing. Ils savent ce qu'ils ont perdu. Pas un copain (Steve Jobs n'a jamais soupçonné mon existence), une vision. Je partage cette tristesse, sans pour autant aller déposer des fleurs devant un Apple Store (rares sont ceux qui l'ont fait, mais ça a plu aux télés), sans m'acheter le même pull à 140€, sans accrocher une photo de lui dans mes WC. Le chagrin ressenti est le même qui vous étreint le jour où un artiste que vous aimiez disparaît. Vous pleurez les œuvres merveilleuses qui ne verront jamais le jour. Ce chagrin est légitime.

Nul ne vous demande de le partager. Mais comprenez-le.

Steve Jobs

J'ai été attristé d'apprendre la mort de Steve Jobs. Je pense que Steve Jobs était un type probablement génial dans son domaine et je suis très heureux de bénéficier des produits qu'il a créé (avec l'aide de techniciens, designers, développeurs, maketteurs et ingénieurs qu'il avait su recruter parmi les meilleurs — et c'était probablement l'une des choses à laquelle il excellait : s'entourer des meilleurs). Dans un sens ma vie présente est liée aux produits qu'a créé Steve Jobs. Je possède un iMac, un Macbook, un iPad, un iPhone, un vieil iPod et un iPod Nano. Je suis environné de produits Apple que j'utilise quotidiennement.

Mais aussi de plein de produits Google, uniquement virtuels ceux-là, qui me sont autant indispensables. Je trouve l'OS Lion bien plus pratique et bien plus simple à utiliser que n'importe quel OS de chez Microsoft, toutefois au travail j'utilise Windows et je m'en porte très bien. J'utilise les produits Apple depuis quelques années seulement, je ne suis pas un born-again et utiliser des machines ne devrait pas être du même ordre qu'un acte de foi.

Néanmoins il suffit d'avoir essayé un produit Apple une fois pour être conquis par son aisance, sa simplicité, l'élégance de son design. Il suffit d'avoir utilisé une fois un iMac pour être conquis par la beauté de cet appareil (oui, une machine peut-être belle), la perfection de son écran, la simplicité de l'OS, cette attention portée par le fabricant aux petits détails. Il suffit d'avoir utilisé une fois un iPad pour être séduit par sa fluidité, par la beauté de son design. Comparez dans un magasin les produits Apple et les PC, la différence vous sautera aux yeux : les PC, même les plus chers ont toujours quelque chose de moins que les ordinateurs Apple, un look, un je ne sais quoi de lourd, de maladroit. C'est ça la subtilité d'un type comme Jobs : l'attention portée aux détails, la volonté de ne pas sacrifier au marché la qualité des produits. Steve jobs avait ce petit quelque chose de plus, cette vision de ce qu'il voulait voir produire, cet opiniâtreté à faire produire des machines à la pointe de la technologie et dont tout le monde peut se servir sans être un geek ou un passionné d'informatique, des machines au service des gens et non pas le contraire. Okay ,mais aussi des machines très onéreuses et certainement pas à la portée de toutes les bourses et un système très fermé qui permettait de gagner des milliards de dollars sur le dos des fans de la marque.

Jobs n'était pas un saint, ni un gourou, juste un type génial qui a beaucoup apporté à l'informatique et à la technologie, qui a inspiré des milliers de gens, c'est assez pour qu'on respecte leur chagrin en évitant de faire les esprits forts, les petits malins et les gens à qui on ne la fait pas à l'occasion de sa disparition.

mercredi 5 octobre 2011

Cascades

Common cold. Un ennui chasse l'autre, après mes soucis financiers (résolus), ce sont mes problèmes de plomberie (provisoirement parés), et maintenant un rhume. Hier soir au coucher mal entre le nez et la gorge, ce matin après une nuit agitée, sinus et nez pleins. C'est parti pour un vieux "rhume de cerveau" comme on disait quand j'étais petit.

Hier, rencontré un ancien collègue pas vu depuis au moins 12 ans. Lui, m'a reconnu tout de suite et d'ailleurs c'est lui qui m'a interpellé au buffet de la conférence où nous étions. Moi j'ai eu bien du mal à le reconnaître, a fallu que je regarde — discrètement mais il a dû le voir — le badge à son nom qu'il portait à la poitrine. Ce type n'a pas eu de problème de santé et pourtant il a vieilli, non pas de douze ans mais de vingt ans, méconnaissable.

L'audace et moi, et la socialisation. Il m'a fallu trois verres de Chablis, hier lors du repas de la conférence où j'étais, pour oser aller parler à un célèbre sociologue et criminologue, auteur de nombreux livres, qui avait été invité. A ma grande surprise il ne m'a pas parlé de lui mais m'a demandé ce que je faisais comme travail,  a écouté patiemment mes explication et m'a même suggéré quelques idées. La grande classe!

