lundi 30 juin 2008

escapades

Paris, Jardins du Luxembourg
Jardins du Luxembourg


Dans les Jardins Atlantiques des militaires en patrouille faisaient une petite pause à l’ombre en baissant jusqu’aux chevilles les grosses chaussettes de laine qu’il portent dans les rangers. Il est vrai qu’ils devaient avoir bien chaud, il faisait bien 26° à l’ombre dans ces jardins abrités du vent (les vents évitent les jardins encaissés entre les immeubles et s’engouffrent dans la rue du Commandant Mouchotte à coté, toujours balayée et parfois violemment comme une rue de Manhattan). Ces soldats plus habitués aux manœuvres, à crapahuter dans la campagne, qu’aux patrouilles quasiment statiques en pleine ville (dans les gares essentiellement) doivent profondément s’ennuyer. J’ai vérifié en passant que leurs FAMAS n’étaient point munis de chargeur, on n’est jamais trop prudent, une erreur est vite arrivée comme on vient de le voir à Carcassonne où un para un peu étourdi à fauché à balles réelles une quinzaine de badauds.

Paris, Jardins du Luxembourg
Jardins du Luxembourg


Les Jardins Atlantiques sont une curieuse réalisation : construits entièrement au-dessus de la gare Montparnasse, sur un socle de béton donc, on y fait pousser des arbres. C’est un espace vert assez joli, aux vastes pelouses « à la française » qu’on peut fouler et où, même, on peut s’asseoir sans craindre les foudres des gardiens. Les employés des centaines de bureaux divers, dont ceux de la Base Secrète, s’y rendent à midi pour y pique niquer à l’anglaise, vestes tombées ; on y voit des salarymen entièrement vautrés sur les pelouses et quelques mémères bronzantes, déjà cramées par le soleil, à la peau marron ressemblant à celle du lézard et qui mettent la dernière main à leur cancer de la peau. Tout un coté des jardins est occupé par des cours de tennis très fréquentés à l’heure des repas. Juste à coté sont les studios de iTélé, la chaine d’information continue, devant la porte desquels il n’est pas rare d’observer un présentateur relativement célèbre en griller une ou une Mégane à macaron et chauffeur, ayant amené un quelconque officiel, ou un ministre, passer à la télé. La chose assez étrange dans ces jardins est qu’on y entend les bruits de la gare Montparnasse, en dessous, qui montent par les évents qui percent ici et là le socle de béton recouvert de terre et qui servent à aérer la gare, annonces, jingles, crissement des freins des TGV qui entrent en gare, grondement soudain des moteurs électriques des locomotives, se mêlant au chants des oiseaux et aux cris des enfants qui jouent sur les pelouses et aux sons des balles de tennis rebondissant sur les cours de béton. L’immense immeuble d’appartements à l’Est des jardins m’a longtemps fait de l’œil. Je veux dire par là qu’il m’a longtemps fait envie d’y habiter et toujours maintenant, et même plus encore, que je travaille juste à coté. Je vois comme une bénédiction, l'idée d’habiter à quelques mètres de mon travail. L’immeuble me plait car il est haut (les appartements d’en haut doivent avoir une vue magnifique), qu’il est dans un quartier agréable et animé, qu’il donne à l’Ouest sur les Jardins Atlantiques, qu’il est à coté de la gare Montparnasse (ma gare de référence, si j’ose dire, étant donné que mes seules sorties de Paris se font par là – si j’excepte mes escapades américaines qui, elles, se font par le nord !), qu’il est esthétiquement réussi et que les appartements (on les voit, c’est un immeuble tout de verre vêtu) semblent clairs et confortables. Il passera sans doute pas mal d’eau sous les ponts avant que je puisse songer à louer un appartement dans cet immeuble, voire à en acheter, mais je ne m’avoue pas vaincu et je serais prêt à faire de gros sacrifices en espace vital pour réaliser ce souhait.

Paris, Jardins du Luxembourg
Jardins du Luxembourg


A propos d’escapade américaine j’ai consulté les prix des billets d’avion entre Paris et New York les deux premières semaines d’août et, à ma grande surprise, les prix sont à peu près le double de ce qu’ils sont hors saison, je me vois donc dans l’obligation « économique » de repousser ma visite annuelle dans ma ville d’élection à la fin septembre (du 20 au 28 exactement), dates auxquelles les prix des avions redeviennent décents (et où le climat new-yorkais sera probablement plus décent aussi qu’au mois d’août). Cette perspective m’attriste et m’enchante : m’attriste parce qu’il va falloir attendre encore 3 mois alors que je suis en manque de NYC au point de lire compulsivement Gothamist plusieurs fois par jour, au point de trainer partout avec moi le livre de David Bradford « Drive By Shootings » ; m’enchante pour des raisons évidentes, j’adore New York, cette ville me fascine, je m’y sens bien, je crois que je pourrais facilement y habiter (à condition d’avoir de l’argent !) et c’est le paradis des photographes urbains.

Paris, boulevard St Michel
Boulevard St Michel


Longue promenade ce soir en sortant de la Base : rue de la Gaieté, rue Edgar Quinet, Boulevard Raspail puis la longue remontée de l'Avenue Denfert Rochereau, jusqu'à la Closerie des Lilas, les jardins de l'Observatoire et le Luco et la descente du Boul' Mich' jusqu'au métro St Michel. Temps superbe et lumière très blanche. WiFi libre avenue Denfert Rochereau. Curieux comme les jardins intérieurs de la Fondation Cartier ont l'air à l'abandon.

dimanche 29 juin 2008

complexe Amérique

J'aime que les Etats-Unis échappent à tous ceux qui voudraient les réduire.

