samedi 27 février 2010

Tempête et Tsunamis

Hier bonne soirée avec H. et F. chez Bébert, le restaurant de couscous du boulevard Montparnasse. En sortant nous apprenons le séisme à Okinawa dont on ne parle déjà plus ce matin.

Samedi matin je me lève (tard) pour apprendre le tremblement de terre au Chili qui, lui, a fait des dégâts et des morts, pas comme celui d'Okinawa. Plus grave: une alerte au Tsunami (de mon temps on appelait ça un raz-de-marée, je ne sais pas pourquoi on emploie le mot Japonais) est en cours pour toutes les côtes du Pacifique dont les îles de Polynésie, Hawaii, la côte Ouest des États Unis, la Nouvelle Zélande, le Japon, les Philippines, Taiwan. C'est stupéfiant. Un séisme d'un coté de l'Océan peut engendrer une marée de deux mètres de haut de l'autre coté quelques vingt-quatre heures après!

Ici c'est une tempête qui est annoncée, celle dont j'avais parlé dans ce billet. Une grosse tempête qui a reçu un nom, Xynthia, signe qu'elle est exceptionnelle. Les Charente et le Poitou sont en alerte Météo rouge, ce qui est très rare. Ici à Paris la tempête devrait nous atteindre demain matin, à partir de 6 heures. Je ferme mes volets. La tempête dans mon phare au dessus de Paris prend des tours spectaculaires, surtout à cause du bruit. En 1999 la tempête de Noël avait cassé des fenêtres dans mon immeuble — dont celle de ma chambre dont les volets n'étaient pas fermés — et fait tomber un gros arbre dans le jardin. Les fenêtres à volets avaient parfaitement résisté, celle de ma salle de séjour en l'occurrence. Même si cette tempête-ci sera loin d'être aussi forte que celle de 1999, elle devrait être comparable à celle-ci, appelée Quinten, du 10 février de l'an dernier (que j'avais essuyé sans problèmes). Il faut se méfier, mes volets seront donc fermés et j'envisage d'aller dormir dans la chambre à l'Est pour être tranquille. Je ne suis pas inquiet.

Ecrit aux sons de la Symphonie numéro quatre d'Anton Bruckner, dirigée par Kent Nagano sur Spotify.