J'apprends au moment de poster ce billet que Bert Jansch est mort. Si vous ne le connaissiez pas c'était un guitariste folk écossais extraordinaire. Voie rauque et enfumée, guitare un peu rugueuse comme un Laphroaig, virtuose et étincelante. Il avait formé dans les années 70, avec un autre guitariste, John Renbourn, et avec la chanteuse Jacqui McShee, un groupe de folk : The Pentangle. La mode du folk est passée avec les années 80 et le Pentangle a disparu, mais pas Bert Jansch qui enregistra encore un peu et se produisit sur scène pendant des années.

Plomberie et ingénierie

“C’est la maison, elle est vieille”, me disait il y’a quelques années la concierge de mon immeuble, à la suite de mon énième problème de plomberie (à ce moment là c’était des fuites sur la conduite d’évacuation des toilettes… agréable! Il avait fallu changer un énorme tuyau en fonte et j’avais eu de la poussière de fonte jusqu’au plafond dans les toilettes). Ce soir ce sont encore les toilettes qui m’ont donné du fil à retordre. J’ai pu faire une réparation de fortune mais il faut que je fasse intervenir les plombiers.

L’immeuble dans lequel je vis tombe en ruine, et depuis trois ans le propriétaire dit qu’il va faire des travaux de réhabilitation pharaoniques mais je ne vois toujours rien venir. L’année dernière ils ont découvert de l’amiante dans les caves! Il a fallu condamner les caves et faire nettoyer tout ce qu’il y avait dedans. Les opérations de nettoyage et de déflocage ont duré neuf mois. Ensuite on s’est rendu compte que la chaudière collective n’était pas aux normes, il a fallu attendre l’été pour la changer. Depuis six mois il paraît que le permis de construire a été accordée par la mairie du dix-huitième arrondissement mais les travaux ne commencent toujours pas. Pendant longtemps j’ai cru qu’on allaient nous re-loger et dynamiter cet immeuble hideux et vétuste mais non, le manque de logement est si critique à Paris qu’on a préféré refaire l’immeuble plutôt que de nous reloger. C’est d’autant plus ironique que partout autour de chez moi on démoli et on reconstruit ou on réhabilite, voire même on construit des logements flambants neufs sur les terrains que RFF cède petit à petit à la Ville. Bientôt tout le quartier du Simplon sera quasiment neuf et il n’y aura plus que notre barre grise qui tombe en ruine comme vestige d’un passé insalubre.

Terminé “American Ground” de William Langewiesche et commencé “Après le livre” de François Bon. “American Ground” est un petit livre passionnant dans lequel l’auteur raconte la déconstruction du gigantesque tas de gravas d’acier et de béton du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001. Les exploits d’ingénierie qu’il a fallu accomplir pour évacuer cet énorme tas et solidifier les bords du trou pour que l’eau de l’Hudson ne noie pas le site, les raisons exactes pour lesquelles les tours se sont effondrées après l’impact des avions, les conflits entre les pompiers, la police et les entreprises civiles, tout est expliqué dans une langue très simple absolument dénuée de tout pathos ou mélodrame. L’auteur, William Langewiesche, est un reporter célèbre qui travaille pour Vanity Fair; c’est un spécialiste des récits de catastrophes (aériennes, souvent) qu’il sait décortiquer dans leurs moindres détails et expliquer clairement et simplement. Il écrit des reportages généralement très longs et détaillés et remarquablement bien documentés. Un reporter à l’ancienne. Plusieurs de ses reportages ont donné lieu à l’édition d’un livre, ainsi son extraordinaire reportage sur l’amerrissage accidentel de l’Airbus A320 d’US Airways sur l’Hudson.

lundi 3 octobre 2011

Apollo South

Savez-vous ce qui relie Lannion dans les Côtes d'Armor à Manasquan dans le New Jersey aux USA?

Réponse : un câble sous-marin en fibre optique s'appelant Apollo South qui relie sur plus de 13 000 km, la France aux Etats Unis.

Carte des câbles sous-marins du monde entier : Submarine Cable Map.

Pashkevilim

In Jerusalem, an old-fashioned medium goes online - msnbc.com

For ultra-Orthodox Jews who shun secular newspapers, radio and the Internet, the best way to hear the news has long been by literally reading the writing on the wall.

The insular, strictly religious community still relies on black and white posters pasted up on walls in their neighborhoods to hear the latest rulings from important rabbis on modest dress, upcoming protests and the correct way to vote in elections.

Now one avid collector has teamed up with Israel's National Library to bring this old-fashioned form of communication into the 21st century by scanning more than 20,000 of the posters — known locally as "pashkevilim" — into a digital online archive. The project, which includes an exhibit that opened at the library earlier this month, offers a glimpse into one of the main media used by a group trying to hold the line against the march of modernity.

Yoelish Kraus, a 38-year-old ultra-Orthodox resident of Jerusalem, began peeling the posters off the sooty stone walls of his neighborhood when he was a teenager. Today they fill a windowless, crumbling two-room library. Some are filed by subject. Others lie in piles under a layer of dust and scattered black fedoras.