Sur tous les plans, ils surprennent. Un cinéma exceptionnel mais aussi de très mauvais films. Dieu mis à toutes les sauces mais également un culte de la liberté d'expression qui devrait faire honte à nos démocraties frileuses. Un président dont il convient de se gausser, d'autant plus qu'il approche de la fin de son mandat, mais un monde politique qui vaut largement le nôtre, si on sort de la caricature, revanche habituelle des petits face aux grands.

Cette complexité rend absurde tout anti-américanisme puisque chacun peut puiser dans cet immense vivier de quoi nourrir ses passions et ses espérances. L'Amérique est une auberge espagnole.
Philippe Bilger : Barack et Obama ! (Justice au singulier)

samedi 28 juin 2008

dure semaine

Dure semaine mais heureusement finie. Deux jours en séminaire à Roissy, une présentation devant cinquante personnes mercredi matin, plein de dossiers à terminer (c'est le début des vacances et quasiment la fin de l'année pour nous donc nécessité de boucler une partie de ce qui était commencé).

Le séminaire s'est bien passé bien que ces événements semblent me taxer sur le plan émotionnel. Comme j'ai beaucoup de mal à socialiser je prends sur moi, je fais des efforts là où les gens qui ont des talents sociaux n'en font quasiment pas. Malheureusement je suis un nerd et je n'ai guère de talents sociaux naturels. Et puis je suis perpétuellement sur mes gardes dans ces circonstances, je cherche à faire bonne figure, à projeter une bonne image, il semble que ça me demande beaucoup d'efforts car jeudi soir à l'issue de ces deux journées à Roissy, je me suis effondré sur mon lit vers 18 heures et j'ai dormis deux heures. J'étais crevé encore hier. Le fait est aussi que je me suis couché tard mercredi (oui, j'ai même dansé un peu! incroyable non?) et levé tôt jeudi après une nuit agitée dans une chambre d'hôtel, certes assez luxueuse, mais anonyme et déprimante et malgré le prix des chambres pas le moindre Wifi (dans l'hôtel ou nous étions les chambres étaient à 400 euros la nuit!). Aujourd'hui ça va mieux, on est Samedi, il fait une douce chaleur d'été, les jours sont longs comme je les aime et les soirées fraîches, j'ai dormis comme une bûche et je me sens bien.

La présentation de mercredi matin (une présentation PowerPoint comme je l'entends!) a fait forte impression d'autant qu'elle venait en fin de matinée après plusieurs présentations somnifères. J'avance mes pions comme un bon! C'est vraiment curieux comme j'étais complètement éteint dans mon job précédent et comme je m'éclate à nouveau dans celui-ci, sans le moindre stress en plus!

Je me suis plongé dans la lecture de The Lost de Daniel Mendelsohn (Les Disparus, en français), c'est un livre magnifique, une quête, une enquête policière, une histoire familiale, et bien sûr ce livre parle de mes propres obsessions : le passé, la Shoa, le souvenir, la mémoire, l'Amérique, la famille, les pères et les frères, les mères et les soeurs, bref, ça me gratte directement là ou ça me démange mentalement. L'auteur y fait un voyage dans le passé et dans l'histoire de sa famille pour y retrouver ce qui est arrivé à son grand-oncle, sa femme et leurs quatre filles qui ont disparu, alors qu'ils étaient resté dans leur shtetl d'Ukraine, sans qu'on sache exactement ce qui leur est arrivé. Sans doute un des livres de l'année pour moi (il faut cette année que j'en dresse la liste!).

Hier, porté par une douce euphorie, je me suis remis à la streetphoto et je suis très content du résultat!

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D'autres photos à voir , ou .

XFN

XFN: Introduction and Examples
XFN puts a human face on linking. As more people have come online and begun to form social networks, services such as Technorati and Feedster have arisen in an attempt to show how the various nodes are connected. Such services are useful for discovering the mechanical connections between nodes, but they do not uncover the human relationships between the people responsible for the nodes.
Il faut que je creuse un peu ça, c'est à priori intéressant.

mercredi 25 juin 2008

Blogger avec plaisir

Monsieur Lam : Blogger avec plaisir, petits conseils

1, Prenez du plaisir. Ça à l'air aussi niais qu'une pub avec Zidane, mais c'est vrai. Recheckez les blogs qui vous touchent le plus : à chaque fois, quelle que soit l'orientation du blog, son auteur prend un plaisir entier à en être le tenancier.

2, Ne suivez que vos envies. On voit souvent dans les blogs une recherche de ligne éditoriale, de rythme, la construction de rendez-vous etc. C'est pour moi une fausse bonne idée. Un blog ne devrait suivre comme hygiène de vie première que la simple envie de blogger à un moment donné, point barre. Un post publié pour des raisons artificielles ou utilitaires se ressent tout de suite. Et il ressent mauvais.

(et ainsi de suite, un vrai rafraichissement, à lire en entier et à relire quand ça va pas!)

lundi 23 juin 2008

où l'on s'émerveille d'un rien...

An habitual observer of his own moods, he wonders about this sustained, distorting euphoria. Perhaps down at the molecular level there's been a chemical accident while he slept — something like a spilled tray of drinks, prompting dopamine-like receptors to initiate a kindly cascade of intracellular events.
Ian McEwan (Saturday)

montmartre : rue du chevallier de la barre

Donc Y. est parti en Corée, j'espère qu'il est bien arrivé. Il est 7 heures du matin, demain matin en Corée du Sud, ce genre de chose me fait toujours triper, comme le fait que grâce à cet outil je sais que Mnémoglyphes est hébergé à Mountain View Californie, et que chaque fois que vous vous connectez à ce blog tout est rapatrié en quelques dixièmes de seconde depuis l'autre coté de la terre jusqu'à votre ordinateur et qu'on finit par considérer ça comme normal, banal, qui ne vaut pas la peine de s'extasier. Et pour Flickr le serveur est à Sunnyvale en Californie aussi (pas loin de Mountain View), le serveur de Twitter est à Englewood dans le Colorado (alors que tout le personnel est à San Francisco), et le serveur de Empreintes est à San Antonio, Texas... Mine de rien on voyage en chargeant mes pages! Je suis assez agé pour avoir connu un autre temps (non numérique) et j'ai gardé une certaine capacité d'étonnement, voilà pourquoi le fonctionnement d'Internet par exemple, me laisse sur mon séant, m'espante et me ravit. Je suis comme un gosse émerveillé devant les progrès technologiques, je ne le clame pas trop sur les toits parce que ça fait un peu "lou ravi de la crèche" mais de temps en temps j'ai envie de dire mon euphorie de vivre dans notre "bel aujourd'hui" comme disait Jacques Lacarrière.

dimanche 22 juin 2008

weekend

Le weekend je ne fais pas grand chose mais je ne m'ennuie pas. Il est rare que je m'ennuie chez moi. Entre les photos à faire et à bricoler, les livres à lire et glander sur le web, plus d'autres tâches plus épisodiques, je n'ai en fait pas assez de mes weekends, je suis à fond pour la semaine de quatre jours.
Là j'ai de nouvelles lunettes, la vie est belle. Mes préoccupations du moment tournent autour de Gregory Crewdson, Jeff Wall et John Gossage. J'ai distraitement regardé le match Hollande - Russie (la Russie a gagné et j'ai encore perdu mon pari), quand je dis distraitement, je veux dire le dos tourné à la télé, à bricoler des photos avec Photoshop — c'est assez distrait — je ne me retourne que pour voir les buts au ralenti et c'est suffisant.


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Photo prise en 2006.

samedi 21 juin 2008

Winogrand au travail

A comparer avec les méthodes de Bruce Gilden, voici Gary Winogrand (vidéo en deux parties), un autre streetphotographer.

Winogrand photographiait les gens en pleine face et sans se cacher, mais il souriait tout le temps aux gens qu'il photographiait, et il était très rapide (et il n'utilisait pas de flash), regardez la vitesse à laquelle il shootait, suivi de son petit geste dégagé comme s'il se grattait simplement la joue avec son Leica.
Autre caractéristique : il ne développait qu'un an après avoir pris la photo pour avoir un regard plus objectif



poussière

La poussière est l'ennemie des machines électroniques et en particulier des appareils photos numériques. Et chez moi il y a pas mal de poussière. Je viens de me rendre compte que mon réflex Nikon D80 avait de la poussière sur le capteur. Lundi il va au nettoyage, mais j'ai peur que ça me coute un peu d'argent. Le plus drôle c'est que je pense qu'il a pris de la poussière à la plage des bonnes soeurs dimanche dernier et non chez moi (pourtant il y a beaucoup de poussière chez moi, mais je fais attention à ce que cet appareil n'y soit pas exposé), c'est du moins à partir des photos prises là-bas qu'ont commencé à apparaitre les vilaines taches avec tous les objectifs.

vendredi 20 juin 2008

Gilden au travail

Ce malotru c'est Bruce Gilden de Magnum. Je ne sais pas trop quoi en penser et je n'aime pas beaucoup ses photos. Mais quand même je suis admiratif et vaguement scandalisé... Comment se fait-il que personne ne réagisse, ça m'espante!

jeudi 19 juin 2008

jeudi

jeudi 19 juin 9h37

9h37, je suis à la bourre, Montparnasse et son tunnel lumineux sous la tour, silence étrange dans le métro ce matin, seules les machines font un bruit blanc, continu. Les gens sont fermés. Une femme à coté de moi lit un livre sur Auschwitz, je somnole, encore trop endormi pour prendre un livre. Je reçois un message de LN qui me dit qu'on ne pourra pas déjeuner ensemble.

jeudi 19 juin 12h33

12h33, j'attends les collègues pour aller déjeuner. C'est toujours la même chose, l'un des membres de l'équipe a déclaré qu'il aimerait bien aller déjeuner à l'extérieur, deux dont moi ont déclaré être d'accord pour le suivre. Et puis tout le monde s'est remis à travailler, ou à bricoler. J'ai faim, j'irai bien déjeuner, j'attends en regardant par la fenêtre la cour intérieure de la Base.

jeudi 19 juin 12h41

12h41, on se décide à aller déjeuner. Il fait gris et la pluie menace. Nous allons à Canabar rue Raymond Losserand. La façade de la maison mère se reflète dans les immeubles vitrés environnants.

jeudi 19 juin 18h54

18h54, je décide de marcher un peu. Rue de la Gaité, Rue Delambre, Boulevard du Montparnasse. Devant le théâtre de la Gaité Montparnasse je spotte Jacques Weber qui porte devant lui une large panse. Il joue Flaubert. Je pense qu'il a bigrement grossi, est-ce pour le rôle? Je pense à B. Je pense à Sartre et à Beauvoir.