The posters are typically written in Hebrew or Yiddish and use incendiary language. "Jerusalem is in danger!" one bellows — the danger being a mixed-gender swimming pool.

Others urge the observant to demonstrate and demand the closure of a parking lot because it violates the Sabbath.

The word "pashkevilim" evolved from the name of an Italian statue known as Pasquino, in Rome, where locals pasted satire and protest calls in the 16th century, according to Ido Ivri, digital programs manager at the National Library. Though the Romans have long since abandoned the practice, the name lives on in Jerusalem and other cities home to Israel's 700,000 ultra-Orthodox Jews, about 9 percent of the national population.

Été indien

Il a fait un temps incroyable pour un début octobre tout le week-end, beau et chaud, presque caniculaire. Je ne suis pourtant pas beaucoup sorti. Je me suis contenté de me lever tard comme d’habitude et d’aller déjeuner dehors puis de rentrer à nouveau pour essayer d’écrire ce fichu article. Je m’engage toujours dans des trucs qui me gonflent à faire, par faiblesse ou par réticence à dire non à quelqu’un que j’aime bien. Et je me retrouve toujours à écrire un article ou à faire des photos sur commande ce qui me coûte toujours, et me frustre et me rend coupable de ne pas respecter les deadlines, et le tout bien sûr absolument gratuitement. Dès fois je me demande vraiment ce qui me passe par la tête quand j’accepte de faire un truc pareil. Donc c’est décidé maintenant je ne fais plus de travail genre photos ou articles pour personne, au moins plus rien pour personne gratuitement, marre de me coller des devoirs et des échéances en plus de mon boulot rémunéré, lui, qui me stresse bien assez, merci.

J’avais décidé de prendre quelques jours de congés la première semaine d’octobre, donc la semaine qui vient, mais bien sûr sont tombées deux événements importants au travail et du coup je ne suis en congé que lundi et vendredi cette semaine et lundi et mardi la semaine prochaine.

Vu Le Bateau (Das Boot) pour la deuxième ou troisième fois avec toujours autant de plaisir de retrouver Jurgen Prochnow. J’ai un faible pour les acteurs “à gueule” qui ne cabotinent pas et pour les films de sous-marins. Le commentaire d’IMDB résume parfaitement ce film : “the claustrophobic world of a WWII German U-boat; boredom, filth, and sheer terror”. Le Bateau est très réaliste, au moins autant qu’on peut en juger. Je reprocherais seulement cette manière de faire tirer en longueur les dialogues par des silences-qui-en-disent-long, c'est agaçant. Tiens c’est amusant ça : Jurgen Prochnow, né en pleine guerre à Berlin, a eu une brillante carrière au cinéma, aussi bien en Allemagne qu’en Amérique ce qui n’est pas si courant, en tenant à merveille des seconds rôles de méchants. Le réalisateur du film, Daniel Petersen, né lui aussi en 1941 en pleine Allemagne en guerre a fait carrière à Hollywood.

J’ai repensé au documentaire des frères Naudet sur le 11 septembre que j’ai revu le 11 septembre dernier justement , augmenté d’une annexe “dix ans après”. J’ai été saisi par le vieillissement des protagonistes, les visages surtout, certains méconnaissables, d’autres, les plus jeunes, avaient peu vieilli. Les frères Jules et Gédéon Naudet ont pris un sacré coup de vieux. Qu’est-ce qu’ils ont fait pendant ces dix dernières années? Le documentaire lui-même a gardé toute sa force bien que finalement, à part le choc du premier avion sur la tour Nord, on n’y voit pas grand chose de vraiment spectaculaire. Mais les visages graves des pompiers qui s’apprêtent à monter dans la tour, le bruit des impacts des gens qui sautent des tours en feu sont inoubliables.

dimanche 2 octobre 2011

Rentrée

Les soucis sont passés, le bloguage reprend. Septembre encombré de préoccupations, d’attentes, de projets sans aucune certitude d’être réalisés un jour, d’attente surtout, de papiers à fournir, d’heures à attendre au Trésor Public dans la foule des gens venus payer leurs impôts en liquide, des gens modestes à qui aucune humiliation n’est épargnée, de papiers à scanner et envoyer, de coups de téléphone ricochant de services en services. Et finalement la bonne nouvelle le dernier jour du mois, ce qu’on attendait, accordé, enfin.

Doit terminer un article gratuit pour un copain. Bien du mal à écrire, bien du mal à m’y mettre, bien du mal à finir. Regarde plutôt le baseball ou même le football américain sur ESPN America plutôt que de faire ce que je devrais faire. Mais j’aime bien le baseball et comme par hasard, avec la fin de ma période de dèche, j’ai retrouvé mon abonnement à Canal Satellite et donc je peux regarder ESPN America, et comme par hasard c’est la saison des championnats de baseball, les championnats de ligue et bientôt les World Series. Et c’est le début de la nouvelle saison de NFL.