Contre jour

Bonne nouvelle, Contre jour, la traduction par Claro de 'Against the Day' de Pynchon sort début septembre accompagnée d'un ouvrage de 400 pages dirigé par Claro, d'études diverses sur Pynchon et son oeuvre (surtout son oeuvre puisque le bougre est incommunicado depuis... toujours). Donc, plein de grands noms ont participé à cet ouvrage : Elfriede Jelinek, Michael Moorcock, Rick Moody, Arno Bettina, Luc Sante, Pierre Senges, Don DeLillo, Tom Robbins, Richard Powers, etc.

mardi 17 juin 2008

Lumix DMC FX01

Donc aujourd'hui je me suis baladé partout avec mon petit Lumix DMC FX01. Un compact, version moins chère du Leica C LUX2. Cet appareil avec ses modestes 6 millions de pixels est une merveille, vraiment. Petit, léger, chromé c'est un bel objet en plus d'être solide. Avec un grand angle de 28 mm en plus ce qui est assez rare sur un compact. Il possède un stabilisateur efficace et il est très rapide, les couleurs sont très bien rendues.

Il a des défauts néanmoins qui le limite un peu, mais dans cette gamme de prix on ne peut pas s'attendre à mieux, je crois. Donc le défaut principal c'est le capteur. À 80 ou 100 iso ça va, mais à 200 il commence à y avoir du bruit, à 400 c'est pas la peine : trop de bruit vidéo. Le flash est en dessous de la moyenne des appareils de cette gamme. Et puis il est impossible de régler manuellement l'ouverture et la vitesse (ça c'est assez décevant).

Aujourd'hui il faisait très beau, donc beaucoup de lumière, donc j'ai photographié à 100 iso et je n'ai quasiment rien retouché.

la journée en photos

Aujourd'hui j'ai pris des photos "à la volée" tout le long de la journée.

rayures

rayures


rafraichissement

rafraîchissement


étoffe

étoffe


summer days

summer days


soir

soir


rose trémière

rose trémière

lundi 16 juin 2008

élégante complexité

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Esbjörn Svensson

Le pianiste suédois Esbjörn Svensson est mort dans un accident de plongée au large de Stockholm.
Esbjörn Svensson était le pianiste du trio de jazz E.S.T. avec Dan Berglund et Magnus Ostrom.

(E.S.T.) is a jazz trio, which sees itself as a pop band that plays jazz, which broke with the tradition of leader and sidemen in favor of equality within its members, which not only plays jazz- venues but also venues usually reserved for rock bands, which uses light effects and fog-machines in their live shows, which gets a whole audience to sing-a-long with jazz-standards as eg. Thelonious Monk's "Bemsha Swing", is a trio that goes beyond the scope of the usual classic jazz trio. Their music can be found in the pop-charts and their videos are playing on MTV Scandinavia. With their unique soundscape, combining jazz with drum 'n' bass, electronic elements, funk rhythm, and pop and rock as well as European Classical music, e.s.t. won an audience spanning from the classic jazz-fans to the youngest HipHop fans. Critics and audiences world-wide agree: e.s.t. is definitely one of the most innovative jazz bands of today.
All about Jazz


Voici Elevation Of Love un de leurs plus beaux morceaux :




(via KMS)

Bretagne

sky over Le Conquet

Court allez-retour en Bretagne ce weekend. Parti samedi matin, revenu dimanche soir. TGV. À l'heure à l'aller et avec 30 minutes de retard au retour. Fait pas mal de photos.

Ce que vous voyez sur la photo est la petite route, interdite aux automobiles, qui mène au Phare de Kermorvan sur la presqu'ile du même nom, au Conquet. À coté du phare il y a une petite plage abritée du vent au sable extrêmement blanc et très fin qu'on appelle la plage des Bonnes Soeurs (photos les jours prochains) pour une raison que j'ignore et que dans mon jeune temps nous utilisions pour faire des baptêmes de plongée parce que les fonds sont assez riches et que la plage est abritée d'à peu près tout sauf du vent de nord-ouest et au Conquet ce n'est pas si facile de trouver une petite plage pas trop fréquentée et bien abritée. La plage qu'on aperçoit sur la photo c'est la plage des Blancs Sablons.

Le gros nuage spectaculaire était positionné sur Brest (au Conquet il y avait un ensoleillement très agréable et pas un poil de vent) et est resté positionné sur la ville de Brest toute la journée, comme une mauvaise migraine. C'est souvent comme ça, là bas.

samedi 14 juin 2008

RSS (2)

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Hier j'ai eu une grosse crise de blues, plutôt inattendue pour un vendredi soir, et donc je n'ai pas écrit le deuxième billet sur les fils RSS. Maintenant que le blues est passé, une bonne nuit de sommeil y ayant mis fin (c'était peut-être ça d'ailleurs le problème) je me sens disposé à continuer.
Continuons donc.

Or donc un fil RSS sert à publier du contenu sans contenant (en quelque sorte) et on accède à ce contenu au moyen d'un outil s'appelant un agrégateur.
Un agrégateur lit les petits fichiers XML et télécharge les fils auxquels l'internaute est abonné et les stocke, comme un "client" mail (comme Outlook ou Thunderbird).

Mais ces fils RSS peuvent avoir bien d'autres usages.
Par exemple ils sont bien pratiques si vous voulez publier le contenu d'un site web dans un autre site. Mettons que vous ayez une page web quelque part et que vous vouliez y afficher les dernières nouvelles du monde du sport, automatiquement, sans avoir à vous en occupper. La solution existe : vous incluez, là où vous voulez que ça apparaisse, le fil RSS émis par le journal qui va bien... Les titres de ce journal apparaîtront les uns derrières les autres sur votre site, ils seront syndiqués (mais pas revendicatifs!) et agrégés.
Il y a ainsi des sites qui ne font que ça : agréger le contenu d'autres sites et les classer pour que l'internaute s'y retrouve. Google News, par exemple, pour les nouvelles classées par thèmes (France, International, Sport) ou Wikio pour les blogs ou Techmeme pour les nouvelles technologies de l'information ou encore DailyRotation pour les nouvelles technologies et les sciences.

Bien sûr à partir du moment où sur un site vous publiez le contenu d'un autre site se pose des problèmes de propriété intellectuelle, de copyrights. Ainsi beaucoup de sites de news ne publient en RSS que les titres, l'intenaute est obligé d'aller sur le site de l'auteur pour lire l'article.

Et puis la dernère trouvaille c'est FriendFeed, un service gratuit qui propose plein de choses qui reposent toutes sur l'exploitation de fils RSS. Sur FriendFeed vous ouvrez une page à votre nom et vous y incluez tous ce que vous utilisez, sous forme de fils RSS : par exemple sur ma page Frienfeed j'ai les billets de ce blog, ceux d'Empreintes, mes Tweets, mes favoris Delicious, mes photos sur Flickr et celles des autres utilisateurs que je trouve jolies et que je mets en favoris , éventuellement mes vidéos sur Seesmic et les vidéos que je favorise ou que je publie sur YouTube, les posts sur mon tumblelog, etc. En outre FriendFeed fonctionne comme les autres sites sociaux : je peux m'abonner aux pages d'autres personnes et les suivre, favoriser les choses qui m'intéressent, les noter, les reprendre sur ma page et même les commenter...

On peut faire beaucoup de choses avec les fils RSS, à peu près tout ce qu'on appelle le web 2.0 repose dessus.

jeudi 12 juin 2008

RSS (1)

Hier j'ai parlé des fils RSS.
Ce soir je voudrais expliquer en quelques mots ce que c'est et à quoi ça peut bien servir cette bête là!
RSS veut dire Real Simple Syndication.
Par "syndication" on entend le fait de rendre disponible à d'autres sites une partie d'un site web.
C'est un moyen simple et léger d'être tenu informé des nouveaux contenus d'un site web, sans avoir à aller le consulter.
RSS est un standard mais comme frigidaire pour les réfrigérateurs on a fini par appeler fil ou flux RSS tous les standards qui permettaient de faire la même chose que le standard RSS, comme Atom par exemple.

Bien, maintenant que nous avons fixé ça, prenons un exemple :
Vous avez un site web dont le contenu change fréquemment : un blogue par exemple. Pour vos lecteurs, surtout s'ils lisent beaucoup de blogues, aller chaque jour, voire plusieurs fois par jour, vérifier sur votre blogue s'il y a du nouveau peut facilement devenir lassant. Et faire le tour de tous "ses" blogues peut finir par prendre beaucoup de temps.
Alors si vous mettiez à disposition de vos lecteurs un "truc" qui leur permettrait de savoir si votre blogue a été mis à jour et si, en plus, vous leur permettiez de lire cette mise à jour sans aller sur votre blogue ça serait vraiment cool. Ce truc existe c'est le fil RSS!

Donc on va dire que vous êtes blogueur, que vous écrivez un nouveau billet et que vous l'envoyez à votre fournisseur de blogue pour qu'il soit publié. Ce billet est publié sur votre page ET, sans que vous n'ayez rien à faire de plus, dans un fichier au format XML, le fameux fil RSS. C'est un peu comme s'il était publié deux fois, un fois sur votre blogue et une fois dans un petit fichier très simple ("real simple").

Maintenant, à l'autre bout du monde, votre lecteur pressé est équipé d'un navigateur spécial pour lire les fils RSS, ce navigateur c'est ce qu'on appelle un agrégateur. On peut trouver des agrégateurs en ligne (auxquels on accède via son navigateur préféré) : Google Reader, Netvibes, Bloglines, ou des agrégateurs résidents sur votre ordinateur : FeedDemon, NetNewsWire... Ils sont tous gratuits. Dans son agrégateur on peut s'abonner aux fils RSS d'une quantité infinie de sites (des blogues, des sites d'information, bref de tous les sites qui changent souvent).
Moi j'utilise NetNewsWire.

Evidemment il faut tolérer que le lecteur n'aille pas tous les jours visiter votre blogue, ou n'y aille que s'il en a vraiment besoin (pour y laisser un commentaire par exemple) et n'admire pas tous les jours votre magnifique mise en page. D'ailleurs si vous tenez vraiment à ce que le lecteur vienne chez vous vous pouvez l'appâter avec une partie de votre billet seulement en RSS, s'il a envie d'en savoir plus il devra visiter votre blogue mais il aura été prévenu que vous avez publié un nouveau billet. Dans ce cas le fil RSS aura servit d'alerte pour votre lecteur.

Bien! Nous avons vu ce qu'est un fil RSS et à quoi ça servait principalement. Maintenant il y a d'autres utilisations mais nous les verrons demain.

Pour vous détendre je vous mets un peu de musique : l'ukulélé de Israël Kamakawiwo'olé, un medley des standards "Over the Rainbow" et "What a Wonderful World". Enjoy!


changer d'air

D'un coup envie de changer d'air.
Et changer d'air pour moi n'a qu'une seule solution : aller aux States.
Donc je corrige : d'un coup me prend l'envie d'aller à New York.
Parce que Houston, où une partie de ma famille s'installe, ça sera pour Noël.
Qu'aller faire à New York? Des photos, des ballades, humer la guerlette *, bavarder avec RJ, rencontrer Édouard, revoir mon copain Fred, et faire un petit saut à Washington DC pour visiter un peu et rencontrer Pascale, allez voir jouer les Yankees ou les Mets, acheter des livres, marcher, manger des pancakes avec du crispy bacon au petit déjeuner, les vacances quoi.
Profiter du faible taux du dollar.
Donc je vais regarder si je pourrais pas aller faire un petit saut là-bas la semaine du 4 au 10 août.
Je vous tiens au courant!

* : expression tourangelle signifiant "prendre l'air du temps", "respirer l'ambiance".

mercredi 11 juin 2008

Disqus

Bon je commence à mieux comprendre comment ça fonctionne Disqus (le nouveau système de commentaires).
En fait ça n’apporte rien à l’utilisateur lamdba, mais:
- le propriétaire du blog (le “modérateur”) peut voir la discussion sur sa page Disqus et apporter directement des réponses sur sa page ET son blog (l’un met à jour l’autre et vice-versa), en plus la discussion est présenté par fil (comme sur un forum)
- celui qui mets des commentaires et qui possède une page Disqus peut lui aussi répondre à partir de sa page Disqus (le dashboard) et suivre la conversation sur sa page (dashboard) sans passer par le blog
- un fil RSS est fourni pour suivre les commentaires et les réponses des commentaires dans un agrégateur
- ce fil RSS est repris sur des sites d’agrégation de contenu personnel et d’origines diverses comme Friendfeed (qui a son tour peut recevoir des commentaires)
- les réponses faites directement sur la page Disqus apparaissent dans les commentaires du blog (à leur place)
- bien sûr Disqus permet de suivre les autres fils de commentaires d’autres abonnés qu’on aura mis en “following”
Donc c’est comme Flickr ou Twitter ou Seesmic pour la vidéo ou encore de Friendfeed, un réseau social, mais adapté aux commentaires de blog.
Et c’est pas facile d’expliquer comment ça fonctionne!

genre et mainstream

Voilà qui devrait faire plaisir à AFR :
(...) critics of genre are increasingly counter-balanced by prominent proponents and practitioners, including Haruki Murakami, David Mitchell, Joyce Carol Oates, Jonathan Lethem and Junot Diaz. The Library of America has published elegant editions of authors who only two generations ago gave libraries across America pause, H. P. Lovecraft and Philip K. Dick. Genre films and books are no longer a minority interest. They top the bestseller lists and popularity polls: we are all geeks now.
Chabon himself, attained the ultimate goal of the “pop artisan”: a delicate balance between “the unashamedly commercial and the purely aesthetic”. He disagrees with those who equate literary entertainment with mindless escapism, passive consumption or unproductive activity (“guilty pleasures” is “a phrase I loathe”). Instead, he finds that different forms of writing offer distinct satisfactions to an alert reader. There is no single standard for literary merit; Chabon’s personal list of pleasurable encounters includes “the engagement of the interior ear by the rhythm and pitch of a fine prose style; the dawning awareness that giant mutant rat people dwell in the walls of a ruined abbey in England; two hours spent bushwhacking through a densely packed argument about the structures of power as embodied in nineteenth-century prison architecture”.
The rise of fan fiction and comic book culture (Times Online)

On en discutait l'autre jour : les auteurs "mainstream" font dans la littérature de genre mais leurs livres sont vendus en France dans les rayons littérature et non dans les rayons Science Fiction ou Policier. Est-ce le début d'un changement et de la fin des "genres"?

mardi 10 juin 2008

regards

eyes

Si vous voulez un peu de lecture n'oubliez pas de suivre les liens qui sont sur le miniblog dans la colonne de droite et d'aller voir mon tumblelog, j'ai mis deux ou trois vidéos spectaculaires ou amusantes.

Et puis je teste à partir de ce billet un nouveau système de commentaires (juste pour voir, j'ai toujours bien aimé être un "early adopter").

dimanche 8 juin 2008

cinéma : Breaking News (2004) de Johnny To

Breaking News est un polar et film d'action Hong-Kongais du célèbre réalisateur Johnny To. À priori le film souffre de deux grosses faiblesses : le scénario est assez léger et la psychologie des personnages à peine esquissée. Mais ce n'est pas ce qu'on demande à ce genre de film, après tout et malgré sa superficialité le scénario réserve de bons rebondissements. Le pitch est simple : une bande de truands faciles de la gâchette est poursuivi par des policiers. Bon, c'est basique, comme on dit. Il n'y a pas de sexe dans Breaking News ou du moins pas de façon littérale mais de manière plus subtile peut-être. C'est un film d'homme, un film viril. Le seul personnage féminin de premier plan (Kelly Chen) est une policière ambitieuse, intelligente, cynique et psycho-rigide: égale et même supérieure aux hommes. Les hommes se démènent, courent, escaladent et tirent dans tous les sens (métaphore facile) le pistolet tendu à bout de bras et arrosent généreusement de plomb l'environnement et leurs contemporains. L'accent est mis sur l'amitié virile et le film ne peut se départir d'un certain homo-érotisme bien dissimulé mais pourtant décelable. Mais Breaking News a des points forts et même très forts. D'abord l'image, je n'aurai qu'un mot à dire pour chaque plan, chaque image, chaque mouvement de caméra : magistral. Le film s'ouvre sur un plan séquence de 15 minutes décrivant une bataille homérique en pleine rue entre les truands et les policiers. Époustouflant et haletant, ce plan est entré dans l'histoire du cinéma. Tout le reste est parfait, la lumière est tout le temps belle et les couleurs sont magnifiques, les plans sont presque tous admirables et les scènes d'action filmées de main de maître. Ensuite le personnage principal est très bien joué par Richie Ren, beau jeune homme utilisé ici avec une certaine ironie par Johnny To, étant donné que le beau Richie est plus connu en son pays comme chanteur sucré pour midinettes en fleur que pour le rôle de truand rusé mais tueur impitoyable et d'une brutalité inouïe qu'il joue dans Breaking News. Enfin Breaking News reste un très agréable divertissement qui ne se prend pas au sérieux et un beau film à voir, pas fatiguant pour le cerveau certes, mais a la très agréable esthétique visuelle.

temps de cerveau disponible

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Ça ne va pas du tout, je passe une grande partie de mes weekends à dormir. Chaque weekend c'est pareil alors que j'ai plein de choses à faire : finir ma trad pour AEF, travailler sur un site web et le mien par la même occasion, écrire, lire, aller faire des photos et les développer, faire un peu de ménage et de rangement afin que la tanière ressemble un peu moins à une tanière...

La semaine est presque entièrement consacrée au travail à la Base (où il serait bien que j'arrive plus tôt afin d'en partir plus tôt, les horaires libres c'est bien sauf pour les gens qui n'arrivent pas à ne pas être au travail et ceux qui, comme moi, n'arrivent pas à prendre leur travail avant neuf heures et demie bon poids, c'est facile on est obligé à rien alors on se laisse aller à ses penchants). Donc la semaine se passe au travail rémunérateur et il ne reste presque plus rien pour les hobbies surtout lorsqu'ils sont nombreux et qu'il sont en compétition pour un peu de bande passante. Il faut donc que je profite du weekend à fond. En même temps je n'aime pas trop cette frénésie d'activité. Deux envies contradictoires l'envie de glander (et de dormir) et l'envie de faire des choses. Néanmoins il faut que j'optimise mon temps de cerveau disponible, allez...

Une chose que j'ai compris cette semaine alors que je m'ennuyais un peu à une conférence, c'est que j'écrivais beaucoup plus facilement et avec beaucoup moins d'inhibitions à la main, avec un crayon, à l'ancienne quoi. Je ne comprends pas vraiment pourquoi mais le clavier à tendance (sauf à de rares exceptions) à me bloquer. Quand j'écris sur un carnet je commence par gribouiller, à écrire des mots divers et puis d'un coup ça part, c'est fluide et aisé. Dorénavant j'écris dans un carnet, un cahier, une feuille avant de recopier et d'amender au clavier, bonne solution à mon problème de page blanche (ou d'angoisse de...).

samedi 7 juin 2008

ateliers

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En ce moment je regarde beaucoup de films de Hong Kong en DVD et je suis en admiration devant la photographie de ces films. Comment trouver des screenshots pour étayer mon propos? Ou comment en faire à partir de mes DVD? (j'ai trouvé)

vendredi 6 juin 2008

les SIG (1)

Un SIG (Système d'Information Géographique) est un outil informatique qui permet de dessiner des cartes à partir d'un ensemble de databases diverses et variées et de fonds de cartes ou de photos topographiques. Google Earth ou Google Maps sont des SIG. On peut dire que les utilisations des SIG sont extrêmement diverses et que le marché pour ces logiciels est en pleine croissance. Le SIG est un outil qui permet de faire des visualisations très percutantes de tous les phénomènes du monde réel (une carte valant mieux qu'un long discours selon l'adage bien connu). Un SIG permet aussi d'analyser le réel et ses phénomènes, de se poser de nouvelles questions, d'examiner l'environnement physique, démographique et même culturel des phénomènes que l'on veut étudier et de trouver des correspondances et des corrélations entre ceux-ci. Avec les SIG on peut aussi faire de l'optimisation et améliorer la productivité et même anticiper les problèmes.

Mettons que nous soyons dans une société de livraison de colis (comme DHL, La Poste ou Fedex). Vous avez des colis à livrer sur un territoire donné, un certain nombre de camions et de chauffeurs-livreurs, des contraintes draconiennes en terme de temps, d'heures limites de livraison, de productivité des livreurs, etc. C'est le quotidien du chef de camionnage (c'est du moins comme ça qu'on l'appelait quand je travaillais dans cette branche et que je faisais ce boulot, pas un des plus agréables ni intéressants qu'il m'ait été donné de faire, mais c'est une autre histoire) que de bâtir des tournées avec ce qu'il a reçu dans la nuit ou le matin même. Dans le temps donc, le SIG c'était le cerveau du chef de camionnage, et celui des livreurs qui avaient la connaissance fine du terrain mais des intérêts divergents de ceux du chef de camionnage, surtout en matière de productivité et de rémunération. Le chef de camionnage doit rentabiliser au maximum ses tournées en respectant les impératifs commerciaux, il a donc tendance à faire suer le burnous de ses livreurs qui ne sont pas toujours d'accord avec cette façon de voir. Les divergences de vues donnaient lieu à des engueulades homériques, croyez-moi!

Ah si j'avais eu un SIG dans les années 90, quand je faisais ce job! J'aurais pu avoir les caractéristiques des colis à livrer au fur à mesure de leur arrivée et même à l'avance. Le poids, l'encombrement, l'adresse de livraison et éventuellement les impératifs de livraison (heure limite, etc.). De nos jours ces données sont liées à un code à barre dont la lecture permet de retrouver et d'appeler tous ces éléments. J'aurais rentré en database les plans de la ville desservie et toutes les adresses. Dans une autre database j'aurais eu les caractéristiques des moyens de livraison, capacités et tailles des véhicules, horaires des livreurs, etc. Enfin dans une autre database les contraintes : horaires de livraison des entreprises, délais commerciaux pour certaines catégories d'envois, rues ayant des heures de stationnement réglementées, et puis les critères économiques, le coût prévisionnel de chaque livraison... Le SIG aurait mâché toutes ces informations et bâtis les tournées, dessiné les itinéraires sur un plan ou une carte que j'aurais pu imprimer ou envoyer sur les PDA des livreurs. Il m'aurait créé en un rien de temps des tournées cohérentes, raisonnables, et même prévu des itinéraires bis en cas d'incident. Mon système géographique m'aurait permis de suivre le travail de mes livreurs et de savoir tout le temps où ils sont et où ils en sont (il suffit d'un GPS connecté au SIG) et informer les clients du sort de leurs précieux colis.

Aujourd'hui c'est une des fonctions que remplissent les SIG, il y en a d'autres dont nous parlerons une autre fois.

jeudi 5 juin 2008

le capitalisme est formidable

Le capitalisme est formidable. Rajoutez des contraintes, rajouter des lois, ajoutez des contrôles il y aura toujours un entrepreneur rusé pour en tirer parti et proposer des services qui lui rapporteront des profits et qui vous aideront à optimiser votre temps et à mieux supporter ces contraintes.

tanière

Si mes patrons croient me faire plaisir en m'envoyant à un colloque ou à une conférence qu'ils arrêtent tout de suite. Quel que soit l'intérêt dudit colloque il faut savoir que ma nerditude fait que je déteste au moins l'idée d'y aller et le début et que je n'aime pas beaucoup le reste. Pourquoi? Parce que je suis un nerd et qu'un nerd n'est à l'aise et heureux de vivre que dans sa tanière. Par ce terme je ne désigne pas un endroit souterrain frais et humide, non la tanière (notez l'italique) du nerd est cet endroit auquel il est habitué, où se trouvent ses affaires, c'est l'endroit où le nerd se sent à l'aise pour faire fonctionner son cerveau à plein régime. Pour moi c'est mon appartement (où la tanière serait plutôt au sommet d'un phare, en fait) et mon bureau à la Base Secrète. Ce sont des endroits très différents mais qui ont des choses en commun : un ordinateur et un certain nombre d'Objets Essentiels comme des livres s'élevant en piles protectrices ainsi que quelques fétiches. Projetez moi dans un milieu différent et j'ai les réactions suivantes :
1. je suis nerveux et de mauvaise humeur, je peux être au moins ronchon, au plus cassant.
2. j'ai du mal à me concentrer
3. je me sens déplacé et empoté
4. je tente de recréer mon biotope favori : ordinateur, fétiches, livres.
5. si je ne parviens pas à recréer un ersatz de biotope je continue à me sentir mal et donc
a) j'adopte instinctivement des attitudes d'évitement : je me replie ou je m'endors
b) je bois : deux verres de vin suffisent en général à me désinhiber suffisamment pour adresser la parole à des inconnus.
Étant donné ces réactions plus ma réticence à parler aux inconnus et à networker, on comprendra que quitter ma tanière m'est plutôt désagréable.

mercredi 4 juin 2008

Obama'08


America, this is our moment. This is our time. Our time to turn the page on the policies of the past. Our time to bring new energy and new ideas to the challenges we face. Our time to offer a new direction for the country we love.

The journey will be difficult. The road will be long. I face this challenge with profound humility, and knowledge of my own limitations. But I also face it with limitless faith in the capacity of the American people. Because if we are willing to work for it, and fight for it, and believe in it, then I am absolutely certain that generations from now, we will be able to look back and tell our children that this was the moment when we began to provide care for the sick and good jobs to the jobless; this was the moment when the rise of the oceans began to slow and our planet began to heal; this was the moment when we ended a war and secured our nation and restored our image as the last, best hope on earth. This was the moment — this was the time — when we came together to remake this great nation so that it may always reflect our very best selves and our highest ideals. Thank you, God bless you, and may God bless the United States of America.

Discours de Barack Obama, mardi 3 juin 2008

Même si Hillary Clinton refuse toujours de s'avouer vaincue, rien ne peut plus empêcher Barack Obama d'être le premier candidat afro-américain à la présidence des Etats Unis. Hier soir il a remporté assez de délégués et assez de super-délégués pour se déclarer officiellement vainqueur de ces primaires à rallonge (il aura fallu attendre les dernières élections primaires pour enfin départager les deux candidats à la candidature).

Les élections présidentielles américaines ont une importance capitale pour le monde entier. Je souhaite donc la victoire de Barack Obama. Il est très difficile à l'heure actuelle de savoir ce que sera sa politique s'il est élu mais je préfère de loin voir un Démocrate à la Maison Blanche qu'un Républicain, même si McCain est à des années lumière de Bush en intelligence, sagesse et compétence.

lundi 2 juin 2008

made in Japan

Dozen sickened in Japan after suicide
TOKYO (AP) - A Japanese farmer who committed suicide by drinking pesticide vomited the poison at a hospital before he died, releasing toxic fumes that sickened more than 50 people, the hospital said Thursday.

Doctors were trying to pump the 34-year-old man's stomach when he threw up, spraying his rescuers with chloropicrin, causing 54 doctors, nurses and patients to develop breathing problems and eye sores.
The incident came amid a string of suicides in Japan by people mixing household chemicals to create lethal fumes. Many bystanders in recent months have been sickened by fumes that escaped into adjoining rooms, apartments or homes.

dimanche 1 juin 2008

pissenlit

dandelion

Ouch! je regarde mes vieilles photos à la lumière du moniteur de l'iMac et je vois qu'elles sont pas si bien faites que je l'aurais pensé... Le meilleur moniteur du monde pour les images ça pardonne pas!